• Taffoni (ou tafoni, mot invariable), du corse tafone, désigne en géomorphologie une forme en creux arrondie, de plusieurs décimètres à plusieurs mètres, creusée par l'érosion dans les roches cristallines ou gréseuses, en climat sec ou sur certaines côtes.
    Taffoni et nids d’abeille sont parfois confondus.
    Les différences entre ces deux modelés tiennent, d’une part, à l’échelle : les taffoni ont un volume de quelques centimètres cubes à plusieurs mètres cubes tandis que les nids d’abeille sont un ensemble de trous d’ordre centimétrique. D’autre part, les conditions de développement les distinguent : les taffoni semblent favorisés par la présence d’humidité et de sels, tandis que les nids d’abeille requièrent une certaine prédisposition structurale : présence de microfissures dans la roche, distribution de minéraux fragiles en amas sur lesquels se calquent les trous. En se développant, les taffoni créent un microclimat humide qui favorise leur croissance. Les nids d’abeille quant à eux se transforment en niches favorables à l’installation de microorganismes (lichens) qui vont, à leur tour, exacerber la météorisation.
    http://www.kuriositas.com/2011/08/tafoni-natures-rock-art.html

    Des p'tits trous ...


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  • Ce mot cabic est d'origine bretonne, cab  désigne une cape, alors que le mot caban est d'origine arabe,  gaba, caba ou qaba  désignant une grande veste , un vêtement de protection, on pourrait dire un manteau, à manches longues, porté par les bedouins.
    Le terme kabig désigne à la fois une veste sportswear, longue croisée haut sur la poitrine, mais aussi le tissu dans lequel elle est taillée. Le drap caban ou kabig est le terme utilisé pour désigner un gros drap de laine, (cardée, foulée, serrée).
    SUR TERRE ET SUR  MER
    Longtemps ce tissu de laine épais, presque raide, imperméable et chaud fut destiné aux vêtements des marins. Mais même à terre, les anciens marins gardèrent l'habitude de porter le caban.
    En effet, si les goemonniers ramasseurs d'algues sur les côtes bretonnes, surtout dans le Finistère portaient le caban c'est sans doute parce qu'ils étaient d'anciens marins.  Le caban leur était tout aussi utile à terre.
    Aujourd'hui le caban se porte en ville, à la campagne et parfois encore sur les cotes du littoral.

    Tissu et vêtement particuliers ...


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  • Le paradisier Prince Albert
    C’est l’explorateur et naturaliste allemand Meyer, 1894, qui révéla l’existence de ce paradisier et le dédia au prince Albert de Saxe en le nommant Pteridophora alberti. Les noms étrangers font presque tous référence à ce Prince mais les indigènes du mont Kubor l’ont nommé «  Kissaba » d’après leur transcription de son cri. Par ailleurs, il n’est pas étonnant que les ornithologues de l’époque aient soupçonné un collectionneur peu scrupuleux d’avoir planté ces banderoles émaillées dans la tête de l’oiseau lorsqu’ils découvrirent cet animal précieux arrivé pour la première fois au muséum de Dresde en 1894 (Ottaviani 2012).
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Paradisier_du_Prince_Albert
    http://video.fr.msn.com/watch/video/disneynature-paradisier-du-prince-albert/1t79hcvcw

    Un sacré zoziau encore ...

     


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  • Des scientifiques ont découvert un bosquet d'épicéas, dans les montagnes de l'ouest de la Suède qui, âgés de 8.000, seraient les arbres vivants les plus vieux au monde.
    Ces épicéas de Norvège ont été retrouvés en altitude sur un versant de montagne où ils sont restés à l'abri de dangers comme l'abattage, mais où ils ont été exposés aux conditions météorologiques rigoureuses de la chaîne de montagnes séparant la Norvège et la Suède.
    La datation au carbone de ces arbres, effectuée dans un laboratoire de Miami en Floride, a montré qu'ils dataient de 8.000 ans, ce qui en fait les arbres vivants les plus anciens au monde, a déclaré un professeur de l'université d'Umea, Leif Kullman.
    En Suède, un très vieil arbre (souvent un tilleul, frêne ou orme), de plus en plus, sur un terrain de la ferme familiale était parfois appelé "arbre de gardien"  et est sensé défendre la ferme contre la mauvaise chance.
    Casser une feuille ou une brindille de l'arbre de gardien est considéré comme une infraction grave. Le respect pour l'arbre est immense.

    Chers vieux arbres ...


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  • Si des espèces disparaissent, d'autres sont découvertes chaque année. Un drôle d'animal entre chat et ourson aux grands yeux vivant dans la forêt des Andes et un serpent sans yeux vivant dans le noir à plus de 900 mètres sous terre en Croatie figurent ainsi parmi les dix nouvelles espèces les plus étonnantes découvertes en 2013, une liste constituée tous les ans depuis 2008 et publiée pour l'anniversaire de la naissance, le 23 mai, de Carl von Linné (1707-1778), le botaniste suédois considéré comme le fondateur de la taxonomie moderne.
    http://www.lemonde.fr/planete/article/2014/05/22/les-dix-nouvelles-especes-decouvertes-en-2013_4423449_3244.html

    Cadeaux de la nature ...


