• Une ruine ...


    La ruine sait rendre visible le temps long
    qui occupe un peu partout les espaces qu’elle construit,
    et ce temps long se fissure aux jonctions des instants présents
    qui fleurissent inévitablement parmi l’illusion de l’éternel ;
    instant de couleur,
    instant de pavements,
    instant de lumière
    qui en dialogue permanent avec lui paraissent alors plus beaux qu’ailleurs ; 

    la ruine embellit l’éphémère
    qui devient fleur miraculeuse,
    fleur pariétaire parmi son tapis de pierre ;
    dialogue merveilleux entre ces deux unités temporelles
    Pierre Cressant


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique