• Par Candide

    Je ne suis ni journaliste, ni politicienne, ni connue. Je suis une citoyenne quelconque. De celles qui votent à toutes les élections et de celles qui veulent encore croire à la démocratie... Et j’en ai marre !!! Quand je vois toutes les magouilles autour de nous, tous ces politiciens pour qui nous votons, qui sont à notre service, au service du pays et qui ne pensent qu’à leurs intérêts, ça me rend malade. Pour qui vous prenez-vous ? Les privilèges n’existent plus, nous avons déjà fait la révolution pour cela. Le monde des seigneurs n’a plus sa place en France.

    Vous voulez nous serrer la ceinture, et nous faire travailler jusqu’à des âges que nous n’atteindrons peut-être pas. Vous voulez nous faire manger des produits de plus en plus trafiqués. Vous voulez interdire nos anciennes semences. Vous voulez introduire un marché de libre accord qui va nous ruiner dans tous les sens du mot. Vous voulez taxer l’eau de pluie. Vous laissez les banques nous ruiner... et tout le reste ! Vous n’en faites qu’à votre tête et vous ne nous écoutez pas !!! Êtes-vous conscients que tout cela ne nous convient pas ? Êtes-vous conscients que vous êtes en train de tout détruire ? Ce sont toutes vos politiques inhumaines qui nous ont menés à cette situation. Vous ne le voyez-pas ?

    Bien sûr que si ! Mais il est préférable de rendre service aux amis, de se mettre quelques millions de côté, en Suisse par exemple, et de s’assurer de garder son trône et sa situation contre quelques faveurs. Vous pensiez que nous ne le saurions jamais ? Arrêtez de rêver, aujourd’hui, tout se sait. Même si vous êtes contre la transparence, nous saurons un jour ! Alors, ce ne sont pas 10 années sans mandat que je demande mais le retrait de la politique à vie. Car si réellement vous tapez dans la caisse, vous nous trompez, vous nous trahissez, vous êtes pire que celui qui va en prison pour avoir volé au Super du coin pour donner à manger à ses gosses.

    Vous savez qu’à force de nous donner des claques tous les jours, il arrivera un moment où nous rendrons la claque, car nous en aurons tous ras le bol de vos mesures et de vos pratiques. Nous avons déjà fait une révolution, nous pouvons en faire une autre. Est-ce cela que vous attendez ? Vous nous pressez comme des citrons, mais il arrive un moment où le citron n’a plus de jus à donner ! Nous voulons des politiciens qui soient à la hauteur, pas des pantins manipulés par des puissances financières. Nous voulons des lois et des mesures qui soient justes et équitables !

    Candide

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  • La source de tous nos maux...
    dimanche 30 juin 2013

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    Par Maximilien de Robespierre

    La source de tous nos maux, c’est l’indépendance absolue où les représentants se sont mis eux-mêmes à l’égard de la nation sans l’avoir consultée. Ils ont reconnu la souveraineté de la nation, et ils l’ont anéantie.

    Ils n’étaient de leur aveu même que les mandataires du peuple, et ils se sont faits souverains, c’est-à-dire despotes, car le despotisme n’est autre chose que l’usurpation du pouvoir souverain. Quels que soient les noms des fonctionnaires publics et les formes extérieures du gouvernement, dans tout État où le souverain ne conserve aucun moyen de réprimer l’abus que ses délégués font de sa puissance et d’arrêter leurs attentats contre la constitution de l’État, la nation est esclave, puisqu’elle est abandonnée absolument à la merci de ceux qui exercent l’autorité. Et comme il est dans la nature des choses que les hommes préfèrent leur intérêt personnel à l’intérêt public lorsqu’ils peuvent le faire impunément, il s’ensuit que le peuple est opprimé toutes les fois que ses mandataires sont absolument indépendants de lui.

    Si la nation n’a point encore recueilli les fruits de la révolution, si des intrigants ont remplacé d’autres intrigants, si une tyrannie légale semble avoir succédé à l’ancien despotisme, n’en cherchez point ailleurs la cause que dans le privilège que se sont arrogés les mandataires du peuple de se jouer impunément des droits de ceux qu’ils ont caressés bassement pendant les élections. »

    Robespierre
    Le 29 juillet 1792

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  • Par Patrick Mignard

    C’est une stratégie, ou plutôt une tactique entre ce qu’il est convenu d’appeler la Droite et la Gauche pour faire barrage, au moment d’une élection, au Front National. Soyons clairs tout de suite : c’est une tactique purement défensive, une attitude « par défaut ». Le Front Républicain n’est porteur d’aucune stratégie, d’aucun programme... C’est une « alliance » de circonstance, sans lendemain.

