Ils sont armés de six fusils, portent toujours des chapeaux à larges bords et ont suffisamment de courage pour mâcher le steak le plus dur. Bien sûr, nous parlons des cowboys, réputés dans le monde entier pour  leur sang-froid et leurs récits héroïques. Et leurs histoires étonnantes sont gravées dans le tissu des légendes et des traditions américaines.
Mais et si nous vous disions que l’image des cowboys qu’on vous a enseignée en grandissant n’est pas tout à fait exacte ? Et si nous dévoilions une véritable version des cowboys avec moins de confrontations stoïques et plus de particularités comme des chameaux, une hygiène douteuse et d'horribles maladies ? (listverse)

Eh ! Ils n'étaient pas tous Blancs ...

Il n’y a pas une tonne de cowboys noirs dans la culture populaire. Bien sûr, Django Unchained me vient à l’esprit, tout comme Blazing Saddles. Mais à l’exception de ces précieuses rares exceptions, la culture cowboy est présentée comme une culture majoritairement blanche. Mais la vérité est bien plus compliquée que cela. Certains historiens pensent qu'au moins un quart des cowboys du 19e siècle étaient noirs. Peut-être qu'un autre quart d'entre eux étaient également hispaniques, bien que les chiffres soient plus difficiles à trouver dans le Sud-Ouest avec ces groupes. Pourtant, il y avait beaucoup de cowboys non blancs, y compris des Amérindiens.

Une partie de cela se résumait à de simples chiffres. Dans les zones rurales et les endroits éloignés de la frontière, les propriétaires fonciers et les chefs de ranch avaient besoin de toute l’aide possible. Ils n’envisageaient pas vraiment d’embaucher des travailleurs manuels potentiels. Ainsi, lorsqu’un homme fort se présentait – quelle que soit sa race – il était difficile de le repousser. De plus, il faut se rappeler de la période dont nous parlons ici.

Alors que l’expansion vers l’ouest se produisait évidemment avant la guerre civile, elle a véritablement explosé dans les trois décennies qui ont suivi la défaite de la Confédération. Il a bien sûr fallu beaucoup de temps pour que les attitudes raciales changent dans l’Est. Mais dans l’Ouest, les éleveurs et les agriculteurs étaient plus que prêts à repartir et à retourner au travail.
Malgré tout cela, les cowboys noirs n’ont pas eu la vie facile dans l’Ouest. Il y avait encore beaucoup de racisme, de discrimination et de manque de respect. Les réalités de la vie en Amérique à cette époque n’ont pas disparu comme par magie à la frontière. Et d’une certaine manière, les devoirs des cow-boys étaient en réalité encore plus difficiles pour ceux qui n’étaient pas blancs.

Les cowboys noirs se retrouvaient régulièrement confrontés aux tâches les plus difficiles. Ils ont été obligés de dresser des chevaux sauvages, de faire toute la cuisine lors des transports de bétail et de marquer sans cesse le bétail sur le front intérieur. Pourtant, ils disposaient de plus d’autonomie et attiraient plus de respect que de nombreux citoyens noirs de l’Est. Il n’est donc peut-être pas étonnant que tant d’anciens esclaves se soient déplacés vers l’ouest après la fin de la guerre civile.

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