• A dévorer champs et villages alentour, on a cru un temps que la ville omnivore engloutirait jusqu'au dernier brin d'herbe. Mais la campagne se rebiffe et gagne quelques-uns des rares terrains vagues de municipalités branchées, quelques toits d'entreprises aux manageurs éclairés, façon jardins partagés, ou grimpe aux murs des hôtels et musées de Paris à Marseille. On promet l'avènement d'une agriculture urbaine à grande échelle d'ici quinze ans...
    Mais, avant cela, il faudra compter avec l'envie de vert des citadins, tout excités à l'idée de planter des graminées. Qu'ils n'aient qu'un microlopin de terre privatisé, un coin de balcon, un bout de terrasse, leur main verte les démange. Et que font-ils pousser ? "De moins en moins de fleurs, de plus en plus de fruits et légumes", constate Hugo Plan, directeur général du groupe Plan, numéro deux européen des semences de légumes et de fleurs pour le grand public.
    http://www.lemonde.fr/vous/article/2014/06/13/quand-l-urbain-beche_4436780_3238.html

    Le bonheur est dans le pré citadin ...


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