• que je croise au long de mes promenades canines ... sa tête noire ornée de légères choses blanches m'émeut, je ne sais pas pourquoi, simplicité et fragilité ... beauté naturelle ...
    Son nom :
    « Pied de l'homme blanc », disaient les Amérindiens pour désigner le plantain qui serait arrivé en Amérique avec les colons français et anglais, ses semences voyageant clandestinement sur les semelles de leurs chaussures, et se serait implanté dans les chemins qu'ils empruntaient.
    Le nom latin Plantago signifierait « plante qui agit », par allusion aux propriétés médicinales que les Romains lui attribuaient. D'autres avancent que le nom signifie plutôt « plante des pieds » par référence à la forme des feuilles de certaines espèces.
    Il existe plus de 200 espèces de plantain, et le genre est répandu un peu partout sur la planète. C'est à ce même genre qu'appartient le Plantago psyllium, dont les graines légèrement laxatives sont vendues en pharmacie. Les espèces qui nous intéressent ici sont le Plantago major (grand ou majeur), le Plantago media (moyen) et le Plantago lanceolata (petit ou lancéolé), auxquelles on attribue les mêmes propriétés médicinales, bien que le plantain majeur (Plantago major) soit, de loin, le plus fréquemment employé.
    http://www.passeportsante.net/fr/Solutions/HerbierMedicinal/Plante.aspx?doc=plantain_hm

    J'adore cette simple plante ...


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  • Rêve pour un jour de pluie ...


    Orage de printemps
    Les fleurs plient sous la pluie
    L'herbe pousse
    Le ciel, gris acier, cède,
    Et la pluie ralentit un instant.

    Les sons sur le toit
    La pluie dégoulinant de l'arbre
    Et la fenêtre tapant
    Peu à peu un lent silence
    Lorsqu'un orage éclate.

    Pluie de grêle sur le toit
    Je reviens auprès du lit
    Vous êtes encore en train de dormir
    Je me glisse sous les couvertures
    Et je me colle contre votre dos.
    JBZ


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  • Vendredi soir ...


    Je me sens si seule les vendredis soirs !
    Pouvez-vous me faire me sentir comme à la maison,
    si je vous dis que vous êtes à moi ?
    Ce sont des mots comme du miel.

    Ne me rendez pas triste, ne me faites pas pleurer.
    Parfois l'amour ne suffit pas et la route devient difficile
    Je ne sais pas pourquoi,
    Continuez à me faire rire
    Prenons de la hauteur
    La route est longue, nous le réalisons,
    Essayons d'avoir du plaisir dans l'intervalle.
    Lana Del Rey


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  • Couvertures de futon boro
    Boro est un mot japonais qui signifie « lambeaux déchirés », et il désigne souvent les draps ou les vêtements de coton habilement rapiécés car utilisés bien au-delà de leur durée de vie normale. Comme les premiers patchworks nord-américains, les tissus boro en disent long sur le mode de vie des familles japonaises et l’environnement économique de l’époque.
    Econome, la fermière japonaise réparait inlassablement les couvertures des futons familiaux en plaçant des pièces boro sur les parties usées ou trouées qui apparaissaient sur le tissu de coton. Les pièces étaient parfois cousues en sashiko pour renforcer encore le textile. Les collectionneurs d’aujourd’hui considèrent les textiles boro comme uniquement japonais et comme des exemples frappants d’un savoir faire disparu.
    La même technique de couture utilisée pour réparer les couvertures des futons était employée sur les noragi (vêtements de ferme) dans le but de prolonger leur durée de vie.
    Au moment où le Japon luttait pour se relever des dégâts de la deuxième guerre mondiale, les japonais avaient honte de leurs tissus boro, qui rappelaient le passé pauvre du pays. Ces mêmes tissus sont maintenant très prisés et collectionnés pour les histoires qu’ils racontent et l’éclairage qu’ils mettent sur la culture et l’histoire populaire du Japon.
    http://www.kimonoboy.com/short_history-f.html

    J'adore la couture japonaise ...


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  • Un train pas comme les autres ...
    Il vous fait faire le tour de l'Etna le volcan le plus vivant d'Europe.
    Chaque jour, tout au long de l'année, les autorails de la compagnie des chemins de fer privés emprunte la ligne ferroviaire à voie unique.Jadis, la Sicile était équipé d'un vaste réseau de voies étroites dont il ne reste aujourd'hui que la ligne baptisée Ferrovia Circumetnéa .110 km séparent Catane de Riposto, les deux terminus de la ligne.La ligne fut construite entre 1889 et 1898.La société ferroviaire Circumetnéa, exploite 24 autorails et emploie 300 personnes.La ligne a était construite à la fin du 19éme siècle pour les paysans de la région avant tout.Aujourd'hui 3 millions de passagers l'emprunte chaque année parmi lequel des touristes qui découvrent la région à son bord.Les machines Diesel fonctionne même en hiver.
    http://unusualplaces.org/the-circumetnea-railway-a-ride-around-etna/
    http://solakatos.perso.neuf.fr/L-Etna-en-train.html

    Un train pas comme les autres ...