    Or, au fur et à mesure de l’alternance au pouvoir et de l’incapacité des uns et des autres à résoudre les problèmes, la mondialisation marchande et la crise aggravant la situation, cette manœuvre devient de plus en plus nécessaire et a tendance à se généraliser. Ce Front Républicain qui était présenté comme une exception dans le processus électoral est en passe de devenir la règle. Pourquoi ? Les marges de manœuvres sont de plus en plus réduites pour s’acheter, comme autrefois, la paix sociale. Le champ est donc libre pour toutes les démagogies mais aussi pour des stratégies de rupture. Or, des stratégies de rupture ne sont portées réellement par aucune organisation politique – sinon dans leurs discours, et encore ! Reste la démagogie ! Et là, le Front National, comme tous les mouvements néo-fascistes (voir l’Histoire du 20ème siècle) est au top niveau. Balayant le champ des revendications, il les adopte toutes. Balayant le champ des peurs, il les évoque toutes. Il fleurit sur le fumier de la décadence politique et sociale, de la peur et de la rancœur.

    Le Front Républicain c’est la cerise sur le gâteau pour l’extrême droite, qui non seulement, sur le long terme n’est pas tenable pour ceux qui l’utilisent, mais lui permet d’en rajouter une couche quant à la collusion des professionnels de la politique qui se succèdent au pouvoir sans jamais résoudre les problèmes. Est-ce par une démarche purement défensive et conservatrice que l’on va stopper le danger que représente le Front National ? La réponse est évidemment NON ! Or aujourd’hui c’est la seule stratégie proposée par les partis politiques dominants. Le Front National peut ainsi se payer le luxe, sans programme économique et social, de faire de la surenchère. Rien sur le temps et les conditions de travail, les retraites, la santé… Il est l’expression, en creux, des impuissances et des trahisons (pour la gauche) des partis politiques. Il construit un ersatz de programme avec les promesses faites par les autres, le tout saupoudré de haine et d’aigreur.

    Le Front Républicain ne fait que reculer le moment où l’extrême droite obtiendra suffisamment de voix, de sièges pour jouer véritablement un rôle politique réel… et l’on sait ce que cela donne… Il sera alors trop tard. Tout le monde se renverra la responsabilité du désastre... ça a déjà d’ailleurs commencé. Tirer les leçons de l’Histoire dîtes-vous ?...

    Patrick Mignard
    30 juin 2013

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  • « Je veux savoir d’où je pars
    Pour conserver tant d’espoir.
     »
    (Paul Eluard
    , Poésie ininterrompue)

    Par Serge Halimi

    Nul ne croit plus que la raison l’emportera sur des politiques d’austérité insensées, ni que la morale préviendra les  scandales mêlant argent et pouvoir. Désormais, l’espoir d’un changement de direction repose sur la mise en cause frontale des intérêts en jeu.
    Chaque jour, des manifestations se succèdent — dans les rues, dans les entreprises, dans les urnes — pour réitérer le refus populaire de gouvernements illégitimes. Mais, malgré l’ampleur de la crise, elles tâtonnent en quête de propositions de rechange, à moitié convaincues que celles-ci n’existent pas, ou alors induiraient un coût prohibitif. D’où le surgissement d’une exaspération désespérée. Il est urgent de lui trouver des débouchés.

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  • En 1998, le « scandale » Échelon avait révélé que l’Amérique, le Canada, la Grande-Bretagne, l’Australie, la Nouvelle-Zélande écoutaient les  communications du monde entier. Je note comme vous qu’à cette époque, Al-Qaïda n’existait pas, et que l’on espionnait pourtant. Car telle est la loi de nos apparentes démocraties : la police et l’armée ne sont jamais satisfaites des pouvoirs toujours plus grands qu’on leur accorde. A-t-on demandé des comptes en 1998 ? Aucun. Le dernier des imbéciles - même s’il est difficile de donner le gagnant du concours, il existe - pouvait savoir à ce moment-là qu’aucune barrière ne protégeait les ordinateurs connectés, les courriers anciens, les téléphones fixes ou portables. Avez-vous noté ne serait-ce qu’une manifestation de notre belle gauche morale ? De nos écologistes estampillés ? Il est vrai qu’à cette date, Mr Mélenchon était ministre de Mr Jospin, qu’il continue à présenter comme une excellente personne.

    Or donc, chacun sait et s’en fout. Tout se passe comme si la plupart souhaitaient ouvrir ses intérieurs, ses domiciles, ses cachettes au Grand Œil qui voit tout. Je note au passage que l’acceptation inconditionnelle du téléphone portable par la quasi-totalité de la population relativise tous les discours politiques portant sur le refus de ce monde et de ses lois.
    Fabrice Nicolino sur Altermonde-sans-frontières

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  • Par Julian Assange

    Cela fait maintenant un an que je suis entré dans cette ambassade pour y chercher refuge et échapper à la persécution. Cette décision m’a permis de travailler dans une relative sécurité à l’abri d’une enquête américaine pour espionnage.

