• De Toi à moi, ma très chère FRANCE ...

    Tu sais, France, je ne sais plus trop quoi te souhaiter à l’orée de quatre nouvelles saisons. On ne va pas se mentir, toi et moi.

    On se connait depuis bien trop longtemps pour verser dans les banalités d’usage.

    Nous savons tes vérités car nous avons fait l’état des lieux.
    Ce n’est pas brillant, reconnaissons-le.

    Ça l’est d’autant moins que la somme des boulets et des tumeurs qui ralentissent ton pas et minent ta santé prend maintenant plus de place que ta propre géographie :
    Déficits économiques abyssaux,
    remplacements physique et génétique de ta population d’origine,
    destruction ou réécriture de ton récit historique,
    pression croissante d’occupants hostiles et sous-formatés,
    disparition ou corruption des institutions,
    absence de direction et de décision politiques,
    effacement progressif et programmé des libertés publiques et individuelles,
    flicage et répression des populations natives,
    mansuétude judiciaire pour les exogènes,
    matraquage médiatique permanent...
    je pourrais en ajouter quelques autres wagons, mais à quoi bon ?


    L’année écoulée a vu son lot de victimes physiques et morales grossir comme jamais depuis la dernière guerre – qui n’était en réalité que l’avant-dernière.

    La population française, je veux dire celle que l’on appelle maintenant “de souche” car à peu près leucoderme et vaguement chrétienne, n’a jamais été aussi divisée.

    Non sur des idées ou des opinions de politique générale, pas non plus sur la meilleure façon d’accommoder le bœuf bourguignon ou d’ouvrir une bouteille de Gevrey-Chambertin, mais sur l’attitude à adopter à l’heure du grand vautrage.

    Faut-il continuer à pousser son maigre avantage comme le bousier son bousin, le tête baissée, le verbe bas ?

    Doit-on ne plus se préoccuper que des intérêts du premier cercle, le seul qui compte encore, celui qui n’a de valeur que privée ?

    Est-il possible d’envisager une fuite salvatrice vers une terre encore civilisée ?

    Ou alors doit-on cultiver l’insouciance en espérant l’éclaircie, ce qui revient à développer un certain (mauvais) esprit en préparant les mouchoirs ?

    Les Français, selon leur caractère, leurs intérêts, leur degré d’espérance, suivent leur pente. En tout état de cause, qui qu’ils soient, ils se retrouveront tous au creux de la bonde, sur le côté gauche du vaste évier de l’Histoire.

    Bonne année quand même, ma vieille et chère France !

    J.-M. M.
    Blog infanteriesauvage sur Tumblr

     

     

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