• Peu de moyens, beaucoup d’idées

    Huit épisodes dont chaque titre est digne du Nouveau Roman : Le supermarché (J+2), La station service (J+4), L’aéroport (J+6) et ainsi de suite jusqu’au huitième épisode qui nous ramène à J-5 sur le plateau d’une émission de Canal+ où un scientifique Cassandre est entré par effraction grâce à des militants façon Extinction Rébellion. Un présentateur arrogant avec ses chroniqueurs qui mélangent allègrement l’humour pas drôle et les postures morales le laisse parler, ce qui est le pire des cas de figures, le vrai piège de la société du spectacle jouant la carte de la dérision pour neutraliser les propos qui lui déplaisent plus surement que ne le feraient des vigiles en vous expulsant.

    Qu’est-ce qui rend cette série aussi remarquable ? Paradoxalement, c’est son absence (relative) de moyens. L’Effondrement n’est pas un grand spectacle, il est vu à hauteur d’homme comme le Fabrice de Stendhal voit Waterloo. On ne comprend rien à l’ensemble de la situation, on ne sait pas pourquoi tout est en train de s’écrouler mais ce qui est sûr, c’est que plus rien ne va. Ni tremblement de terre, ni invasion extraterrestre, ni épidémie due à un virus mutant. Juste un système dont la logique interne suicidaire est arrivée à son terme.  Ca commence par des pannes de courant, des terminaux de cartes bleues qui ne fonctionnent qu’une fois sur deux et des rayons à moitié vides dans un supermarché. Puis en quelques jours, c’est une station service qui va devenir le lieu d’une émeute malgré la présence d’un jeune flic aussi effrayé que les autres.
    https://www.causeur.fr/effondrement-caal-serie-fleurot-169573

    Je l'ai vu, c'est effrayant de vérité ... pas de zombies, pas de soucoupes volantes, juste des humains !
    Les riches, protégés sur leurs îles, les pauvres qui se battent et qui vont crever ...

     

    L'effondrement ...


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  • Je suis si bien chez moi avec mes deux compagnons :
    Bidule et mon ordi,
    le chant de mes oiseaux ...
    Beau dimanche, bon décembre !!!
    De mes souffrances de jadis je ferais aujourd'hui mes joies.
    Victor Cherbuliez

    Partis pour un temps maussade ...


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