• Honte à ceux qui ont laissé mourir l'hôpital public ...

    Ils sont nés pendant la guerre, parfois un peu avant, parfois un peu après, ont travaillé à la reconstruction de la France telles de petites fourmis industrieuses, ont assisté leurs parents, aidé leurs enfants – qu’ils ont parfois outrageusement gâtés, peut-être pour compenser -, ont toujours payé docilement leurs impôts et cotisé sans moufter, jusqu’à ces temps derniers où leurs pensions ont été gelées et leur CSG augmentée, il ont toujours répété avec ingénuité les incantations qu’ils entendaient à la télé, comme un mantra rassurant, une méthode Coué – notre système de santé français est le meilleur qui puisse exister ! – et, à présent, on leur refuserait d’être ventilés au motif qu’ils sont trop âgés, trop usés, qu’il faut laisser la place fissa à d’autres, plus jeunes, ayant la priorité ?

    Sans doute, nul ne pouvait prédire l’ampleur de cette épidémie, mais l’Allemagne, qui aujourd’hui s’épouvante de nos méthodes darwinistes et vient à la rescousse récupérer nos malades, n’avait pas plus de boule de cristal, de Pythie ni de Frau Irma. Pourtant, elle compte deux fois plus de lits en soins intensifs par habitant qu’en France et son nombre de décès, dans cette pandémie, bien plus modeste que le nôtre n’est pourtant pas imputable, loin s’en faut, à la « jeunesse » de sa population…
    https://www.bvoltaire.fr/quand-lallemagne-sinquiete-de-nous-voir-laisser-mourir-nos-anciens-jai-honte-de-mon-pays/

     

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