• Tristesse au canal de l'Erdre ...
    Où donc est le bel Erdre ? — Sous un tunnel. — Tant pis ! (Ubu-z-aurait dit : M…) — Un canal assoupi le remplace, et je l’aime, dans sa lente langueur d’eau longue où les toueurs et chalands ont la flemme.
    Las ! cet enjoué ton ne convient à ces tristes convoyeurs, sur l’eau lisse, de thon ou de coton.
    Mélancolie, ô mère de toutes mes pensées ! Richesses et misères frissonnent renversées,
    leurs images du moins, dessus l’onde que glace un vieux soleil chafouin sorti de nues qui passent.
    Richesses des usines ! Misère des foyers ! Ce canal assassine mon vieux cœur ouvrier.
    Vieux soleil et vieux cœur, entendez-vous quand même pour aimer ces lueurs d’un canal miroiteur où je me mire, blême.
    Paul FORT, Ballades Nantaises

    Il chante Nantes ...


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  • Je me promenais dans mes sites habituels, sur le net, et je tombe sur un artiste du bois que j'ai trouvé fortement original. Ce qu'il fait m'a plu ... une haute idée de la récupération ... il s'appelle Piet Hein Eek
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Piet_Hein_Eek
    Il récupére toutes sortes de bois jetés. Par exemple il ira dans un vieil immeuble et récupère toutes les portes et boiseries et avec le collage dont il a le secret il va en faire des merveilles.
    Je vous encourage à aller sur google et à chercher son travail ... c'est chaleureux et très original, pas pour meubler une pièce, mais pour un meuble, comme un bijou qui fera briller tout le reste !
    Je suppose que ça ne doit pas se donner !
    http://www.floresenelatico.es/2008/04/muebles-de-madera-reutilizada.html

    Original


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  • Le silence ...

    Le silence est comme un fleuve de grâce qui nous invite à sauter sans peur dans ses profondeurs nous appelant .
    Il est sombre et mystérieux dans les eaux de la grâce.
    Pourtant, dans l'obscurité silencieuse nous seront donnés de nouveaux yeux.
    Au cœur du divin (tel que nous le concevons) il est clair que nous pouvons mieux voir qui nous sommes.
    Nous sommes purifiés et renouvelés dans cette rivière de silence.
    Il y a parmi nous ceux qui craignent le grand silence.
    C'est une terre
    étrangère.
    Parfois, il est bon de sauter dans l'inconnu.
    Sautons ...
    Macrina Wiederkehr


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  • Nous ...


    Entre ici et là
    Entre désarroi et assurance
    Entre haut et en bas
    Entre mon monde et le votre
    Entre passé et avenir.

    Après des listes de tâches
    Après l'ouverture de nouvelles portes
    Après avoir redressé les torts
    Après avoir chanté des chansons de protestation
    Après que tout ait été dit.

    Avant de laver les vêtements
    Avant de planter une nouvelle rose
    Avant de voir rouge
    Avant que nous ne tombions raide morts
    Pouvons-nous trouver un peu de temps pour nous ?
    JBZ


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  • Question de peau ...

    Il y une autre peau dans ma peau
    Qui se ressoude à votre contact,
    Qui perd sa mémoire, sa langue perdue
    dans votre langue.

    Juste quand le corps pense qu'il connait
    les moyens de se connaître,
    cette seconde peau continue à répondre.

    Dans les rues, chaises de café abandonnées
    sur les terrasses ; étals de marché vidés ;
    La chaussée se parfume encore
    de raisins d'été et de pêches.

    Comme la lumière de tout ce qui pousse au Québec
    de cette terre fraîchement retournée,
    chaque bout de moi se rassemble à votre contact,
    le vent emballe ma robe autour de nos jambes,
    les fleurs de votre chemise se tordent sous mes poings. 
    Anne Michaels


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  • Stapelia gigantea
    L'envoûtante floraison de cette plante est assez captivante  pour vous attirer - mais l'odeur est sûre de vous chasser. La Stapelia gigantea est une fleur de charogne, et émet l'odeur de chair en décomposition. En fait, velue, la texture des pétales de la fleur est censée imiter la chair en décomposition d'un animal mort, pour  ajouter à l'efficacité pour attirer en elle son pollinisateur de choix. En raison de leur apparence séduisante, les fleurs jouissent d'une certaine notoriété entre cultivateurs. Naturellement, il est fortement recommandé qu'elles soient maintenues à l'extérieur, où l'air frais peut diluer l'odeur.
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Stapelia

    On se bouche le nez ...


