• Nantes la sucrée ...

    Au milieu du 18ème siècle, Nantes comptait 22 raffineries de sucre, cet ingrédient représentant 60% des importations coloniales du port.
    Au 19ème siècle, 50% de la valeur du commerce maritime dépendait encore du sucre à Nantes. Rien ne destinait un certain Louis Say à une carrière dans le sucre puisque toute sa famille travaillait dans le textile. Pourtant après la crise cotonnière de 1813, il fut heureux de se voir proposer la reprise d'une raffinerie de sucre de canne tenue à Nantes par un certain Armand. La société Louis Say et Cie se développa au fil des années en achetant plusieurs autres raffineries en France.
    Parallélement, en 1839, l'aventure Beghin commence avec le mariage d'un certain Antoine Beghin avec la fille d'un fondateur de sucrerie dans le nord de la France. Après la mort de son beau-père, celui-ci reprendra les rennes de l'affaire et la développera, ainsi que sa descendance. En 1967, la société Beghin prend le contrôle de la société Say. Le groupe Beghin-Say sera finalement mis en vente en 2002 et racheté par deux sociétés qui, en fusionnant en 2004, devinrent le groupe Tereos, l'un des principaux acteurs du sucre sur le marché européen.
    Aujourd'hui, l'usine de Nantes puise toute l'eau dont elle a besoin dans la Loire et produit sa propre électricité. Son degré d'automatisation et de gestion rationnelle de l'énergie est tel qu'elle est l'une des usines les plus performantes du groupe Tereos. Par ailleurs, elle est la seule unité sucrière située à ce jour sur la façade atlantique.
    Un livre parait en ce moment : "L'usine bleue, sucre des îles, sucre des champs" d'Arnaud Biette.
    http://phareouest.fond-ecran-image.com/blog-photo/2012/11/28/nantes-lusine-beghin-say/

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