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  • John Pototschnik (Poe-toe-sh-nique) est né à St. Ives, Cornwall, Angleterre, mais a grandi à Wichita, Kansas. Il a reçu sa formation artistique à l'Université d'Etat de Wichita dans la conception de publicité, suivie par l'instruction dans l'illustration et le design à l'Art Center College de Los Angeles. Plus récemment, il a étudié l'anatomie humaine à l'Académie des Beaux-Arts de Lyme à Old Lyme, Connecticut.
    En 1982, Pototschnik a commencé à peindre professionnellement dans les beaux-arts. Avant cela, il a travaillé comme illustrateur indépendant depuis dix ans avec la plupart des grandes agences et sociétés de publicité de Dallas.
    http://www.pinterest.com/donnajmunn/john-pototschnik-paintings/

    Le monde de John ...


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  •  Par Yann Fievet

     on connaissait l’agriculture hors-sol qui engraisse ses animaux enfermés loin des prairies à l’herbe grasse ou du regard doux des enfants et fait pousser des légumes en suspension dans l’air. Le productivisme mâtiné de technocratie arrogante en fut la cause voilà cinquante ans. L’on apprit à connaître, de plus fraîche date, l’industrie déterritorialisée où les lieux de la production se déplacent au gré de l’aubaine des salaires les plus bas et de l’hyper-concurrence des travailleurs du monde entier. Avec cette « internationale capitaliste » issue de la libéralisation débridée de l’économie planétaire nous pensions peut-être que la déshumanisation de nos sociétés touchait presque à son comble ? Oui, elle était presque à son comble. Il ne lui manquait plus que la confiscation des lieux où s’ancrent l’histoire et la sociologie des populations humaines. Eh bien, en France les Départements vont disparaître, les Régions – conséquence relative des ancestrales provinces – vont voir leur nombre fondre comme peau de chagrin. C’est ainsi qu’à l’heure de la finance totalitaire le territoire n’a lui-même plus lieu d’être !
    http://www.altermonde-sans-frontiere.com/spip.php?article25788

     

     

    Et si on s'indignait un peu ?

     

     


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  • Par Alain Hervé

    Les unes le sont par nature, les autres par vocation. Les unes sont les animaux, tous les animaux. Les autres sont des aveugles qui croient que leur appartenance à une espèce de mammifère évolué, l’humain, leur donne le droit de proférer des bêtises à propos des autres animaux.

     Récemment, un polémiste lyrique, Éric Zemmour dans une envolée tapageuse, s’en prend aux condamnations qui frappent les tortionnaires d’animaux de compagnie. Puis il aboutit à cette conclusion bâclée : « Drôle d’époque qui aime tellement les animaux pour mieux détester les êtres humains ». Zemmour devrait savoir que ce sont ceux qui détestent le mieux les animaux qui détestent le mieux les hommes. Qui bat son chien, bat sa femme.

    Passons au registre supérieur et au culte du nombre. Drôle d’époque oui, qui invente l’élevage industriel massif pour ne pas dire concentrationnaire. Mille vaches, cinq cent veaux dans une usine, un camp, qui ne verront jamais un pré, seront astreintes à manger des céréales qui les rendent malades, donc des antibiotiques, puis des stimulants hormonaux pour produire un maximum de lait. Cela va se passer dans le Nord de la France, en Picardie. Notre ministre de l’Agriculture annonce qu’il va faciliter les formalités d’implantation de l’entreprise. Notre ministre de la Santé va faciliter je suppose le traitement des cancers qui vont résulter de l’ingestion de ce lait concentrationnaire. En Allemagne ils en sont déjà à des usines de deux mille vaches. Aux États-Unis dans la Central Valley californienne, à quatre mille vaches.

    Nous devons ces délires économico-technologiques à la mystique absurde d’une croissance indéfinie. Toujours davantage d’humains à nourrir, à priver de leurs nourritures traditionnelles, naturelles, pour accéder au paradis des pilules, des compléments alimentaires, de la bouffe industrielle. Et cette décadence civilisationnelle porte un nom, c’est le Progrès technique dévoyé. Il s’agit d’éradiquer les caractères ancestraux de l’humain tel que nous le connaissons, pour en faire une unité de la fourmilière productrice et consommatrice. J’ai tué de ma main beaucoup d’animaux, surtout des poissons, pour les manger, lorsque je naviguais loin des supermarchés. Je suis omnivore comme mes ancêtres paléolithiques. Même si je mange de moins en moins de protéines animales. Je ne crois pas au végétalisme qui ne tient pas compte de la douleur du végétal coupé, arraché, broyé. La vie se nourrit de la vie.

    L’Évolution a construit les chaînes alimentaires et n’a pas mis au point l’immaculée nutrition. Passons. Cependant si l’humain peut accéder un jour à une attitude plus humaine au sein de l’univers vivant, il doit admettre que « l’homme n’est pas à part », comme l’a écrit le poète californien Robinson Jeffers. L’humain n’est qu’un animal parmi d’autres ? Il peut toujours s’inventer des antécédents divins. Il n’est qu’un primate, qui a échappé à la grande extinction de la fin de l’ère Secondaire et a réussi une carrière de petit parvenu arrogant. Alors un peu de tenue.

    Sa cervelle hypertrophiée lui impose seulement beaucoup de devoirs et peu de droits sur ses semblables vivants. Edgar Morin lui avait assigné un rôle : devenir « le berger des nucléoprotéines ». Autrement dit une responsabilité de gestion égale à sa capacité de nuisance. Tout un programme. Nous avons dorloté nos animaux de compagnie, nous allons devoir dorloter le vivant tout entier. Allons les bêtes, tous ensemble, allons.

    L’Écologiste N° 42 – avril-mai-juin 2014

    Bêtes que nous sommes ...

     

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  • Par Patrick Mignard

    En France, comme dans d’autres pays européens, on arrive cette fois au bout d’une logique, celle qui ne permet plus à la politique, politicienne, de compenser les contradictions sociales engendrées par l’économique.

    Tant que les conditions de valorisation du capital – qui est le principe fondamental du système dans lequel nous sommes – permettait à la Droite et à la Gauche alternativement – et apparemment contradictoirement – de satisfaire aux conditions de cette valorisation en garantissant la paix sociale, tout allait bien ou presque. Le système capitaliste pouvait fonctionner avec une marge de manœuvre politique qui était assurée par les contorsions gestionnaires et médiatiques des politiciens au pouvoir. Car tout en étant les garants du système, ils donnaient des gages aux salariés pour assurer la paix sociale.

    Le glissement progressif du Parti Socialiste vers un "social libéralisme" désormais assumé par lui, sonne le glas de ce que l’on pourrait attendre de sa part, c’est-à-dire une politique économique « de gauche » (défense et extension des services publics, des acquis sociaux, relance par la consommation, taxation du capital…). Les choix faits par lui sont clairs et sans ambiguïté… Le peu de sérieux de ses « alliés » (les écologistes), rend encore plus incertain un éventuel retournement de situation… De plus, ce qu‘il a sur sa gauche est loin de convaincre et de rassurer. Aujourd’hui les choses sont claires… Il n’y a pas de différence entre le modèle économique de gestion de la Droite et celui de la Gauche. Les coquetteries idéologiques qui trouvent une différence entre les deux se fondent sur des considérations totalement obsolètes, issues d’une période révolue.

    Pour la France comme pour tous les pays de l’Union Européenne, la dimension européenne limite de plus les marges de manœuvre d’une politique nationale. On est donc au pied du mur, ou dans une impasse. Les schémas classiques politiciens d’autrefois ne jouent plus. Ça, le Front National le sait et en joue avec virtuosité. Bien sûr, son programme économique ou ce qui en tient lieu, n’est qu’illusion… Il promet tout et n’importe quoi… espérant le réflexe : « Les autres ont échoué, essayons-le !... » Et ça peut marcher si l’on continue à entretenir l’illusion d’une « alternance Droite/Gauche salvatrice ». Le Capital ayant besoin de stabilité politique, une fois que le vieux schéma politique de l’alternance ne marchera plus et que l’agitation sociale règnera, il lui faudra trouver une solution « stabilisante »… Et on sait ce que c’est : un État fort.

    Le Front National est bien sûr la roue de secours du système une fois épuisées toutes les solutions politiques classiques. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si, dans la plupart des pays européens en crise, le néofascisme progresse. L’heure ne sera plus alors aux tergiversations stériles avec des politiciens incapables ! Il faudra peut-être alors commencer à s’occuper sérieusement du politique !

    Patrick Mignard
    1er mai 2014

    Ce capitalisme qui nous étouffe ...


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  • Le quartier va retrouver ses habitudes.
    Il a déjà retrouvé un ciel gris ... bigre ... bigre !!!
    Les gens exigent la liberté de parole
    comme une compensation pour la liberté de pensée qu'ils utilisent rarement.
    Søren Kierkegaard

    Le cirque plume est en démontage ...


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