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  • Jorge Maciel est né dans le Minas Gerais, là, dans la ville touristique de Pocos de Caldas (Brésil), en 1972 et a eu une enfance ordinaire à part son grand intérêt pour le dessin. À l'école primaire les enseignants avaient des difficultésl pour attirer l'attention de l'élève, à l'exception du professeur de dessin, où Jorge, dès l'âge de huit ans, rêve et voyage dans ses dessins colorés et de plus en réussis, provoquant la surprise parmi les enseignants.
    Le père de Jorge Maciel avait une épicerie et, alerté par des amis et des enseignants, a commencé à observer le talent de l'enfant, ce qui l'a motivé pour exposer les dessins sur les murs de l'épicerie. L'épicerie sera la première exposition  de l'enfant.
    Il a une passion pour les fleurs.

     

     

     

     

     

     


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  • Dans nos pays modernes l'eau comme l'électricité font partie d'un bouton qu'on allume, d'un robinet qu'on ouvre sans penser. Qu'on gaspille en se disant que tant pis, c'est nous qui payons la facture ... mais pour l'instant c'est renouvelable, à quel prix ... mais un jour ...
    Un article sur la Guinée, en Afrique. Un pays qui regorge d'eau ... mais personne n'a l'eau courante, il faut creuser, il faut que les femmes aillent chercher avec des bidons, si vous creusez sur votre propriété il faut l'électricité pour que l'eau remonte et l'électricité c'est 6 h tous les deux jours ...
    Ce sont des pays à l'abandon, ils ont les ressources, mais pas les idées et surtout pas l'argent ...
    Assurez-vous, aujourd'hui, que votre verre est bien à moitié plein et quand vous le viderez, buvez-le en conscience de la facilité et du plaisir que vous ressentez !

    C'est la journée mondiale de l'eau ...


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  • Par Jean-Luc Porquet

    Sans tambour ni trompette, des délégations européennes et américaines se sont rencontrées tout au long de la semaine dernière à Bruxelles pour le quatrième round de négociations sur le fameux traité de libre-échange entre l’Europe et les États-Unis. Ce traité dont François Hollande a récemment dit devant Obama qu’il souhaitait sa ratification « le plus vite possible », ce qui nous promet bien du plaisir… Car son but est d’éliminer les « obstacles réglementaires inutiles au commerce ».

     Et ce dans tous les domaines : à part le cinéma, exception culturelle qui confirme la règle, tout sera passé au Karcher : agriculture, environnement, énergie, aéronautique, automobile, services, contrats publics, normes, etc. Ça va saigner ! Un exemple ? On se souvient que le pétrolier texan Schuepbach, furieux que ses permis de forer en France soient devenus caducs à cause de la loi de juillet 2011 interdisant la fracturation hydraulique pour extraire les gaz de schiste, avait attaqué celle-ci en Justice. Et que le Conseil constitutionnel l’avait envoyé bouler en octobre. Pur archaïsme, évidemment ! Lorsque le Traité Transatlantique sera ratifié, le Conseil constitutionnel et les tribunaux français n’auront plus leur mot à dire.
    http://www.altermonde-sans-frontiere.com/spip.php?article25468
    On se demande bien pourquoi les tractations entre l’Europe et les États-Unis concernant ce merveilleux mécanisme dit du règlement des différends, qui sera l’une des pierres angulaires du traité, ont été prudemment repoussées après les élections européennes. Mieux vaut tenir le populo à l’écart : il serait capable de comprendre que c’est dans ses poches que les multinationales s’apprêtent à se servir…

    Le Canard Enchaîné N° 4873 du 19 mars 2014

    Le traité qui va nous maltraiter ...


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  • nous revenons de notre promenade du matin ...
    Le soleil nous a accompagnés mais le nuage rôde ...
    Je vis dans un autre monde, et si vous venez près de moi,
    je vais vous envelopper avec lui comme d'un manteau d'étoiles.

    Bidule et moi ...


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