• Suite au jugement scandaleux de la Cour Européenne de Justice — qui prouve une fois de plus que ces institutions Européennes sont complètement corrompues et à la botte des banskters, du Cartel de la Chimie, des multinationales biocidaires et autres marionnettes politiques — certains amis de Kokopelli ont pensé qu’il était adéquat de relancer des énièmes pétitions pour la défense des semences libres.

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  • Par Claude-Marie Vadrot

    Chronique « jardins » du week-end. Fruits et légumes peuvent-ils aussi être un objet historique et politique ? Voyage au coeur des potagers familiaux dont les récoltes aident des salariés à résister à la crise et au chômage.

    Au lendemain de la catastrophe qui touche PSA, je ne peux que me souvenir d’un jardinier de la Seine-Saint-Denis cultivant un lopin dans le grand ensemble des jardins familiaux de Stains. Une succession de potagers aussi divers que les gens qui les façonnent à leurs idées. Ce jardinier, locataire pour quelques euros d’un espace pour légumes et petits fruits se nomme Alain. Il a aujourd’hui 36 ans, il travaille à PSA, dans l’usine toute proche d’Aulnay. Il expliquait l’année dernière au moins deux choses : « les fraises, les framboises, les groseilles, si je n’avais pas ce jardin depuis une douzaine d’années, mes deux mômes ne verraient jamais la couleur ni la saveur de ces petits plaisirs que les bourgeois ne remarquent même plus. On est nombreux ici à récolter des produits que nous n’avons pas les moyens de nous offrir souvent avec nos salaires à peine supérieur au Smic. Tu vois ces sept rangs de haricots verts ? Tu imagines combien de bocaux cela va nous faire pour l’hiver ? Sans compter tout ce qu’on mangera en frais. Ici, il y a des gens qui se font plaisir comme mon voisin comptable qui n’a pas de soucis de fins de mois, et beaucoup d’autres qui règlent leurs difficultés financières en partie grâce à la production de leur potager. Dans ma région native, prés de Roubaix, j’ai des copains qui survivent grâce à leur jardin ».
    Quand on demande à Alain si il cultive bio, il rigole : « C’est une vieille discussion d’un jardin à l’autre, une querelle permanente. Pour moi, le choix était simple : de toute façon, je n’aurais pas les moyens d’acheter des produits chimiques pour traiter ou des engrais. Au début, quand j’ai commencé en essayant de me souvenir des gestes de mon grand-père qui vivait dans le Nord et jardinait derrière sa petite maison, j’étais inquiet, je pensais que mes récoltes allaient être dévorées, que tout allait crever. Finalement, je me suis acheté un bouquin, ma seule dépense avec les outils et je m’en suis sorti avec le compost ».
    Ils sont actuellement des centaines de milliers en France à compter sur leurs jardins, privés ou familiaux, pour faire face à la crise et au chômage. Cela concerne aussi bien les retraités dont la pension ne tient plus guère compte de l’inflation que les chômeurs laissés aux seuls bons soins du RSA, les mères de famille vivant seules avec leurs enfants, les abonnés forcés aux CDD ou au temps partiel. Des associations familiales ont calculé que, toutes dépenses déduites, un potager de 250 mètres carrés représente une économie au moins équivalente à un treizième mois. Le « jardinage de nécessité », même si d’autres facteurs sont à prendre en compte, connaît une croissance rapide depuis cinq ou six ans, symptôme de la crise économique et de la progression du chômage. Mais aussi découverte dans tous les milieux que l’agro-industrie liée aux grandes surfaces non seulement vend de plus en plus cher mais écoule aussi des produits, frais ou non, de plus en plus mauvais, de plus en plus chargés en produits chimiques et autres conservateurs ou « renforçateurs » de goût.
    Les organisations agricoles se demandent régulièrement pourquoi certains de leurs produits ne trouvent plus preneurs ou pourquoi une partie reste invendue. La réponse est pourtant simple : un certain nombre d’entre-eux, poussés à la faute par la grande distribution, ont quasiment oublié que leurs produits doivent aussi se manger avec plaisir, pas celui de l’œil mais celui du goût. Ce plaisir que s’offrent (en plus de l’économie) désormais ces centaines de milliers de jardiniers amateurs dont, par exemple, la production de tomates qui vient de commencer dans mon jardin du Loiret, dépasse désormais chaque année une centaine de milliers de tonnes. L’autoproduction de framboises, de groseilles, d’herbes condimentaires, concombres, de pommes de terre, de radis, de salades, d’oignons et même de haricots verts est en augmentation constante. D’autre part la progression régulière et importante de la vente de bocaux pour conserve, malgré la concurrence de la congélation, montre l’importance grandissante d’une autoconsommation qui n’est pas seulement un effet de mode. La croissance de la vente des pots pour confiture conforte cette indication. Pour faire face aux jolis habillages et noms fantaisistes de confitures industrielles qui dissimulent un produit médiocre, trop sucré et de provenance inconnue. L’achat au marché, sur ce point, est également une réponse écologique et économique à la malbouffe.
    Les jardiniers qui ont besoin de potagers pour franchir le 20 du mois sans se serrer la ceinture et ceux qui réagissent simplement contre les produits de l’agro-industrie participent consciemment ou non à une même réaction, contre la société de consommation, qui devient un mode de vie et se retrouve exemple dans la multiplication des AMAP. Il suffit d’interroger les municipalités où les associations louant des lopins de terre pour constater que les files d’attente s’allongent et qu’il faut désormais plusieurs années pour obtenir d’en louer un. Autre indice du besoin d’être économiquement autonome : malgré les interdictions des règlements, les lopins de terre accueillent de plus en plus fréquemment des poules et des lapins. J’ai même découvert, dans un ensemble de lopins prés de Lille, une « vache collective » donnant du lait à quatre familles qui avaient appris à soigner l’animal... et à le traire.

