• Rugissons camarades ...

    Du ci-devant Rugy

    Par Antoine Perraud

     

    Même s’il n’est ni responsable ni coupable de sa particule, François de Rugy s’avère le premier représentant de la noblesse française à présider la chambre des députés depuis 1875 – la France hésitait alors entre monarchie et République. Comme aujourd’hui ?...

     

     François de Rugy fait converger sur soi-même, à son corps défendant et plus que de raison, une foultitude de symboles : il y a embouteillage sémiotique sur sa personne ! D’abord et avant tout, la prime offerte – sous la forme du perchoir et de l’hôtel de Lassay afférent – à la traîtrise en politique considérée comme une vertu cardinale en ces temps nouveaux qui s’ouvrent : le sens de l’adaptation. Les convictions (de gauche) sont désormais ineptes et infécondes si elles ne sont pas accompagnées d’un parachute idoine, c’est-à-dire si elles ne s’avèrent pas à géométrie variable. Monsieur de Rugy incarne donc la cohérence souhaitable de la méduse portée par les flots. Que les saumons ringards qui s’épuisent à remonter le courant sachent s’en inspirer ! La fidélité, la sincérité, la franchise, la constance, bref la droiture – de gauche ! – sont passées de mode. Qu’on se le dise : le nouveau président de l’Assemblée Nationale en est le symbole (sur)vivant.
    http://www.altermonde-sans-frontiere.com/spip.php?article34993

    Rugissons, camarades ...


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