Frits Thaulow

 Johan Frederik (Frits) né à Christiania (Norvège) le 20 octobre 1847 et mort aux Pays Bas le 5 Novembre 1906 , est un peintre impressionniste norvégien. Frits Thaulow avait épousé la belle-sœur de Paul Gauguin.
Il semble avoir adoré les ponts.

Dipladénia est le nom vernaculaire d'un arbuste appelé Mandevilla sanderi, originaire du Brésil. Très peu adapté à la culture en pleine terre sous les climats français métropolitains, sauf peut-être en Corse littorale.
Cet arbuste sarmenteux et quasiment grimpant nécessite une aide pour se fixer lorsqu'il est jeune ; ensuite, ses vrilles lui permettent de s'attacher plus facilement.

La plante a un magnifique feuillage vert foncé brillant et c'est surtout sa floribondité exceptionnelle qui en fait un élément de décor d'une beauté inégalable. Les fleurs, blanches roses ou rouges selon les cultivars, sont en forme de trompette à gorge jaune mais ne sont pas parfumées. Elle éclosent d'avril à novembre, en continu et durent quelques jours sur la plante.

La croissance des dipladénias est rapide, voire très rapide en pleine terre. Magnifique en potées, elle décore les terrasses et les vérandas ensoleillées pourvu que l'atmosphère soit maintenue vraiment humide ; il faut donc bassiner (asperger d'eau à température ambiante) tous les jours voire 2 fois par jour, faute de quoi le dipladénia attire fortement les cochenilles et les araignées rouges ! Ce bassinage est plus important que l'arrosage car il faut laisser la terre sécher un peu entre deux arrosages. Un peu d'engrais est nécessaire de mai à octobre, la terre de plantation et l'arrosage doivent éviter le calcaire.

Eviter de déplacer la plante si elle est en pot, elle n'aime pas ça du tout !

BON ANNIVERSAIRE à ...

Galilée (Galileo Galilei), l'astronome pisan, aurait eu ce matin l'âge modeste de 468 ans, SM Louis de France 15^ème du nom en aurait couronné 302, le très controversé Louis Renault aurait eu un anniversaire chevronné de 135 bougies mais de cire, le grand et malchanceux coureur cycliste Antonin Magne en aurait soufflé108 et l'architecte brésilien Oscar Niemeyer en aurait mouché 105.

Georgette Lemaire a aujourd'hui 69 ans, Yves Cochet est encore vert pour ses 66 ans, Marisa Berenson fête 65 années pendant qu'Axelle Red (Fabienne Demal)  en célèbre 44 et la sublime Rachida Brakni 35.

Le bonheur ce n'est pas de rendre heureux l'autre,
c'est de se rendre heureux soi-même et de l'offrir à l'autre.

"À la Saint-Claude, regarde ton seau, tu ne le verras pas plus haut."

Mais aussi :

"A la mi-février, la merlette doit couver."

Bon, si elle couve, la merlette, c'est parce que quoi donc, hein ? Parce que le merle l'a ... euh ... merlée ? Faut rappeler que c'était la saint Valentin, hier ; chez les merles aussi, finalement, voila une info importante ! Et chez les humains, par contre, le lendemain de la saint Valentin, le seau est plein. Ah, bravo, c'est du propre.

Hier, dans le film "Las Acacias" dont je vous ai parlé, le routier buvait ce truc sans arrêt ... et google a fait le reste !

Le maté ou chimarrão est une infusion traditionnelle issue de la culture des indiens Guaranis consommée en Argentine, au Chili, au Paraguay, en Uruguay, au Brésil méridional, au Proche-Orient, au Liban, Syrie et de plus en plus en Turquie. Le conteneur utilisé pour la préparation du maté est une part très importante de la culture de ces pays où il n'est pas rare de voir des personnes boire le maté dans la rue. En Syrie, la boisson est préparée dans un simple verre comme pour un thé.
La plante utilisée, la yerba maté (Ilex paraguariensis), parfois appelé « thé du Paraguay », « thé des Jésuites » ou « thé du Brésil », est une espèce sud-américaine du genre llex (comme les houx) et dont les feuilles, que l'on torréfie et pulvérise, fournissent, infusées dans l'eau chaude, une boisson stimulante, aux effets semblables à ceux du café ou du thé.
Le mot maté utilisé dans les pays hispanophones vient du quechua mathi, qui désigne une sorte de calebasse, récipient traditionnellement utilisé pour boire le maté et toujours utilisé.
Cette boisson est donc préparée comme du thé ret c'est le petit tuyau qui est muni d'un filtre qui permet de le boire facilement.

