• Hier soir, sur France 5, une émission sur la Loire, je ne pouvais pas rater cela. Nous avons commencé par Saumur, le Cadre Noir, ces chevaux magnifiquement dressés, j'ai eu l'occasion de voir leur spectacle. Magnifique. Les caves, dans les anciennes carrières. Les villages troglodytiques enterrés où s'installent des originaux ou des communautés. Angers et sa douceur, la descente de la Loire en Toue cabanée ... Nantes, bien sûr, la belle ... Son passé, le château, la cathédrale et les vieux quartiers, son avenir ? l'éléphant à la place des chantiers qui furent longtemps un autre avenir que je préfèrais. La descente jusqu'à Saint-Nazaire sur le Bélem. Un petit arrêt à Trentemoult, ses terrasses et le restaurant La Civelle où je tente d'aller le plus souvent, c'est bon et le décor est très très agréable ... la petite poëllée royale ... à se mettre à genoux. Pour terminer St Nazaire et l'émotion particulière de la base sous marine ... cette guerre qui se rappelle ..  pour finir,  Pornic, sur la côte aux pêcheries ... Un propriétaire nous a reçu dans sa cabane de pêche ... le pied ... un petit nid douillet relié à la côte par une fragile passerelle ... j'ai adoré !

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    J'ai croisé cette photo de pavots qui ont fini leur floraison et qui sont à mijoter leur petit sac à graines et je me suis dit : "Quelle originalité et quelle élégance !" Cette année la floraison des pavots a été magnifique, elle a mis beaucoup de joie dans mon jardin, qui je l'avoue, est un peu fou cet été, ce qui aide à supporter les caprices des saisons. J'en ai de deux couleurs, un joli rose assez vif et un autre rose tirant sur le mauve. J'en ai eu des roses pâles doubles mais il ont disparu. L'an prochain, ma jardinière va me mettre des graines de grands coquelicots ... J'ai cueilli de ces poches à graines, sêchées, une fois que les graines se sont semées au vent, et ajoutées à quelques ombellifères ou graminées sêches, ça donne un joli résultat ... Ne boudons pas les joies de la vie !

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    La nuque d'un lecteur debout au fond
    Son profil gauche
    Mâchoire serrée
    Concentration massive
    Il s'apprête à changer de siècle
    là, sous mes yeux
     
    Sans bruit
    J'ai toujours pensé
    que c'était le livre qui franchissait
    les siècles pour parvenir jusqu'à nous
    Jusqu'à ce que je comprenne
    en voyant cet homme
    que c'était le lecteur qui fait le déplacement
     
    Ne nous fions pas trop à cet objet couvert de signes
    que nous tenons en main
    et qui n'est là que pour témoigner
    que le voyage a bien lieu.
    Dany Laferrière
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  • En architecture, une gargouille est une pierre sculptée grotesque, le plus souvent en granit, avec un bec conçu pour transporter de l'eau d'un toit et à l'écart du côté d'un bâtiment empêchant ainsi l'eau de pluie de couler sur les murs de maçonnerie et de provoquer l'érosion entr les pierres.
    Elles sont souvent étranges, bizarres, désagréables ou tout simplement laides. Elles ont surplombé nos villes et villages depuis des siècles, depuis si longtemps qu'il ne faut pas oublier qu'elles ont un sens et un but. Faites un tour du monde étrange des gargouilles.

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  • Les lacs, les prairies, les îles et d'autres paysages ont une forme très irrégulière vus de dessus. Cependant, certains d'entre eux ont des formes intéressantes et au-dessus de ces endroits sont souvent organisés des vols d'avion. Heart-shaped paysages (naturels et artificiels) sont assez rares et très populaire parmi les photographes professionnels et les touristes.

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  • L'âge d'or du dirigeable pour passagers s'est arrêté brusquement, le 6 mai 1937, lorsque le Hindenburg brûla dans le ciel nocturne de Lakehurst, New Jersey. Le public perdit la foi dans le zeppelin comme un mode transport non sécurisé.
    Mais pour les trois premières décennies du 20e siècle, une extraordinaire variété de ballons, d'avions et de planeurs se partagent le ciel. Ces photographies et cartes postales illustrent l'histoire de ces véhicules curieux aérostatiques, avant et après le Hindenburg. Bien qu'il n'y ait pas d'information précise sur le propriétaire des cartes postales, il peut avoir été Arthur Frederick Daubeney Olav Eveleigh-de-Moleyns, mieux connu du grand public comme Ventry Seigneur.

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  • cul-de-poule.jpgEt bien non, ce n'est pas libidineux du  tout ; il ne s'agit ici ni une déviance sexuelle, ni un acte de barbarie animalier, mais bien de terminologies de cuisine !
    Le cul de poule est un récipient en métal  en demi-sphère et sans fond plat**, genre saladier, pour préparer les mélanges ou "appareils" destinés à la cuisson et le cou de girafe est un mixeur (à long cou) pour soupe adaptable en fouet mécanique.
    Cette pratique pré-culinaire est donc tout à fait avouable et bien pratique.
    Petite poule, ne t'inquiète donc pas, il ne t'arrivera rien de fâcheux, cette fois-ci.


