• Bouddha_1296762442.jpgCa a commencé par les cours de yoga où je m'étais inscrite.
    C’était une période où la vie recommençait à sourire mais la détente et moi ça faisait quand même deux ! J’avais presque plus de peine à suivre les relaxations que les mouvements !!!
    Le professeur de yoga devint une amie et je l'accompagnais parfois à des conférences bouddhistes.
    Dakpo est un centre de bouddhisme tibétain. Magnifique bâtiment régional ... avec tout l’apparat bouddhiste, le stupa, les moulins à prières et les lamas, il y a même un Rimpoché tibétain. Nous ne logeons pas au centre, mais dans un petit village, en bas de la colline, chambres d’hôtes dans une maison bourgeoise entourée d’arbres magnifiques. Il y a un énorme chien noir, plus gros qu’un St Bernard, qui m’adore bien sûr, quand il me voit arriver, il met ses deux pattes sur mes épaules, impressionnant. Dès la première nuit, j’ai été obligée de prendre une autre chambre, mon amie, une locomotive ... Bien m’en a pris, un fantôme habite la maison et il la réveille la nuit !!! La maison serait un tantinet hantée.
    C'est une maison qui a été habitée et rénovée, pendant la guerre, par un homme connu, ami de Papon et spécialiste des histoires juives ... et de sombres histoires flottent sur la pièce où nous étions et le petit bureau qui se trouve en haut d’un escalier en colimaçon qui prend dans cette pièce.
    Ce séjour, en dehors des fantômes, fut quand même très agréable et profitable. Le cadre est magnifique, les bouddhistes amicaux ... mais comme pour la religion catholique, l’argent est partout et les femmes courent après les lamas, comme les grenouilles de bénitier courent après les curés.
    Le temple était petit, très chaleureux et spécial ... les soirées étranges, comme c’était la pleine lune, nous avons eu droit à un grand mahakala avec trompes tibétaines ... Les enseignements avaient lieu dans un petit bois de chênes verts ou dans un grand bâtiment ... c’était toujours très intéressant. Les tibétains ont l’art de rendre simples des choses que nous compliquons à souhait.  Mais parfois j’en avais un peu marre, c’était l’époque où je faisais du point compté. Je m’asseyais dans un endroit tranquille et je brodais ... ou je tournais autour du stupa ou j'animais les moulins à prières Puis nous sommes rentrées.
    Je suis revenue de ce séminaire pleinement consciente que la solitude m'apporterait beaucoup plus que tout ce que je venais de vivre.

    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique