• Entendez-vous dans nos campagnes, mugir ces féroces soldats ?

    Des jeunes filles voilées et des imams radicalisés dans nos villages 

    Clémence de Longraye

    L’islam rigoriste gagne du terrain hors des grandes métropoles et de leurs banlieues. À Lunel, petite commune de 25.000 habitants dans l’Hérault, le préfet a décidé d’engager la fermeture « des salles d’enseignements coraniques de la mosquée El Baraka ». Médiatisée en 2015 après le départ de dizaines de jeunes hommes et femmes vers la Syrie, la ville avait connu quelques années de quiétude. Mais un contrôle inopiné, réalisé le 20 mars dernier par la sous-commission départementale de sécurité dans les bâtiments de la mosquée, réveille de vieux fantômes. Les inspecteurs ont ainsi remarqué l’existence illégale de trois salles de classes aménagées dans les bâtiments de l’édifice religieux. Et ce, alors même que cette mosquée « ne peut accueillir qu’une activité cultuelle ». Au-delà du non-respect de la réglementation, les services de l’État ont surtout noté, ce jour-là, la présence d’une « dizaine de jeunes filles voilées, âgées de 7 à 12 ans ». Après plusieurs arrêtés et mises en demeure restés lettre morte, Hugues Moutouh, préfet de l’Hérault, demande donc au maire de Lunel de fermer les salles de cours coraniques.

     

    Un exode rural des salafistes

     

    « Je ne peux que saluer la décision du préfet de fermer ces classes qui prônent le séparatisme », salue Julia Plane, conseillère municipale RN de Lunel, contactée par BV. « Maintenant, nous attendons une explication claire et nette de ce qui se passe dans cette mosquée », ajoute l’élue locale, qui s’inquiète de la gouvernance opaque du lieu de culte. Cette décision préfectorale s’inscrit dans la lutte contre l’islam radical engagée par le département depuis plusieurs mois. Déjà, en novembre dernier, l’action d’Hugues Moutouh avait permis de fermer deux écoles coraniques illégales à Montpellier. Dans le département limitrophe, le préfet du Gard a, pour sa part, permis d’interdire un centre nîmois qui accueillait des enfants de 4 à 17 ans. Comme l’explique Le Journal du Dimanche« c’était une école clandestine mais qui fonctionnait comme une école classique. […] Sous couvert de dispenser des cours culturels en langue arabe et soutien scolaire, les responsables de cette association sont soupçonnés d’avoir enseigné une pratique de l’islam en lien avec les conceptions de la confrérie des Frères musulmans. » Julia Plane, qui considère que « nous avons pendant trop longtemps mis la poussière sous le tapis », appelle aujourd’hui à « une clarification de l’État sur les noyaux durs radicalisés dans nos communes ».

    Cher, Bas-Rhin, Ariège, Lozère… nombreux sont les départements ruraux à accueillir depuis quelques années les tenants d’un islam radical.

    À Obernai, commune alsacienne de 10.000 âmes, la mosquée, longtemps dans le viseur des services de renseignement, a finalement été fermée en octobre dernier

    https://www.bvoltaire.fr/des-jeunes-filles-voilees-et-des-imams-radicalises-dans-nos-villages/

     

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