• Nous nous en méfions ... et pourtant !!!

    L'Université Purdue propose une définition du terme « ravageur », avec laquelle la plupart des gens seraient probablement d'accord : « Un ravageur peut généralement être défini comme tout animal, plante ou autre organisme dont la biologie, le comportement ou l'emplacement le place en conflit direct avec les humains. . Parce que certains insectes menacent la santé humaine, détruisent la nourriture, endommagent les structures ou les paysages, ou provoquent une gêne ou une anxiété générale, ils sont considérés comme des nuisibles. (listverse)


    Les rats ...

    Au Moyen Âge, les rats étaient à l'origine de la peste bubonique, du moins c'est ce que croient certains. En fait, la bactérie Yersinia pestis était à l'origine de la peste bubonique, mais cet agent pathogène était largement transmis par des puces infectées qui infestaient les rats. Les rongeurs sont également porteurs de divers autres agents pathogènes qui peuvent provoquer un certain nombre de maladies graves, tout comme leur urine et leurs excréments.

    L’avantage des rats réside en grande partie dans leurs nombreuses contributions passées et présentes à la recherche scientifique. Actuellement, la recherche biomédicale qui repose sur l’utilisation de rats – ou plutôt de cobayes, pour ainsi dire – comprend des recherches sur le cancer, l’obésité, le diabète, les maladies cardiovasculaires, les maladies du système immunitaire et les maladies neurologiques comme la maladie de Parkinson, la maladie d’Huntington et la maladie d’Alzheimer.

    La physiologie d’un rat est également un peu plus proche de celle des humains que celle des souris, et elle est plus facile à suivre. Les rats sont aussi beaucoup plus intelligents que les souris. Plus remarquable encore, les rats « ont facilement observé des comportements qui correspondent, à des degrés divers, aux comportements et expériences humains, tels que la compassion, la peur, la coopération, la vigilance et divers types de comportements prosociaux et antisociaux ». Ces comportements humains et la personnalité claire des rats ajoutent également à leur valeur « dans un large éventail de recherches comportementales, cognitives, d’apprentissage et de neurosciences ». Pour ces raisons, les scientifiques préfèrent généralement les rats aux souris comme sujets d’expérimentation et de recherche.

     



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