    Mais aujourd’hui, les problèmes d’Edward Snowden ne font que commencer. Deux processus dangereux ont pris racine dans la dernière décennie avec des conséquences fatales pour la démocratie. Les manoeuvres secrètes du gouvernement ont connu une expansion terrifiante. Dans le même temps, le droit à la vie privée a été secrètement éradiqué. Il ya quelques semaines, Edward Snowden a sonné l’alarme sur un programme en cours - impliquant l’administration Obama, la communauté du renseignement et les géants des services internet - pour espionner tout le monde. Dans le même temps, il a été accusé d’espionnage par l’administration Obama.

     


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  • Par Patrick Mignard

    Le Brésil, sa Samba, son Carnaval, son football, sa classe politique « progressiste », la patrie de Lula, le syndicaliste parvenu au pouvoir, son taux de croissance, bref son avenir envié par tous !

    Et voilà que ce peuple comblé, respirant la joie de vivre, l’exemple même du bonheur dans ce monde cruel, descend dans la rue comme de vulgaires syndicalistes européens contestant les bienfaits des délocalisations et de la mondialisation. Ce peuple pacifique qui aime tant la fête et le football affronte une police qui n’était là que pour assurer son bonheur. Et pire que tout, il proteste, conteste, dénonce les frais engagés pour satisfaire ses désirs : les infrastructures sportives en vue du Mondial de football de 2014.

    Bon OK, c’est vrai que les touristes venant pour cet évènement occupent les meilleurs hôtels, fréquentent les meilleurs restaurants, ont les meilleures places dans les stades… mais en retour, ils apportent des dollars et des euros, et créent des emplois ! Il faut bien s’occuper d’eux, les transporter, les nourrir, nettoyer leurs chambres, désinfecteur leurs WC, vider leurs poubelles, on peut aussi mendier quelques pourboires, et même profiter de quelques services que la morale réprouve mais que la police tolère… Bref un véritable eldorado pour le peuple.

    Alors que tout le monde sait que le peuple brésilien ne vit que pour le football – voir les reportages depuis des années – mais aussi pour le Carnaval, ne voit-on pas des gens qui aujourd’hui revendiquent des choses impensables, insensées, comme le logement, l’éducation, la santé ! On pensait que des choses pareilles ne pouvaient exister que dans des pays décadents comme la France, l’Espagne, l’Italie, mais pas de la part d’un pays en plein « boom économique » cité en exemple par les « experts » du Fond Monétaire International.

    Décidément tout se perd. Mais dans quel monde vivons-nous ? Ces valeurs sûres que sont la croissance économique, le charisme des leaders politiques, l’amour du sport, l’exotisme sont une fois encore en train de s’écrouler comme elles l’ont fait en Egypte, en Tunisie, en Turquie. Décidément les peuples ne comprennent rien. Tous ces pays exotiques, paradis touristiques sentant bon le soleil et le farniente sont en train de scier la branche sur laquelle ils sont assis. Leurs peuples ignorants ne comprennent pas qu’ils vivent dans des pays qui sentent bon les vacances.

    Et pour nous qui avons le sens des réalités se pose alors la vraie question : Où partir cet été pour être tranquille ?

    Patrick Mignard
    25 juin 2013

    Altermonde-sans-frontières ...


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  • Deux choses sont infinies : l’Univers et la bêtise humaine. Mais, en ce qui concerne l’Univers, je n’en ai pas encore acquis de certitude absolue. (Albert Einstein)

    par Philippe Serpault

    C’est la dernière facétie qu’auront trouvé les anti-ours s’exprimant au nom de l’ADDIP (Association pour le Développement Durable et l’Identité des Pyrénées), appelant même à la destruction de cette espèce protégée, faut-il le rappeler, par la convention de Berne que la France a signé.

    Si la situation n’était pas si grave dans les Hautes-Pyrénées, l’on pourrait s’en amuser, mais voilà, les anti-ours sont bien décidés à trouver les prétextes les plus farfelus pour se débarrasser de l’ours et, au passage, fustiger tout ce qui ressemble de près ou de loin à la protection d’un biotope. Alors que Barèges est quasiment évacué et détruit et Cauterets coupé du monde, l’ADDIP, ainsi que de nombreux éleveurs, viennent de pointer l’ours et la loi sur l’eau comme « d’ignobles contraintes. » Le volume de neige accumulé durant l’hiver conjugué aux fortes précipitations du mois de mai, auxquels s’ajoute aujourd’hui le radoucissement provoquant la fonte de cette neige, est évidemment, aux yeux embrumés de l’ADDIP, le fait de l’ours et des protections des ressources en eau.