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  • Thomas Hart Benton
    Un peintre et muraliste célèbre pour ses scènes régionales de la vie quotidienne dans le sud, du Midwest et de l'ouest des États-Unis, Thomas Hart Benton a donné une image de progrès et de satisfaction dans le cœur de l'Amérique. Né dans une famille d'hommes d'Etat, Benton était un patriote qui a vu son art comme un moyen de générer des réformes sociales et politiques. Ses scènes nostalgiques et édifiantes de travail acharné, l'autonomie et l'individualisme ont recueilli un large public populaire dans l'après-Première Guerre mondiale.
    http://www.pinterest.com/apingos/thomas-hart-benton/
    Cette oeuvre, peinte alors que l'artiste était au milieu de sa vie, offre une vue lyrique d'un jeune couple sur une promenade détendue le soir. S'appuyant sur sa connaissance des deux techniques Old Master et idées modernistes, qu'il avait tirées de plusieurs années d'études à Paris, Benton a conçu une composition vivante dont l'alignement rythmique de formes transmet un sentiment de familiarité poignant.

    Le monde de Thomas ...


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  • Et si la crise climatique était l’une des causes cachées du soulèvement syrien et des révolutions arabes ? Une pluie d’études montre que l’on a trop longtemps ignoré les fondements écologiques des guerres et des révolutions. Faut que ça change.

     Ne plus avoir d’eau. Moins pour les hommes, plus pour les bêtes, plus pour la terre. En 2006, la Syrie connaît une première sécheresse, qui passe inaperçue. Le pays est aride – 45 % est même désertique - et dans les années « moyennes », il n’y pleut qu’entre 200 et 400 mm, contre 750 en France, avec des pointes de plus de 1 100 dans une ville comme Brest. En 2007, tout recommence, en pire. En 2008, tout recommence, en pire. Une situation qui, d’après l’ONU, n’a pas été vue depuis quarante ans. Mais entre-temps, la population est passée de 6 millions à 20, dont beaucoup, installés en ville, ont des exigences nouvelles. À la fin de l’été 2008, au moins un million de paysans et de bergers sont dans la détresse hydrique. Selon des estimations ridicules, mais officielles, 59 000 éleveurs ont perdu la totalité de leur cheptel, mort de soif. En 2009, tout recommence, en pire : 300 000 habitants de l’Est et du Nord-Est – autrefois le grenier à blé - quittent leurs terres, probablement à jamais, et s’installent à Damas, à Alep, à Deir ez Zor. En 2010, tout recommence, en pire : les exilés sont au moins 500 000. La récolte du blé passe de 4,1 millions de tonnes en 2007 – pour tout le pays – à 2,4. Or les Syriens ont besoin d’à peu près 4 millions de tonnes.
    http://www.altermonde-sans-frontiere.com/spip.php?article25951
    Fabrice Nicolino

     

    Sêcheresse et guerre ...

     


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  • Il vire si vite au gris qui pleure.
    Ca abime terriblement les floraisons ...
    Et puis nous glissons vers l'été, j'aimerais m'en rendre compte ...
    « Pourquoi ne reçoit-on par la poste que des factures à payer ?
    Écrivons, écrivons cartes, lettres et billets doux. Écrivons.
    Le temps
    file. Laissons une trace de notre tendresse.
    N'ayons pas honte ou peur
    des mots.
    De les dire comme de les écrire. Les mots se déposent.
    Sur le
    cœur. Des fleurs y poussent. Pour l'éternité. »
    Louise Portal

    Vite ciel bleu ...


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  • Un temps très changeant ...
    Nous avons pu faire nos deux sorties avec Bidules,
    mais il n'aime pas trop le vent !
    La Terre n'est pas une plate-forme pour la vie humaine.
    C'est un être vivant.
    Nous ne sommes pas sur elle, mais nous faisons partie d'elle.
    Sa santé est notre santé.
    Thomas Moore

    Une journée qui ne fera pas date ...


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  • Bambino, un daim orphelin, a été recueilli et nourri par des vaches, avec lesquelles il vit depuis 5 ans, à Saint-Martin-de-la-Lieue.
    Quelle ne fut pas la surprise d'Hubert Lenain, exploitant agricole et adjoint au maire, d'apercevoir un jour un jeune daim au milieu de ses vaches : « Il est arrivé au printemps, il y a 5 ans. Nous n'avons jamais su d'où il venait, puisque ce sont généralement des animaux qu'on ne trouve qu'en captivité dans la région, et qu'il n'y a pas d'élevage dans le coin. »
    Encore tout jeune, le daim - ou plutôt la daine, puisqu'il s'agit d'une femelle (les mâles ont des bois, contrairement aux daines) - trouve refuge auprès des vaches et est adopté par Blanchette, qui lui offre sa protection, mais également son lait. « C'est une amie qui est la première à l'avoir vue téter Blanchette, mais j'ai pu le constater ensuite à mon tour. Elle avait un veau au pis, mais a accepté de nourrir également le daim. »  
    http://www.ouest-france.fr/bambino-le-daim-adopte-par-les-vaches-2558870

    Bambino, bambino ...


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