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No pasaran ...
Manuel Valls et la diagonale du caudillo
Par Antoine Perraud
Le Premier ministre semble emporté par une dérive autoritaire propice à tous les reniements politiques voire biographiques, au point que Manuel Valls et ses sbires risquent d’affronter la seule riposte qui vaille : ¡No pasarán !
Il faut considérer Manuel Valls comme l’équivalent du vice-président Dick Cheney auprès de Bush le Jeune après les attentats du 11 septembre 2001 : le mauvais génie pousse-au-crime, assurant par tous les moyens tordus et antidémocratiques la réélection du président des États-Unis d’Amérique en 2004. Un tel rejeu permettrait, en 2017, de maintenir Hollande à l’Élysée en tablant sur les bénéfices politiques de la prétendue guerre menée contre le terrorisme. Voilà ce que confiait à Mediapart le journaliste John R. MacArthur, du mensuel new-yorkais Harper’s. Pierre Joxe, toujours dans Mediapart, nous a lancés sur une autre piste, subliminale, en évoquant ainsi le rôle fâcheux du Premier ministre dans notre perte de repères et bientôt de liberté suite aux attentats de novembre 2015 : « Les mots crispés d’un oracle nerveux au regard sombre. » Il ne s’agit pas d’essentialiser un Manuel Valls cédant au sang bouillonnant de sa race, comme on écrivait au XIXème siècle – et que ridiculisait ainsi Alphonse Allais : « Tous les Portugais sont gais et tous les Espagnols sont gnols ! »
http://www.altermonde-sans-frontiere.com/spip.php?article30569
Tags : valls, manuel, pasaran, ministre, premier
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