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La fraîcheur est là ... la nuit sera bonne !
«Par la fenêtre, une sorte de petite chose noire est montée vers le ciel.
Un oiseau, probablement.
Cela pourrait aussi être l'âme de quelqu'un qui s'envole vers l'autre bout du monde ».
Haruki Murakami
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Un train déraille. L'enquête dira si malveillance ? vétusté ? Il n'empêche que dans ce drame des humains ??? on essayé de dévaliser d'autres humains dans la détresse ou dans l'aide.
La moindre catastrophe, après évacuation, il faut contiuier à surveiller car les vautours attendent de pouvoir piller.
Un voisin, troisième fois que sa maison est visitée en une année. Il a mis une alarme ... ça a déclanché la fuite des derniers voleurs. Ils sont repassés, ont mis un mot dans sa boite "La prochaine fois qu'on passe, si ton alarme sonne, on te casse la gueule".
En face de chez moi un jeune couple, elle aveugle avec chien. Derrière leur maison ils ont installé une piscine semi-rigide, l'autre jour ils l'ont trouvé fracassée et vidée ... il faut déjà savoir qu'ils en ont une.
Mes enfants, en Bretagne, avaient 3 ou 4 moutons dont un petit de l'année ... ils viennent tous d'être volés ... faut-il stigmatiser ?
Ca devient infernal cette folie prédatrice qui se développe ...
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Sensation de voler
Le vent m'arrache les yeux
Je crois entendre des abeilles en colère
Puissance des machines
L'autoroute se précipite sous moi
Course à travers la nuit
Les frissons de l'air du soir sur ma peau
Même mes jambes sont brûlantes
La chaleur pénètre mes jeans
Je peux sentir battre mon coeur
La route résonne
Vibrations à haut régime
Les miroirs sont inutiles
Je me penche dans une courbe
Rien ne peut me rattraper ce soir.
jbz
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Si vous le voulez,
Je serai une partie de vos ténèbres ...
le bois de santal de votre parfum,
une faible riff de saxophone
qui roulera au-dessous d'une voix
qui connaît le chemin de votre âme.
Si vous le voulez,
Je serai une main à votre poignet, un baiser
à votre gorge, je serai le goût
de vos propres désirs,
s'attardant au coin de vos lèvres,
au cœur de votre obscurité.
Peregrine
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La brise vagabonde a caressé les fleurs.
Je t’écoute de tout mon cœur,
Chant du premier matin du monde.
Ivresse matinale,
Rayons naissants, pétales
Tout poissés de liqueur…
Cède sans trop attendre au conseil le plus tendre
Et laisse l’avenir doucement t’envahir.
Voici que se fait si furtive la tiède caresse du jour
Que l’âme la plus craintive s’abandonnerait à l’amour.
André Gide
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C'est extra, Avec le temps, Jolie môme, Ni Dieu ni maître ... Tous ces titres, c'est lui l'anarchiste aux longs cheveux blancs. Léon Ferré né le 24 Août 1916 à Monaco mort le 14 juillet 1993, en Toscane. Entre les deux, une vie et des choix multiples.
Vingt ans après sa disparition, entre rumeurs, vérités et mensonges, il demeure, comme il l'a dit lui-même qu'il est né une deuxième fois en 1950.A l'époque, diplôme de sciences politiques, il cherche à placer ses chansons et sa musique. En vain. C'est la dèche. Ferré est sur le point de tout lâcher quand il rencontre Madeleine, ma mère, raconte Annie Butor, dans "Comment voulez-vous que j'oublie ?".
Coup de foudre." Un amour fusionnel, fait d'admiration réciproque" pourquit Annie. Elle a 5 ans lorsqu'elle découvre "un homme avec une allure à faire peur, qui roule les "r" et n'a pas une jolie voix"
"Ma mère l'a fait changer, l'a chouchouté, l'a fait quitter son piano. Elle le faisait répéter, à la maison. Ils s'engueulaient, me faisaient peur". Le papillon Ferré sort de sa chrysalide.
