• C'est un peu mon monde à l'envers, mais ...

    Tout non-travail mérite salaire

    Par Vittorio De Filippis

     

    L’idée du revenu universel refait surface dans plusieurs pays comme une réponse au chômage de masse, mais aussi comme philosophie de vie.

     

     Un revenu d’existence versé à tous, sans conditions ni contreparties ? L’idée n’est pas neuve. Elle date du XVIIIème siècle. Mais dans des sociétés contemporaines frappées par un sous-emploi permanent, elle fait son grand retour. Un peu partout en Europe, et sous diverses appellations (allocation universelle, revenu d’existence, revenu social garanti…), des pays se disent prêts à expérimenter un nouveau pacte social, dont l’une des premières étapes serait celle d’un revenu de base. En Espagne, Podemos (gauche radicale) l’a inscrit sur la plateforme de son programme électoral. Aux Pays-Bas, la ville d’Utrecht est sur le point d’expérimenter un système d’allocation universelle : les résultats de l’étude seront déterminants pour juger du comportement (passivité, responsabilité…) des 250 bénéficiaires. En Suisse, une initiative populaire qui a recueilli plus de 100 000 signatures donnera lieu, avant la fin de l’année, à un référendum. En Finlande, la récente victoire du Parti du Centre a amené au pouvoir une formation (en coalition avec le mouvement d’extrême droite des Vrais Finlandais) dont le programme prévoit, lui aussi, une expérimentation d’un revenu de base. Même le Brésil l’a inscrit dans sa Constitution, mais comme un idéal à atteindre.
    http://www.altermonde-sans-frontiere.com/spip.php?article29175

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  • Commentaires

    1
    rv/bg44
    Samedi 22 Août 2015 à 14:15

    on nous fabrique une société d'irresponsables plus facile à manipuler   il n'y a rien de plus humiliant que de vivre au crochet de la société  le chômage est un véritable traumatisme   on donne une image déplorable quand on pense aux pays dans la misère ils n'ont rien et nous on en veut encore plus                                       partager le travail oui plafonner les salaires oui  mais l'oisiveté est la pire des solutions   je suis d'une espèce en voie de disparition ou je n'ai rien compris

     

    2
    Samedi 22 Août 2015 à 23:28

    Je suis tout à fait d'accord avec vous, on nous a habitués au travail et à en être fiers.
    En fait, ça a commencé avec Mitterrand, c'est triste, ils ont commencé à donner des aides pour le logement des étudiants et ma fille aînée, qui a fait des études brillantes a commencé à calculer : moins de travail plus d'allocations. 54 ans au RSA ... une ruine ... et combien comme ça ?
    Et puis où prendre l'argent pour payer ces oisifs ? dans notre poche ? les 1 % de très riches ne donneront pas ...
    Oui drôle de monde qu'on nous prépare ... la fin d'une civilisation.

    Bonne nuit.

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