Celle dont on nous rabâche les oreilles
et l'autre, la vie des habitants pauvres de Rio.
Les jeux pourraient avoir eu un effet pervers, l'urbanisation forcenée du quartier de Barra, épicentre du parc olympique, accentue les inégalités entre les couches sociales.
C'est une poche de résistance digne de figurer dans les récits d'Astérix, sauf que ça n'a rien de drôle. Cerné par des grilles, sous l'oeil noir des militaires en armes, cet ilot constitue l'ultime vestige de Vila Autodromo, au coeur de du site des J.O.
Jadis , quelques six cents familles perpétuaient, dans cette favela, les traditions d'une communauté de pêcheurs de l'étang de Jacarepagua.
Rio est coincée entre mer et montagne et grandit sans cesse. La volonté urbanistique s'est montrée incapable d'intégrer les classes populaires. A coups de bulldozer on a repoussé les pauvres.
Les jeux de Rio sont les jeux de l'exclusion.
C'est comme sur le Titanic, les classes aisées ou riches dansent sur le pont et dans les cales les gens meurent, réfléchissent et feront la révolution ?
Sans compter toutes les infrastructures, construites à la va-vite qui ne résisteront pas au temps mais, bien que foutues, elles ne laisseront pas revenir les petites gens. Le promoteur rôde.