• La vie ...

    La vie ...


    La vie s’écoule, la vie s’enfuit
    Les jours défilent au pas de l’ennui
    Parti de rouges, parti de gris
    Nos révolutions sont trahies.
    Le travail tue, le travail paie
    Lee temps s’achète au supermarché
    Le temps payé ne revient plus
    La jeunesse meurt de temps perdu.
    Les yeux faits par l’amour de mai
    Sont les reflets d’un monde d’objets
    Sans rêves et sans réalités
    Aux images nous sommes condamnés
    Le fusil est des affamés
    Viennent vers nous du fond du passé
    Rien n’a changé mais tout commence
    Et va mûrir dans la violence.
    Tremblez repaires de curés
    Nids de marchands et des policiers
    Au vent qui sème la tempête
    Se récoltent les jours de fête.
    Les fusils vers nous dirigés
    Contre les chefs vont se retourner
    Plus de dirigeants et plus d’Etat
    Pour profiter de nos combats.
    Gilles Servat    


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