Nous avons tenté de domestiquer certains animaux et avons échoué. Cela se produit pour plusieurs raisons. La plupart du temps, c'est parce que certains animaux se méfient tellement des humains qu'ils s'enfuiront àla  première vue. D'autres sont tout simplement trop agressifs pour être domestiqués, ce qui peut entraîner des attaques et même la mort.

Une autre catégorie d'animaux distincte est classée comme étant apprivoisée mais non domestiquée. Dans ces cas, l'animal a été élevé pour tolérer et peut-être obéir aux humains, mais il n'est pas assez sûr pour être classé comme animal domestique. Les animaux apprivoisés ont toujours leur instinct sauvage et peuvent rapidement devenir dangereux.

Le Zèbre ...

Les envahisseurs coloniaux ont eu des problèmes de transport alors qu’ils s’enfonçaient plus profondément en Afrique aux XIXe et XXe siècles.  Leurs chevaux étaient sensibles à différentes maladies et amener de nouveaux chevaux d'Europe n'était pas toujours aussi facile.

Pour résoudre ce problème, ils se sont tournés vers le zèbre, un proche parent du cheval et de l'âne,  abondant dans les plaines africaines. Les zèbres sont également immunisés contre plusieurs maladies affectant les chevaux. Cependant, toutes les tentatives de domestication du zèbre ont échoué.

Le zèbre est un animal très alerte et agressif. Il est naturellement méfiant vis-à-vis des autres animaux, y compris des humains, et il fuit au moindre soupçon de danger. C'est un coureur rapide, ce qui le rend extrêmement difficile à capturer. S'il est attrapé, il donnera de lourds coups de pied et morsures dans une tentative d'échapper.

Bien que les colons aient réussi à attraper des zèbres, ils se sont vite rendu compte que ces animaux étaient plus petits que les chevaux et difficiles à monter. En outre, les zèbres n'aiment pas être montés et deviendront agressifs au bout d'un moment, même après avoir été apprivoisés.

La nature agressive du zèbre a été attribuée à son évolution. Il partage son habitat avec des prédateurs tels que les lions, les crocodiles, les hyènes, les léopards et l'homme. C'était aussi un problème majeur avec les colons, qui craignaient que ces prédateurs soient attirés par leurs zèbres domestiqués.