• Avec un jour de retard, le mercredi des Cendres ...

    Je suis née à une époque où la question de se marier sans l'église ou de ne pas baptiser les nouveaux-nés ne se posait pratiquement pas.

    Dans ma famille nous étions tous catholiques, non pratiquants.

    Quand la question de l'école s'est posée pour moi, mon père "bouffeur de curé" baptisé !!! était toujours prisonnier et les écoles catholiques furent prêtes dès la fin de la guerre à reprendre l'enseignement avant l'école laïque, donc ma mère m'y inscrivit.

    Quand mon père revint il ne vit pas ça d'un bon oeil, mais ma mère ne céda pas, je restais à l'école des "coincs" !!!

    Bon, il n'était jamais question de religion à la maison, mais à l'école prières tous les jours, obligation de messe tous les dimanches, communion souvent avec confession avant, quelle horreur.

    Dans la famille je crois que nous n'allions qu'à la messe de minuit de Noël elle avait un côté festif à côté du religieux.

    Par contre j'ai un souvenir très fort du mercredi des Cendres.

    Nous allions à la messe, un fichu sur la tête, et je me souviens, je ne sais pas pourquoi mais tous les bancs tournaient le dos à l'autel et à un moment nous avions tous droit à cette croix de cendres sur le front.

    La religion catholique nous laisse toute liberté. Je n'ai jamais fait carême, ma mère ne retenait que de ne pas manger de viande le vendredi saint, bon le vendredi, pourquoi ? c'était toujours le jour du poisson mais il fallait toujours une pièce de viande ce jour-là pour mon père ... Il voulait fait la nique à un Dieu auquel il ne croyait pas. Cher Papa.

     

    Avec un jour de retard, le mercredi des Cendres ...


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