Le matin arrive.
Il se faufile à travers
Les rideaux encore fermés.

Le café arrive
Comme vous êtes arrivé la nuit dernière
Odeur chaude et parfumée

Maintenant, vous vous reposez
Comme une coupe qui vient
D'être vidée

Mon premier matin
Comme un baptême
par le café

Qui suit une nuit
Une première nuit avec vous
Mon amour ...

Vous avez écrit
Un roman sur mes fesses
Vous dites que c'est
Votre meilleur travail
Je n'arrive pas à le déchiffrer
Vous essayez de me le lire
en me fairsant
Déposer mon kimono
Comme les cerisiers en fleurs
À un endroit
Soudain, vos mots s'arrêtent
Comme vos mains
Qui commencent à écrire la suite
Suivies par la vos lèvres
Bientôt votre stylo à plume
me trouve
comme le papier
juste en attente
Pour déverser
la prochaine prose
Nous nous tordons sur les draps
Comme des oiseaux en amour
Au printemps
Bien que nous soyons
Au cœur de l'hiver
Peut-être que nous sommes des oiseaux
Comme nous devenons le ciel
Pour des orgasmes avec des ailes

"Ma maman aime les asperges. Mais par-dessus tout, elle adore l'odeur très particulière dégagée par l'urine sitôt après leur ingestion. Pardon maman d'avoir révélé ce secret de famille, mais sache que tu n'es pas la seule à jouir de cette chimie humaine. Dans Du côté de chez Swann, Marcel Proust écrit : "... elles (les asperges) jouaient, dans leurs farces poétiques et grossières comme une féerie de Shakespeare, à changer mon pot de chambre en un vase de parfum." Parfum ? En fait, la plupart des gens évoquent plutôt une odeur d'oeuf pourri, de chou ou encore d'ammoniac. Et puis, il y a ceux qui avouent ne rien sentir du tout !"

Julie Rrap a été une figure majeure de l'art contemporain australien depuis plus de trois décennies. Depuis le milieu des années 1970, elle a travaillé avec la photographie, la peinture, la sculpture, la performance et la vidéo dans un projet en cours, préoccupée par la représentation du corps. Elle a été sélectionnée pour le prestigieux prix Clemenger d'art contemporain à la National Gallery of Victoria en Septembre 2009. 

Alla Alborova est un photographe russe ... c'est tout ce que nous en saurons, mais si nous regardons nous verrons un monde imaginaire riche et beau ... alors regardons et rêvons ? Il y a des peintures très fouillées qui ressemblent à des photos réalistes, ses photos ressemblent à de la peinture un peu brouillée.

Ce personnage puissant appartient à un petit groupe de sculptures en bois qui peuvent être datés avec sûreté, en raison d'une inscription qui fournit également des informations concernant sa production rare et l'utilisation prévue. L'inscription figure sur une plaque à l'arrière, qui fait partie d'une chambre qui contenait du matériel  consécratoire. Même si une partie de l'inscription est abrasée, ce qui la rend quelque peu difficile à lire, il est dit que la sculpture a été réalisée en 1385 sous la direction d'un certain individu nommé Xin Zhongwen, qui a travaillé avec les habitants d'un village Dongan pour parrainer la création de la pièce. En outre, l'inscription nomme les artistes Feng Xiaozhong, qui est identifié comme le Woodcarver en présence, et son fils, et poursuit en expliquant que la sculpture a été réalisée pour un temple et a servi en tant que gardien d'une route.
Le Metropolitan Museum of Art

Ombrelle en papier
Dans un cocktail coloré
Assis devant le bar
Une belle femme
Qui a du mal à paraître détendue

Le barman s'ennuie
Il regarde un jeune homme solitaire
Sirotant sa bière tiède
En regardant la belle femme
Se demandant ce qu'il doit faire

Deux personnes seules
Chacun ayant peur de tenter sa chance
Recherche de compagnie
Lentement trouver les yeux de l'autre
Et commencer la romance d'un soir

Ombrelle de papier
Sur la table, près de son lit
Vêtements sur le plancher
Mal de tête douloureux
Ils ont passé un moment agréable
 JBZ

Les nuits de printemps doux je me tiendrai dans la cour, sous les étoiles
Quelque chose de bon sortira de toutes les choses alors
Et ce sera doré et éternel tout simplement
Il n'est pas nécessaire de dire un mot.
Jack Kerouac

Beau monstre de Nature, il est vrai, ton visage
Est noir au dernier point, mais beau parfaitement :
Et l'Ebène poli qui te sert d'ornement
Sur le plus blanc ivoire emporte l'avantage.

Ô merveille divine, inconnue à notre âge !
Qu'un objet ténébreux luise si clairement ;
Et qu'un charbon éteint, brûle plus vivement
Que ceux qui de la flamme entretiennent l'usage !

Entre ces noires mains je mets ma liberté ;
Moi qui fus invincible à toute autre Beauté,
Une Maure m'embrasse, une Esclave me dompte.

Mais cache-toi, Soleil, toi qui viens de ces lieux
D'où cet Astre est venu, qui porte pour ta honte
La nuit sur son visage, et le jour dans ses yeux.

Vigny,