• On nous banane ?

    On nous banane

     "Le bananier ne médit pas des bananes" ; autrement dit, malheur à celui qui critique la famille. Les producteurs de bananes antillaises auraient dû avoir en tête ce proverbe créole avant de dénoncer la "concurrence déloyale" de leurs cousins sud-américains convertis au bio. L’Union des groupements de producteurs de bananes de Guadeloupe et de Martinique a retiré avec fracas, sous peine d’une astreinte de 50 000 euros par jour, sa campagne de pub "la banane française, mieux que bio c’est possible !", programmée pour le Salon de l’Agriculture. Et pourtant...

    Imaginez des bananeraies "bio" régulièrement aspergées de dérivés pétroliers largués par avion. En imbibant l’arbre, la pellicule huileuse étouffe un champignon microscopique responsable de la cercosporiose, une maladie qui fait pourrir le bananier par les feuilles. L’huile paraffinique est autorisée pour tous les producteurs de bananes bio d’Amérique latine, mais elle est strictement interdite en France en agriculture biologique, et seulement tolérée pour la banane conventionnelle à condition de limiter les traitements et de ne pas faire d’épandage aérien. Pour la petite histoire, il y a cinq ans, lorsque Bruxelles a banni l’épandage par avion, les planteurs bio de République dominicaine, pas concernés par l’oukase, ont sans complexe rachetés les coucous des producteurs antillais.
    http://www.altermonde-sans-frontiere.com/spip.php?article34061

    J'ai toujours entendu dire que les sols des Antilles n'étaient plus de la terre mais des produits purement chimiques, je pense qu'on nous banane de partout ...

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