• Nous ne sommes plus le phare des libertés ... nous sommes aux ordres ...

    Tais-toi, Assange !

     

    Par Jean-Luc Porquet

     

    Ils n’ont pas mis longtemps pour dire non. Une heure à peine. Du jamais vu. À cette allure-là, ce n’est plus un non, c’est un niet !

     

     Une heure après donc, que Le Monde avait publié sur une pleine page une lettre de Julian Assange titrée : « Monsieur Hollande, accueillez-moi en France », l’Élysée affichait un communiqué aussi aimable qu’une porte de prison pour expliquer que non, « la France ne pouvait donner suite à sa demande », que, de toute façon, la situation du fondateur de WikiLeaks « ne présentait pas de danger immédiat », et qu’en prime « il faisait l’objet d’un mandat d’arrêt européen ». Qu’il reste donc dans les 5 m² d’espace privatif où il tourne en rond depuis trois ans !

    Citoyen australien, Assange s’est réfugié en 2011 à Londres, dans l’ambassade d’Équateur, pays qui, à la différence de la France, lui a spontanément offert l’asile. Contre lui, des plaintes déposées en Suède par deux femmes pour une sombre histoire de viol et d’agression sexuelle. Contre lui, aussi, les États-Unis, qui l’accusent d’avoir divulgué des secrets d’État – WikiLeaks, on le sait, a révélé entre autres des preuves de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité commis en Irak par les troupes américaines. Quand on sait que l’une des sources supposées d’Assange, Chelsea Manning (ex-Bradley), a écopé de 35 années de prison pour l’avoir informé, on devine le sort qui l’y attend…
    http://www.altermonde-sans-frontiere.com/spip.php?article28914

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