Le travail des enfants existe encore aujourd'hui; en fait, nous avons même écrit une liste à ce sujet. Mais en remontant l'histoire de la chrétienté (ce que nous considérerions largement comme l'Occident de nos jours), nous voyons une utilisation presque constante de jeunes garçons pour les pires emplois que nous avons à offrir. Des emplois dont les hommes adultes ne voulaient pas ou n'étaient pas équipés de la même manière (parce qu'ils étaient trop gros par exemple). Cette liste fait un voyage à travers l'histoire relativement récente pour explorer dix des pires emplois que nous avons fait endurer à nos garçons. (listverse)

Picolo ...

Ludwig Bemelmans, auteur de la série de livres pour enfants Madeline, a décrit la vie des Picolos dans son livre fantastique When You Lunch With The Emperor. Le livre parle de sa jeunesse en tant que garçon immigré d’Autriche travaillant au Ritz de New York pendant la grande dépression. Le livre raconte des histoires vivantes et miteuses du ventre du Ritz de New York où il a travaillé jeune homme pendant la Grande Dépression, après avoir émigré d’Autriche-Hongrie.

Le picolo enfant est une institution dans tous les restaurants européens. Sa tête dépasse à peine la table; ses oreilles sont rouges et se démarquent, parce que tout le monde les tire. Et quand il sera un homme, il tirera toujours sa tête rapidement d’un côté si quelqu’un de près de lui bouge soudainement, parce qu’il a toujours fait cela pour adoucir les coups qui pleuvaient sur lui du propriétaire jusqu’à la dernière femme de chambre; ils l’ont frappé la plupart du temps par habitude. Il ajoute : « [L]orsqu’on voit [...] un de ces vieux serveurs [ . . . ] appuyé sur une chaise, avec des yeux laids et sans lumière et un visage mort qui est rempli de misère et de méchanceté, on voit ce petit garçon vieilli, avec des pieds plats estropiés sur lesquels il a traîné presque jusqu’à la fin de sa vie inutile son enfance morte.Le picolo travaillait de 6h à 23h et son travail consistait à faire tout ce qui n’était pas souhaitable que personne d’autre ne voulait faire. Il a nettoyé les cendriers. Il grattait la vieille nourriture des assiettes. Il pliait les journaux, lavait la vaisselle, transportait de l’eau et passait la moitié de la journée à s’incliner devant ses supérieurs. Malgré cela, le travail du picolo n’était, pour un garçon à l’époque, pas la pire option qui s’offrait à lui comme nous le verrons. Le film king of the Hill de 1993 (sans rapport avec la série télévisée d’animation) est basé sur la vie d’un jeune garçon forcé par les circonstances à devenir un picolo. Il est considéré comme l’image la plus sous-estimée de Steven Soderbergh, elle vaut donc le coup d’œil.