    L’expérience m’a montré en mon jardin qu’il n’est pas besoin d’être un expert agricole, pour récolter en ce mois de juillet, des tomates, des concombres, des poivrons, des haricots verts, de la roquette, de l’oseille, des radis, des fraises et des radis. Seuls les exodes ruraux obérant les mémoires et l’idéologie dominante de la séparation des savoirs, ont transformé le jardinage en une activité complexe qui serait réservée à des professionnels.

    politis.fr
    Altermonde-sans-frontières


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  • Cette superbe maison a été construite en 2006 par Arquitectura Organique. Un jeune couple avec deux enfants de la ville de Mexico, qui après avoir vécu dans une maison traditionnelle voulais passer à celle intégrée à la nature. Le but de ce projet était de lui faire sentir comme un habitant interne d'un escargot, comme un mollusque déplacement d'une chambre à l'autre, comme un habitant de la symbiose d'un cloître énorme maternel fossile.
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  • Une minute d'inspiration bien employée vaut un quart de siècle.
     L'intelligence a des secrets d'alchimie morale qui mettent les années en élixir.
    Joseph Méry
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    Au ciel des plages, Virginie*,
    Ombres d'où je t'ai vu sortir,
    Le zéphir, la brise d'été
    Apportaient l'odeur de peau nue
    Que fleurait ta virginité.

    Hymen, par Paul
    *
    jamais trouè
    (Ce sont les tickets de l'amour
    Comme d'autres, pour le mètro)
    J'enfoncais ma dague rougie

    Dans un rève où tu figurais
    Entre une ruche d'écolières
    Aux cheveux en nattes tressés.
    La châtaine ainsi que la brune

    Non contentes d'une bougie
    Cherchaient à prendre en leurs filets
    Un lycéen couleur de lune
    Qui enseignerait à chacune

    L'art d'agacer le chat perché
    Dans la niche où il s'est caché.
    Raymond Radiguet


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  • claire_denis.jpg

    Les massifs du jardin forment un vert rideau ;
    Les nids chantent là-haut dans le platane et l'orme ;
    Un militaire passe en son bel uniforme
    Et lorgne la nourrice et son hurlant fardeau.