Le jour, Madeleine fait le siège des interprètes du moment, pour qu'ils chantent ce qu'il écrit la nuit. Deux cents chansons entre 1950 et 1968.
En 1959, ils achetèrent le fort Duguesclin entre Cancale et St Malo.
Parmi elles, celle avec laquelle Ferré devient Ferré, qui fait frissonner quand il chante que la mélancolie c'est un désespoir qu'a pas les moyens, Ferré qui apostrophe "madame la misère, écoutez le tumulte qui monte des bas-fonds". C'est le succès, enfin.
"C'était quelqu'un de soumis, il criait d'autant plus fort qu'il était timide, raconte Annie Butor qui au passage veut faire taire une rumeur qui court :"J'ai lu plusieurs fois que ma mère l'avait empêché de chanter "Les Anarchistes" en public. C'est faux, elle était encore plus anarchiste que lui"
En 1968, Léon s'échappe et part fonder une famille en Toscane.
Une autre vie, une autre oeuvre. Il écrit de longs poèmes qu'il accompagne avec un orchestre philarmonique. "Avec le temps, va tout s'en va". Pas tout à fait. Ses chansons, ses coups de gueule, son immense tendresse, son invention verbale, ses mélodies, un univers dense, multiple, grandiose, eux, restent bel et bien.
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La chitine, inscrite dans la carapace des crustacés, n'a pas son pareil pour rendre un shampoing intelligent ». Elle lui transfère un pouvoir démêlant, qui rend le cheveu lisse et brillant. L'industrie cosmétique s'en ébouriffera.
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Retour sur cette installation hors du commun «Skywalk » situé au sommet du Grand Canyon dans l’Etat de l’Arizona aux USA. Ouverte en mars 2007, cette passerelle en forme de fer à cheval propose un plancher de verre, permettant de marcher au dessus du vide. De belles photographies à découvrir dans la suite.
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Henrietta Shore naît en 1880 dans une riche famille de Toronto, Canada. Dès l'âge de 13 ans elle s'intéresse à la peinture. Après des études à Toronto, New York et Londres, elle voyage le long de la côte Ouest et s'installe en Californie du Sud en 1913. En 1920 elle s'installe à Los Angeles où elle devient l'une des fondatrices du Modern Art Society avec qui elle expose plusieurs années. En 1921 elle obtient la citoyenneté américaine. Un voyage de six mois au Mexique en 1927 marque un tournant dans sa vie et son art. Elle se lie d'amitié avec Diego Rivera et José Clemente Orozco. En 1930 elle s'installe à Carmel à côté de Monterey et reprend une collaboration avec le photographe Edward Weston qu'elle a rencontré dans les années 20. Sans le sou, elle passe les dernières années de sa vie dans un hôpital psychiatrique de l'Etat de San Jose où elle décède en 1963.
Women of Oaxaca (1928), Henrietta Shore Life (1921), Henrietta Shore Caribbean (1925), Henrietta Shore Autoportrait, Henrietta Shore
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Bousies, petit village du Nord. Particularité de celui-ci parmi tant d’autres : on y trouve l’une des cinq A.C.C.A. créées dans le département.
A.C.C.A. : késako ? Association communale de chasse agréée. Comme son nom l’indique, il s’agit d’un groupement sous forme associative d’individus prenant plaisir à semer la mort au sein de la faune sauvage, et bien plus souvent au sein de la faune d’élevage relâchée quelques instants avant le carnage programmé du dimanche. Association agréée s’il vous plaît. Agréée par qui ? En l’occurrence par le Préfet, ma petite dame. Autrement dit par le représentant local de l’État. Ledit représentant délivre donc, au nom de la nation, un agrément qui témoigne que l’association de chasse est reconnue comme sérieuse, organisée, respectueuse des consignes de sécurité, de l’environnement, de la tranquillité du voisinage, de la liberté de conscience de celles et ceux qui préfèrent voir un animal vivre que criblé de plombs.
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