Non, les Américains et les Anglais ne sont pas les amis de la France

11 juin 2023 Manuel Gomez

Il n’est pas question ici de minimiser le courage, la bravoure, l’abnégation des soldats de toutes les nationalités qui ont participé à la libération de notre territoire national et des centaines de milliers qui sont tombés face à l’ennemi.

**Il ne faut pas non plus passer sous silence que ce D-Day du 6 juin 1944 aurait sans doute connu une réussite bien plus difficile si, dès 1943, certaines actions ne s’étaient pas produites comme le débarquement en Sicile, en juillet et en septembre de cette même année, et le front russe, à l’est, qui occupait une grande partie de l’armée allemande à partir de Stalingrad.

**Sans oublier également, en septembre 1943, la campagne d’Italie.

**Enfin, que l’avance des troupes alliées aurait été moins rapide sans le débarquement en Provence des Corps francs de l’armée d’Afrique le 15 août 1944

(...)

Quant à De Gaulle, dont il est fait souvent référence au cours de ces célébrations, il n’a pu avoir qu’une participation psychologique à cette libération, derrière son micro londonien, car il a été considéré comme quantité négligeable par l’ensemble des alliés « qui ne l’avaient même pas prévenu, ni de la date, ni du lieu de ce débarquement ». 

Rendons-lui cependant l’hommage que mérite sa clairvoyance, puisque dès la libération, il s’est opposé, seul contre tous, au programme des Etats-Unis, sur leur mainmise programmée sur l’Europe.

Est-il nécessaire de rappeler que les Américains ne participent à une guerre – qui ne menace pas leur pays – uniquement lorsqu’ils espèrent en tirer un bénéfice financier et commercial. N’est-ce pas le cas actuellement en ce qui concerne le conflit entre l’Ukraine et la Russie : ne sont-ils pas le seul pays bénéficiaire de cette guerre ! 
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