Le 24 août 79 après JC, les habitants de Pompéi vaquaient à leurs occupations quotidiennes, ignorant qu'ils vivaient leurs dernières heures. Des tremblements de terre et des secousses se produisaient depuis des jours. Mais comme le mont Vésuve n'avait pas éclaté depuis des centaines d'années, les gens s'étaient familiarisés avec les tremblements de terre qui se produisaient dans la région et, malheureusement, continuèrent leurs activités quotidiennes jusqu'au début de l'après-midi.
Les éruptions ont inondé les habitants six fois en deux jours. Chaque explosion subséquente libérait des gaz et des cendres mortels et super chauds ainsi qu'une pluie de retombées volcaniques, suivies d'une poussée et d'un écoulement pyroclastiques qui sont plus meurtriers que la lave en raison de sa température et de sa vitesse élevées. Quand tout fut terminé, environ 6 mètres (20 pieds) de débris volcaniques et de cendres avaient enterré Pompéi et ses habitants.
Après avoir été enterrées dans les cendres pendant plus de 1 900 ans, les victimes déterrées de Pompéi ont été ramenées à la vie grâce à la technologie d'imagerie moderne, nous permettant d'apprendre d'une civilisation figée dans le temps. (Listverse)

Les trois quarts des Pompéiens sont morts dans l'action qu'ils faisaient ...
Les poses des gens révèlent comment ils sont morts, certains piégés dans des bâtiments et d'autres à l'abri avec des membres de leur famille. Des enfants et des adultes ont été retrouvés enfermés dans des cendres.

Une technique de moulage en plâtre - et dans un cas, un moulage en résine - a été utilisée pour préserver les détails dans les tombes de cendres des victimes. Bien que les tissus mous se soient décomposés depuis longtemps, chaque squelette reste dans le vide. Ce ne sont donc pas des statues ou des répliques mais les vrais cadavres. Les squelettes sont toujours là.

Seuls 86 moulages de victimes existent sur les quelque 2 000 morts. Les conditions de réalisation d'un moulage sont rares, ce qui explique qu'elles n'existent pas pour tous les vestiges retrouvés. Des fouilles sont toujours en cours à Pompéi aujourd'hui. Mais le plâtre endommage les restes fragiles des cadavres, de sorte que les archéologues ne produisent plus de moulages de corps.

Non seulement les positions des victimes ont été capturées, mais leurs expressions faciales ont montré l'agonie de leur mort.

Une victime a les mains levées au-dessus de sa tête dans un geste de protection - une tentative faible et réfléchie pour conjurer une catastrophe imminente. Le visage d'un autre est figé dans un cri perpétuel, reflétant une bouchée de dents parfaitement conservée.

Les bras tendus, une mère terrifiée et son enfant rencontrent la mort. Une personne est assise, les mains couvrant son visage, comme si elle acceptait ce qui allait arriver. D'autres sont vus rampant comme s'ils essayaient d'échapper à leur destin inévitable. Pendant ce temps, certains se retrouvent recroquevillés en position fœtale ou étreignant leurs proches dans une étreinte tragique.

Personne ne sait comment il passera ses dernières minutes face à une perspective aussi terrifiante. Pourtant, pour une personne, il y a beaucoup de débats sur son choix. On le retrouve allongé sur le dos, les jambes écartées, la main sur ses régions inférieures. Ainsi, bien que la plupart de ces victimes déterrées reflètent des représentations obsédantes de la façon dont elles ont fait face à leurs derniers moments horribles de la vie, une victime peut avoir choisi de sortir d'une manière très différente.