Mes blindés auront raison de leurs tracteurs, a dit le dictateur à son mignon
La crise de la ruralité est celle des paysans pris à la gorge par les décisions aberrantes des technocrates apatrides de Bruxelles. Mais c’est aussi une crise de civilisation. Liée à la mort programmée de la France des villages. Chacun avec sa mairie, son église, sa poste, son école, son docteur, son bar-tabac, son épicerie, ses paysans…
Et au chef-lieu de canton, ses gendarmes et son juge de paix, sa coopérative agricole, son cinéma et sa maternité. Ses michelines (autorails) et ses autocars desservant les moindres hameaux. Et alentour, ses forêts giboyeuses et ses rivières poissonneuses… Tout ça est trop éparpillé. Trop difficile à contrôler… De cette France, il ne reste que des souvenirs qui s’effilochent dans la mémoire en capilotade des vieux.
Privés de tous les services publics, rackettés par un État vorace, brimés par des élus cupides et des fonctionnaires mesquins, fustigés par des écolos-barjots, et condamnés à dépérir car prisonniers d’un bagne bureaucratique… Ils n’ont plus les moyens ni de mettre leurs maisons en conformité avec les diktats thermiques, ni d’acheter des voitures aux nouvelles normes CO2, ni de vendre les produits de la ferme qui ne sont pas calibrés selon les lubies des eurotocrates.
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