    « En l’absence d’humains sur les estives, occupés à sauver des biens et des personnes, l’ours en profite pour croquer en libre-service les troupeaux qui sont laissés en liberté », s’insurge le communiqué vengeur, mettant en avant l’AOP (Appellation d’Origine Protégée) Barèges-Gavarnie comme une des activités principales du Pays Toy. Il faut rappeler que cette appellation proscrit la présence humaine auprès du troupeau au motif que cela créerait un stress aux bêtes, lesquelles doivent être précisément laissées en liberté, les intempéries n’auront donc rien changé de ce côté-là. Afin de rester dans l’air du temps après les mouvements d’humeur du printemps, l’ADDIP a lancé, le 21 juin, un ultimatum au préfet des Hautes-Pyrénées afin que l’ours soit retiré dans les 48 heures, « passé ce délai, tout sera mis en œuvre pour l’abattre », est-il précisé à la manière des fous de Dieu.

    Donc, au moment où les pouvoirs publics se mobilisent pour sauver ce qui peut encore l’être en Pays Toy du fait de l’état déclaré de catastrophe naturelle, les anti-ours vont tranquillement partir à la chasse à l’ours, laissant le Pays Toy à ses destructions. À chacun ses urgences…

    frituremag.info


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  • Par TGB

    Tandis que le géant Mandela, sur la pointe des pieds, nous quitte, lui qui sacrifia 27 ans de sa vie à sa cause et nourrit l’humanité de son humanité, qui hier encore était considéré comme un dangereux terroriste par tonton Sam, saoulé d’apartheid et d’anticommunisme, le bouffon Mariton tout en mocassins à glands, s’en va soutenir à Fresnes, un petit réac de la manif pour scouts, tombé sous les lois punitives de leur idole Sarko, monté sur pilotis.

    Oui à l’heure de l’agonie de Madiba, voir en cet autre Nicolas (Bernard-Busse) excité, une victime de la « dictature hollandaise » est juste pathétique. On a les prisonniers politiques qu’on peut. Les zéros qu’on mérite. Non pas que le petit merdaillon, ce « Jean Moulin Ventilateur » de la branlette partisane, ait eu tort de ne pas se laisser prélever l’ADN, mais peut-être bien, de ne pas ouvrir sa gueule alors que l’infime Mariton votait en son temps cette loi expéditive qu’il pensait réservée aux racailles et gauchistes. Ironique retour de bâton.

    Tandis que l’impayable Fanfoué s’en allait en grandes pompes refourguer du Rafale au dictateur du Qatar, tout en refusant, en catimini, d’en livrer au démocrate vénézuelien Madura, Rafael Corréa président du tout petit Équateur, avait le courage de défier l’empire, d’offrir l’hospitalité à quelque dissident apatride dénonçant - les saloperies totalitaires ricaines. Non, l’admirable Edward Snowden, risquant soit sa peau soit l’exil à balancer les magouilles liberticides de la Stasi anglo-saxonne, ne risque pas de demander l’asile au pays de Flanby. Flanby a piscine chez l’Émir.

    Il fut un temps où la France en ses valeurs universelles s’honorait d’accueillir les opprimés de tous les pays, les réfugiés pourchassés, les bannis, les traqués, mais ça c’était avant, avant que notre pays serve de paillasson à l’Europe, servant elle-même de paillasson à l’empire. Avant que Flanby ne serve lui-même de paillasson à M6. Evidemment, quand on en est à quémander trois sous à quelque obscure sous-dictature obscurantiste, on peut difficilement prendre le temps de se faire greffer une paire de couilles et se hisser à la hauteur de l’Histoire.

    Honnêtement, dans cette France minable, tout à fabriquer du minable populisme de fille à papa, être le minable « prisonnier politique » d’un minable chef de bureau, y’a pas de quoi pavoiser. Quand les géants s’en vont, restent les nains.

    tgb

    rue-affre.fr
    Via Humeursdemarisse


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  • La question du gaz de schiste comporte une dimension centrale, celle du paysage. Pourtant celle-ci est ignorée chez les partisans de l’exploitation de ce gaz. Pour les industriels, tout se fait finalement comme si nous étions dans une conquête de type far west, une mise en valeur de territoires vierges de toute occupation humaine. Les cartes déployées par les sociétés de forage, formées de grands carrés et striées de bandes rectilignes, celles des passages prévus des camions de repérage, s’intéressent au sous-sol, peu à la surface. Tout ce qui est visible dans le paysage est pour ces industriels une source de contraintes : comment utiliser les réseaux de transport puisque les routes sont étroites et sinueuses ? Comment contourner des propriétés privées ? Etc.

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