• Notre "amie" l'Allemagne ...

    La chimie allemande ruine l’Europe

     

    Par Fabrice Nicolino

     

    Comme ils sont sympas, ces millions de lecteurs de Bild Zeitung ! Ils refusent le moindre picotin à la Grèce, mais oublient que leur industrie chimique – Bayer et BASF – coûte bien plus cher à l’Europe que les dettes accumulées par Athènes.

     

     Qui a dit : « L’Allemagne paiera » ? Eh non, balourdin lecteur, ce n’est pas Clémenceau, mais Louis-Lucien Klotz, son ministre des Finances entre 1917 et 1920. On se souvient que l’Allemagne n’a nullement payé les dettes accumulées, celles de 14-18 comme celles de 39-45. Ce qui n’empêche aucunement les oligarques locaux de refuser toute aide à la Grèce. Mais on n’est pas là pour dire du mal des Boches, encore que. Pour mieux comprendre ce qui suit, il faut bien présenter deux monstres schleus bien que transnationaux : Bayer et BASF. Le premier a un chiffre d’affaires de 42,2 milliards d’euros, le second de 74,3 milliards d’euros (les deux en 2014). BASF est numéro 1 mondial de la chimie, Bayer son numéro 3, tout près désormais du deuxième, l’américain Dow Chemical. On rappellera par pure méchanceté que, sous la direction avisée d’Adolf Hitler, Bayer et BASF se sont fondus dans l’IG Farben, qui ouvrira en 1942 le camp Auschwitz III. Les esclaves, dont un certain Primo Levi, y produisirent massivement une essence synthétique cruciale pour le grand massacre dans les immensités russes.
    http://www.altermonde-sans-frontiere.com/spip.php?article29204

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