• C dans l'air, la plus pro des émissions truquées ...

    Les porcs, c’est dans l’air

    Par Yves Faucoup

     

    C dans l’air a traité de la révolte des éleveurs. On a eu droit à un concert classique sur le coût du travail trop élevé et sur la nécessité de transformer l’agriculture en véritable industrie avec des fermes-usines. Avec à la clé, une ironie permanente à l’encontre des "bobos" qui veulent une alimentation plus saine. Comme si elle avait la moindre compétence en la matière, Agnès Verdier-Molinié était sur le plateau. Dans le quarteron d’ultra-libéraux habitués, on appelle qui est disponible ce jour-là.

     

     C’est ainsi qu’étaient également présents Philippe Dessertine ("spécialiste" de la finance, le porc ce n’est pas sa spécialité, et ça se sent) et Jean-Marc Daniel, un peu plus connaisseur de l’économie réelle (mais qui trouve le moyen de nous annoncer, tout fier, que les agriculteurs américains consultent chaque jour sur leur PC le cours des céréales, comme si ce n’était pas déjà le cas en France). Agnès Verdier-Molinié passera son temps à consulter ses documents vite collectés avant de venir, et déroulera sa diatribe contre une agriculture "hyper-administrée", le coût du travail, les charges, les charges, les charges… Pour elle, toute cette crise est liée "au mode de financement du modèle social français". Et toc ! Elle louera une fois encore le modèle allemand. Pour tenter de convaincre les téléspectateurs qu’elle n’est pas branchée que sur sa lutte maladive contre la fonction publique, elle précise, péremptoire, d’une part qu’"une vache ça ne bouge pas" et qu’"une vache ce n’est pas une chèvre" !
    http://www.altermonde-sans-frontiere.com/spip.php?article29031

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