À l'époque romaine, le 25 décembre était considéré comme la date de la montée du soleil d'un dieu invaincu : Natalis Solis Invicti. C'était le jour de Solis novi, avec lequel, à l'ère impériale, la nouvelle année, le nouveau cycle, commençait avec un drame particulier. Ainsi, Noël solaire trouve ses origines dans la Tradition nordique aryenne.

La nuit d'hiver représentait le point le plus bas de l'écliptique, c'est-à-dire celui où le soleil, "lumière de la vie", semble se coucher, plongeant dans la terre gelée désolée, les eaux ou parmi les sombres forêts, d'où il réapparaît immédiatement dans toute sa splendeur.

Ici, une nouvelle vie naît, un nouveau commencement surgit, un nouveau début de l'année divine s'ouvre. C'est un événement ressenti à la fois par le monde et dans l'intériorité humaine. La "lumière de la vie" est ravivée. Le "héros solaire" se lève, né des eaux. Au-delà de l'obscurité et du froid mortel, une renaissance, une libération sont vécues. L'arbre symbolique du monde et de la vie s'anime d'une nouvelle force. —

Evola, 30 décembre 1941
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