Dans la maison du jardin, en bas de la rue de la maison du banquier Caecilius Jucundus, 10 femmes et enfants se sont réfugiés alors qu'une tempête de cendres s'accumulait à un rythme alarmant et les flux brûlants se préparaient à dévaler le flanc de la montagne. «Vous pouvez imaginer être assis à l'intérieur de votre maison et réaliser que cette pile de 10 à 15 pieds [est en train de se construire] dans votre salon», dit Poehler. «Et vous réalisez que vous êtes enterré vivant.»

Près de ces individus se trouvait une boîte en bois, désintégrée depuis, bien que ses joints métalliques restent en place. Il y avait une gamme éblouissante de pierres précieuses et de figurines coupées. «C'est vraiment une découverte remarquable», déclare Drew Wilburn de l'Oberlin College, spécialiste de la pratique romaine antique de la magie. «Trouver de la magie et des preuves de la pratique de rituels comme celui-ci, c'est assez rare.

Les découvertes varient en taille et en but présumé. Certains sont des coquillages, qui, selon Wilburn, symbolisent la fertilité, et de petits charmes phalliques généralement portés par les garçons pour conjurer le mal. D'autres incluent des représentations gravées du dieu Dionysos et d'un satyre, ainsi qu'une figure d'Harpocrate, le nom hellénisé du dieu égyptien Horus sous forme d'enfant - à juste titre, un dieu des secrets et une incarnation de l'espoir. Wilburn dit que le nombre de charmes égyptiens dans le trésor est frappant, même à une époque où l'Égypte était sous domination romaine. De nombreux objets sont associés à la santé, aux enfants et à la fertilité.
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