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  • "Une touffe de perce neige qui s'acharne à pousser à travers une
    plaque de béton.
    Oui, des signes comme celui-là, la certitude d'être accompagnée
    d'un amour invisible, voilà ce qui doit me suffire.
    Les préambules à cet amour étant la capacité de reconnaître
    la joie où elle se trouve ...
    Françoise Lefèvre
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  • Je ne suis pas, Messieurs, de ceux qui croient qu’on peut supprimer la souffrance en ce monde, la souffrance est une loi divine, mais je suis de ceux qui pensent et qui affirment qu’on peut détruire la misère. Remarquez-le bien, Messieurs, je ne dis pas diminuer, amoindrir, limiter, circonscrire, je dis détruire. La misère est une maladie du corps social comme la lèpre était une maladie du corps humain ; la misère peut disparaître comme la lèpre a disparu. Détruire la misère ! Oui, cela est possible ! Les législateurs et les gouvernants doivent y songer sans cesse ; car, en pareille matière, tant que le possible n’est pas le fait, le devoir n’est pas rempli.

    La misère, Messieurs, j’aborde ici le vif de la question, voulez-vous savoir où elle en est, la misère ? Voulez-vous savoir jusqu’où elle peut aller, jusqu’où elle va, je ne dis pas en Irlande, je ne dis pas au moyen-âge, je dis en France, je dis à Paris, et au temps où nous vivons ? Voulez-vous des faits ? Mon Dieu, je n’hésite pas à les citer, ces faits. Ils sont tristes, mais nécessaires à révéler ; et tenez, s’il faut dire toute ma pensée, je voudrais qu’il sortît de cette assemblée, et au besoin j’en ferai la proposition formelle, une grande et solennelle enquête sur la situation vraie des classes laborieuses et souffrantes en France. Je voudrais que tous les faits éclatassent au grand jour. Comment veut-on guérir le mal si l’on ne sonde pas les plaies ?
    oici donc ces faits : Il y a dans Paris, dans ces faubourgs de Paris que le vent de l’émeute soulevait naguère si aisément, il y a des rues, des maisons, des cloaques, où des familles, des familles entières, vivent pêle-mêle, hommes, femmes, jeunes filles, enfants, n’ayant pour lits, n’ayant pour couvertures, j’ai presque dit pour vêtements, que des monceaux infects de chiffons en fermentation, ramassés dans la fange du coin des bornes, espèce de fumier des villes, où des créatures humaines s’enfouissent toutes vivantes pour échapper au froid de l’hiver. Voilà un fait. En voici d’autres : Ces jours derniers, un homme, mon Dieu, un malheureux homme de lettres, car la misère n’épargne pas plus les professions libérales que les professions manuelles, un malheureux homme est mort de faim, mort de faim à la lettre, et l’on a constaté après sa mort qu’il n’avait pas mangé depuis six jours. Voulez-vous quelque chose de plus douloureux encore ? Le mois passé, pendant la recrudescence du choléra, on a trouvé une mère et ses quatre enfants qui cherchaient leur nourriture dans les débris immondes et pestilentiels des charniers de Montfaucon !
    Eh bien, messieurs, je dis que ce sont là des choses qui ne doivent pas être ; je dis que la société doit dépenser toute sa force, toute sa sollicitude, toute son intelligence, toute sa volonté, pour que de telles choses ne soient pas ! Je dis que de tels faits, dans un pays civilisé, engagent la conscience de la société toute entière ; que je m’en sens, moi qui parle, complice et solidaire, et que de tels faits ne sont pas seulement des torts envers l’homme, que ce sont des crimes envers Dieu ! Voilà pourquoi je suis pénétré, voilà pourquoi je voudrais pénétrer tous ceux qui m’écoutent de la haute importance de la proposition qui vous est soumise. Ce n’est qu’un premier pas, mais il est décisif. Je voudrais que cette assemblée, majorité et minorité, n’importe, je ne connais pas, moi de majorité et de minorité en de telles questions ; je voudrais que cette assemblée n’eût qu’une seule âme pour marcher à ce grand but, à ce but magnifique, à ce but sublime, l’abolition de la misère ! Et, messieurs, je ne m’adresse pas seulement à votre générosité, je m’adresse à ce qu’il y a de plus sérieux dans le sentiment politique d’une assemblée de législateurs ! Et à ce sujet, un dernier mot : je terminerai là. Messieurs, comme je vous le disais tout à l’heure, vous venez avec le concours de la garde nationale, de l’armée et de toutes les forces vives du pays, vous venez de raffermir l’État ébranlé encore une fois. Vous n’avez reculé devant aucun péril, vous n’avez hésité devant aucun devoir. Vous avez sauvé la société régulière, le gouvernement légal, les institutions, la paix publique, la civilisation même. Vous avez fait une chose considérable... Eh bien ! Vous n’avez rien fait !

    Vous n’avez rien fait, j’insiste sur ce point, tant que l’ordre matériel raffermi n’a point pour base l’ordre moral consolidé ! Vous n’avez rien fait tant que le peuple souffre ! Vous n’avez rien fait tant qu’il y a au-dessous de vous une partie du peuple qui désespère ! Vous n’avez rien fait, tant que ceux qui sont dans la force de l’âge et qui travaillent peuvent être sans pain ! tant que ceux qui sont vieux et ont travaillé peuvent être sans asile ! tant que l’usure dévore nos campagnes, tant qu’on meurt de faim dans nos villes tant qu’il n’y a pas des lois fraternelles, des lois évangéliques qui viennent de toutes parts en aide aux pauvres familles honnêtes, aux bons paysans, aux bons ouvriers, aux gens de cœur ! Vous n’avez rien fait, tant que l’esprit de révolution a pour auxiliaire la souffrance publique ! Vous n’avez rien fait, rien fait, tant que dans cette œuvre de destruction et de ténèbres, qui se continue souterrainement, l’homme méchant a pour collaborateur fatal l’homme malheureux !

    Victor Hugo


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  • C’est inouï le nombre de gens qu’il faut chasser de sa route pour qu’ils ne viennent pas piétiner les joies minuscules d’une journée.
    Françoise lefèvre
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