    L'onde peut se tarir dans la vasque, un jet d'eau
    Peut s'épuiser... Jamais un tel sein, globe énorme,
    Ne manquera de lait, et, pour que l'enfant dorme,
    C'est en vain qu'elle chante à mi-voix l'enfant do.

    Pour qu'il s'apaise, il faut lui mettre entre les lèvres
    Le bout charnu d'où sort un nectar merveilleux ;
    Et devant ce régal, ô soldat, tu t'enfièvres !

    L'enfant bave et sourit, et toi, silencieux,
    Sur ce banc que la Ville a peint en vert-olive,
    Avec peine à ton tour tu retiens ta salive.

    Gabriel Volland


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  • Ces  bâtiments ont eu des fins particulières, la hausse des lacs et des rivières, l'eau les a submergés - des lieux où les gens vivaient et travaillaient, sont maintenant des maisons habitées par les poissons.
    Ces bâtiments ont été inondés et noyés par les hommes, dans leur hâte de changer le chemin de la nature pour les barrages et  les réservoirs. Eglises, monastères, palais et forteresses dont  les structures sont  partiellement submergées, qui sont populaires pour les photographes et les touristes
    .
    Un barrage sur le Tage, en Espagne, où nous nous arrêtions souvent, une région désertique et le clocher qui sort de l'eau. Sur le barrage du Verdon aussi et au bord du Salagou un village abandonné, il n'a pas été englouti, enfin une partie reste au bord du lac ... c'est beau et triste cette mort voulue par les hommes !

    salagou.jpg

     


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  • mal-barrer-un-bateau.jpgCette métaphore argotique vient de la marine.
    Le capitaine qui pilote son bateau, surtout le long des côtes, a intérêt à bien tenir sa barre (vous savez soit un truc rond qui ressemble à un volant de voiture, soit à une barre où il faut tirer à droite pour aller à gauche et à gauche pour aller à droite*)  sous peine de se fracasser sur les rochers.  Si dans ces conditions houleuses vous pilotez ou barrez mal votre bateau, vous êtes mal barré !
    Remember le Concordia !
    Être mal barré = Être mal engagé ou mal parti, aller à l'échec ou au devant de gros ennuis
    Et si quelqu'un vous suggère de vous barrer, surtout ne lui dites pas que vous n'êtes pas matelot, il risquerait de vous traiter, à la Haddock, de tous les noms d'oiseaux !
    À ce propos, pour ne pas avoir le mal de mer il faut s'occuper et le mieux est de barrer en regardant l'horizon.
    Même sur une mer d'huile on peut être mal barré, pour preuve cet épisode peu glorieux d'il y a quelques années.  J'étais sur le rafiot de mon grand-père, avec celui-ci et son frère, l'un avait une tendinite à l'épaule et l'autre était à demi paralysé par une sclérose en plaques.  Très loin de la côte, le moteur lâche.  J'essaye, en vain de godiller (un seul aviron à la place du moteur) et accompagnée de mon grand-père je ne valais pas mieux à la rame classique, il était plus fort que moi malgré son handicap, on tournait en rond, on était littéralement mal barré !   Un chalutier nous a finalement remorqué.


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  • Cette statue de semeur a été érigée en Lituanie et un rêveur qui devait passer devant à une heure et avec un éclairage précis s'est dit qu'il pouvait faire quelque chose de cela, il a donc posé les étoiles sur le mur et quand vous passez à cette heure précise vous voyez la statue semer des étoiles sur votre nuit !

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  • Sivan Askayo est un photographe basé à New-York Voyage indépendant et écrivain. Son travail a été présenté dans Travel + Leisure, Marie Claire Italie, Magazine de ressources et d'autres magazines de voyage et de vie en Israël et en Europe." Projet blanchisserie" commencé dans les ruelles animées du quartier de Tel-Aviv Jaffa et est devenu un projet en cours, passant à Madrid, Barcelone, Londres, Florence, Venise et à Buenos Aires pour prendre les vêtements anonymes mis à sêcher. Le projet, qui a été nommé avec "Intimacy sous les fils» révèle des images de la lessive à la fois intime, prosaïque, tout celà est des plus intrigant.

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