Quand nous allions en vacances là-bas, comme nos amis habitaient de l'autre côté du Tage, face à Lisbonne, nous choisissions souvent la région de Sésimbra pour pouvoir profiter facilement les uns des autres. C'était  beaucoup de voyages, une trentaine de kilomètres nous séparaient souvent, mais pas de très bonnes routes, à l'époque, mais nous étions jeunes, rien de nous dérangeait. Quand on allait, à l'époque, d'Almada à Sésimbra, il fallait passer par une petite ville qui s'appelle Azeitaõ ... et quand on passait à Azeitaõ, nous nous arrêtions tout le temps par gourmandise. Dans cette petite ville il y avait des celliers magnifiques où nous avons fait une fois une dégustation délicieuse

et un peu plus loin, un petit troquet qui ne payait pas de mine ... genre un peu avant-guerre, mais très frais à l'intérieur. Et là, à une petite table en formica, nous commandions des tortas d'azeitaõ et un verre de Moscatel ... et le roi n'était plus notre cousin ...Le Paradis a toujours ses petites entrées au Portugal.

En ce temps-là, St Jean de Bouguenais (qui devint St Jean de Boiseau) était un petit port de Loire et ses habitants se composaient en grande partie de pêcheurs. Mais à la saison, on y coupait aussi des roseaux ... je vous en parlerai une autre fois.
Le soir, à la veillée, on se racontait des histoires de loups garous, de feux-follets ... frissons garantis.
Pour se rendre du village de la Télindière au bourg de St Jean, il fallait emprunter une route déserte et au creux du vallon, vous aviez un délicieuse petite chapelle du XVème siècle, N.D. de Béthléem, ce lieu, toujours très beau, était la nuit le rendez-vous des loups garous. Personne ne s'y serait aventuré la nuit.
Un soir de veillée, justement, Rosette, une estrangère à la région se moqua de tous ces gens qui avaient peur la nuit et elle s'écria : "Mais que voulez-vous qu'il m'arrive, si je décide d'y aller ?" Tout le monde de se récrier ...
"Je n'ai pas peur, dit-elle, je vais y aller. Pour bien vousle  prouver je sonnerai la cloche de la chapelle".
Elle se vêt chaudement et file.  Au bout d'un certain temps, on entend la cloche de la chapelle, un coup, deux, trois ... alors l'attente de son retour commenca.  Au bout d'un certain temps, un groupe d'hommes se décida à aller voir. Ils arrivèrent à la chapelle sans croiser Rosette. Ils appellent, ils arrivent à la chapelle ...  Dans la chapelle, les sabots de Rosette près de la corde ... c'est tout ce qu'on retrouva de la malheureuse ... Avait-elle été victime des loups garous ?

Hier soir j'ai regardé un film étrange. Un film où il ne se passe rien. Seul le temps a passé vite parce que c'était vrai et beau.
Ce film s'intitule "Les acacias" un road-movie argentino-espagnol.
Un routier, Ruben, conduit un camion qui transporte des troncs d'arbres. Il accepte de conduire à Buenos-Aires une jeune femme Jacinta. Le hic, elle arrive avec un bébé de 5 mois. Ils roulent, il est agacé, elle perdue. C'est froid. Il faut s'arrêter quand le bébé pleure. Puis, petit à petit, cet homme, à partager cette étroite cabine avec cette jeune femme douce et sans complication, il va s'humaniser, se raconter, l'écouter, lui sourire ... puis l'aimer ... puis oser lui dire qu'il aimerait lui faire voir une région de l'Argentine qui est si belle, avec la petite et elle va dire oui ... Une vie commence.
Des acteurs ? inconnus, pas de maquillage, pas de bling-bling ... deux vies simples ... le regard de cette petite fille sur cet inconnu est d'une beauté.