Le Liban est à l’image de ce que pourrait être la France demain
Au sortir de la Deuxième Guerre mondiale, il était courant de qualifier le Liban de « Suisse du Proche-Orient ». C’était un pays prospère grâce à ses banques et son commerce. Et une nation pacifique, pluriethnique et multiconfessionnelle.
Une société équilibrée toujours à la recherche de compromis
Depuis les Phéniciens jusqu’à son indépendance en 1943, le Liban cultivait une tradition de coexistence pacifique et d’entente fructueuse entre ses diverses communautés héritées de l’histoire. Un équilibre confessionnel était garanti par la Constitution. Aux chrétiens maronites, alors majoritaires, la présidence de la République. La vice-présidence était dévolue aux orthodoxes… Aux musulmans sunnites, le poste de Premier ministre. Aux chiites, celui de président de l’Assemblée nationale.
En France, la répartition ethno-religieuse des sinécures n’est pas encore officielle mais bel et bien en marche. Alors après, sunnites ou chiites, quelle différence pour ceux qui doivent les subir ?
À partir de 1975, les mahométans veulent tout le pouvoir et c’est le commencement de la fin pour le Liban
Les problèmes commencent en 1948 avec l’afflux de 450 000 réfugiés dits « palestiniens » dont les pays arabes ne veulent plus.
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