Sören fuyait ces bruyants attroupements humains que les faibles d’esprits confondaient selon lui avec la vie.

Ce qu'il voyait dans la foule excitée, c'était un charnier dont s'exhalent comme une puanteur les plus bas instincts ; une insulte à l'âme, une impasse pour l'intelligence, un caillot dans l’artère qui mène à Dieu.

Au vacarme étouffant des masses intranquilles, il opposait les vastes étendues d’une solitude choisie.

Un calme immense enveloppait ses jours comme un voile idéal derrière lequel l’étude et la rêverie se mêlaient tels deux amants sublimes.
Ariya S.

Je sais que je bouscule beaucoup de gens à parler de mon amour de la solitude.
D'abord c'est une solitude accompagnée : Jacadi et ordi.
C'est une solitude "entourée" mais chacun respectant mes plages seules très nombreuses.
C'est une telle force, pas de manque, pas de sentiment d'abandon, pour moi une plénitude.
Depuis le mercredi d'avant Noël où je me suis testée "covid", puis cette satanée grippe, je n'ai vu que ma fille et mon petit fils, qui veillent sur moi, j'ai été très seule aussi, par nécessité et je suis contente de vous retrouver, mais j'aime la solitude, comme "Sôren" que je ne connais pas lol