remarqué que la feuille du ginkgo
dessine comme une petite robe bouffante
sur chacun de ses côtés,
comme un choix de costume automnal ce midi,
aux couleurs solaires, douces et fragiles,
de petites robes,
que le vent semble avoir gonflé
au point maintenant de les soulever
puis de les décrocher une à une de leur cintre végétal ;
les ciseaux de la lumière ont taillé les dernières finitions
au plus près du sublime,
et c’est désormais à terre que l’on peut admirer la délicate mise en volume
Pierre Cressant