La femme seule ne doit qu'à elle-même le compte de ses jours.
Elle s'habille pour elle, sort à sa guise, rentre à son gré, dispose comme il lui plaît de son temps, de son coeur et de son téléphone.
Elle n'a jamais besoin de mentir, ni d'inventer.
Germaine Beaumont

Mais il faut se méfier tout de même, camarades
Il tient le coup, le capital

On sait bien, grâce à vous
Il en a pris un bon coup
Mais tout de même, il tient le coup, camarades…

Méfiez-vous… méfiez-vous… méfiez-vous
Il est dur, rusé, sournois…le capital

Il vous passera la main dans le dos
Pour mieux vous passer la corde au cou
Méfiez-vous
Défendez-vous
Il est malin le capital, camarades
Il a plus d’un tour dans son sac

Méfiez-vous, camarades

Elle n’est pas tricolore, non plus
Elle est rouge la vie…

Jacques Prévert

Une petite estrade, l'orchestre s'installe dans les rires.
Les danseurs arrivent, la foule se rassemble.
Des voisins, des amis, des badauds,
On fera connaissance pendant la nuit.
Des tables sur treteaux, avec des nappes blanches, des jus de fruits, et du mousseux.
Les chips volent et les sourires brillent.
Les premières notes s'élèvent, un air se dessinent et les couples se forment.
Des époux, des fiancés, des amants.
Un sourire, une invitation, un regard long.
Le frisson sous la peau, une langueur qui envahit, une faiblesse dans les jambes.
Toute la nuit enlacés, la chaleur des mains sur la chair, intensité des regards.
Douceur des lèvres dans les baisers.
Coup d'oeil amusés et ignorés des voisins.
La musique qui s'egrenne, la tête qui tourne un peu.
Les aiguilles de l'horloge qui avancent doucement et l'orchestre fatigué.
Dernière danse dans les lueurs de l'aube.
Un au-revoir ...
Un début, une fin ?
Rendez-vous est pris pour l'après-midi ...
Alors qui sait ?

C’était un grand sculpteur que le Grec Praxitèle.
La légende pourtant nous raconte qu’un jour,
Voulant faire une coupe et ne rien mettre autour,
Il ne vit point de forme assez pure pour elle.

Mais le soir, fatigué de son travail rebelle,
Comme il baisait un sein façonné par l’amour,
Tout à coup il trouva. Ce bouton ! ce contour
Et la coupe naquit sur ce parfait modèle.

La femme dont la gorge avait un tel dessin
Qu’on moula l’idéal aux rondeurs de son sein,
Cette déesse en chair, comment se nommait-elle ?

Nul ne le sait. Mais grâce au sculpteur, à l’amant,
La coupe a survécu dans sa forme immortelle,
Et sa beauté demeure impérissablement.
Jean Richepin

Petite
rose
Roselette
à certains moments,
vous me semblez
petite et nue
il semble
que je pourrais vous cadrer
dans une de mes mains,
et que je vous serrerais très fort
pour vous porter à ma bouche,
mais
tout à coup
mes pieds touchent vos pieds, et ma bouche vos lèvres:
vous avez grandi,
vos épaules se dressent comme deux collines,
vos seins se promènent sur ma poitrine,
mon bras peut sans peine encercler
la fine  ligne de votre taille:
dans l'amour vous vous ouvrez comme l'eau de mer:
Je peux à peine mesurer la grandeur du ciel dans vos yeux
et je me penche vers votre bouche pour embrasser la terre.
Pablo Neruda

Le marketing ne date pas d'hier, dès 1668 les apothicaire rendaient leur pilules plus attractives en les habillant d'un revêtement sucré et/ou coloré de préférence argenté ou doré ; un médicament aussi mauvais soit-il au goût devenait, ainsi, plus agréable à avaler.
Tout en acceptant cette astuce, la clientèle n'est pas dupe et cette expression devient métaphore :
Faire avaler critiques, trahisons et autres sous couvert de paroles hypocrites, 
Couvrir de flagorneries de bas étage pour masquer amertume et vilenie,
Flatter une personne pour lui faire faire quelque chose qu'elle répugne à faire,
Tenir des paroles mielleuses bien que non pensées,
Enjoliver quelque chose de désagréable pour le rendre attirant.
Bref cette allocution est une publicité mensongère, ne pas dorer la pilule est exercice de transparence et signifie dire, sans fard, la vérité.
Après Coco Chanel (ceux et celles qui aiment faire la crèpe sur la plage pour affiner leur bronzage peuvent la remercier, c'est elle qui a lancé cette mode ; avant le bronzé n'était que celui qui travaillait dans les champs), se faire dorer la pilule signifie se faire bronzer sa peau blanche comme un cachet d'aspirine...
J'espère avoir fait passer la pilule qu'elle soit dorée ou non !

Wang Yiguang (en chinois: 王 沂 光; pinyin: Wang Yíguāng) est un peintre chinois moderne remarquable pour ses peintures tibétaines de personnes volantes, de yaks et de moutons.
Wang Yi Guang est né en Yimeng région du mont du Shandong, en Chine. Il est un jeune frère d'un autre peintre remarquable, Wang Yidong (王 沂 东). [1] [2] [3] Il est diplômé de l'Académie centrale des Beaux-Arts de Pékin en 1990. Il a participé à diverses expositions nationales et internationales et les foires d'art à Beijing, Guangzhou, Tokyo et Hong Kong. Wang Yi Guang travaille actuellement en tant que designer créatif pour la Société de Construction de Chine du chemin de fer.
En 2002, il a travaillé sur le plateau du Qinghai - Tibet de chemin de fer. Le peintre a été frappé par la "beauté humble" du Tibet.

C'est la pince spéciale et idéale qui est capable d'être utilisée dans tous les foyers. Elle ressemble à une paire d'ailes d'ange.  Elles peuvent être utilisées à tout. Pour votre commodité, vous pouvez les utiliser pour votre cintre, celui qui vient de la blanchisserie, vous pouvez accrocher tous vos vêtements sur ces cintres ordinaires, ils deviendront jolis. Ces ailes veilleront sur vous et votre linge ... 

Tamas Gaspar est un illustrateur hongrois doté d’un formidable style qui lui est propre. Ses créations assez variées font souvent la part belle à l’humour. Et quand une oeuvre n’est pas centrée sur l’humour, elle contient bien souvent un élément humoristique plus ou moins caché dans la composition.