• Nous ne nous battons plus, nous faisons de l'humour ...

    Les médias ont démocratiquement remplacé ces cours royales de jadis où les mignons d’Henri III n’aimaient rien tant que d’occire - avec grâce - un puissant en disgrâce. Ou déjà mort. Dans les médias, le méchant "poulet" qu’untel ou unetelle réservera à un puissant contraint de poser un genou à terre marquera le début d’un hallali à l’issue fatale. Un murmure collectif l’accompagnera, mais en sourdine. L’ai-je bien descendu ? L’ai-je bien poignardé ? Il n’est pas exagéré de dire que, au-delà du médiatique, ce syndrome pourrait être étendu à nos sociétés contemporaines en général. Insensibles et bavardes, dures aux faibles et flagorneuses envers les nouveaux maîtres, égocentriques et superficielles, cupides et pressées, celles-ci ont érigé en vertu branchée un opportunisme aussi vieux que le monde.
    http://www.altermonde-sans-frontiere.com/spip.php?article34347

    Celui qui consiste à planquer derrière des tas de petits papotages pointus une capitulation peureuse devant la vraie puissance. Et une excitation à peine dissimulée devant la première goutte de sang.

    Nous ne nous battons plus, nous faisons de l'humour ...


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