• Enseignante « braquée » : … anormal ? « normal » ?

    Une enseignante de Créteil est mise en joue par l’un de ses élèves qui exige d’elle qu’elle gomme une absence. L’enseignante ne prévient pas les dirigeants de son établissement.

    Ce qui s’est passé n’est pas aussi extraordinaire que cela paraît. Il y a bien longtemps, que dans tel autre lycée, des élèves sanctionnés envoyaient leurs grands frères injurier et menacer le professeur qui avait osé punir. Lequel professeur « encaissait » … dans l’indifférence de ses collègues, lesquels se « tenaient à carreau » pour ne pas subir le même sort. Des bandes attendent des élèves à la sortie de lycées pour faire le coup de poing. Activité devenue banale, dont on ne reparle que lorsque la bagarre fait un mort. Des jeunes sortent des établissements scolaires avec des connaissances plus que lacunaires. Qui savent que, connaissances, diplômes ou pas, c’est une « vie de galère » que la société leur prépare. Compte tenu, entre autres, de l’existence des millions de chômeurs et de leur profil « sociologique ». Des jeunes qui, sur le lieu de divers trafics, attendent les policiers pour les faire décamper. Quand ils ne tirent pas sur ces derniers.
    https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/enseignante-braquee-anormal-normal-208822

     

    Notre jeunesse française de papier ...


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  • De la politique à la morale

    Par Gérard Charollois

    Les dirigeants politiques, acteurs en représentation, parlent éthique, responsabilité, vertu, efforts, sacrifices et souci du bien public. Mais lorsque les grands intérêts sont en jeu, ils renient les principes les plus fondamentaux de la morale, s’accommodent des pires crimes, taisent les forfaitures et, cachant le sang sous le tapis, font des « affaires ».

    Passer par pertes et profits les dizaines de milliers de victimes d’une guerre au Yémen, l’assassinat d’un journaliste contestataire dans le consulat d’Arabie Saoudite, les négations des Droits humains les plus élémentaires, pourvu que le criminel paie. Les milieux d’affaires, la presse économique Étasunienne soutiennent Bolsonaro le fascisant candidat à l’élection présidentielle du Brésil du 28 octobre prochain, misogyne, raciste, homophobe, amoureux des armes, au même titre qu’ils soutinrent la dictature de Pinochet au Chili. Oubliés les belles résolutions, les grands principes moraux, les Droits de l’homme, le respect de la vie, lorsque le règne de l’argent exige des reniements piteux. Réjouissons-nous, nous vivons en Europe et l’Europe fait moins mal que tous les autres. Ici, les apostats ne sont pas fouettés, les femmes enfermées, les opposants assassinés, la presse
    bâillonnée.
    http://www.altermonde-sans-frontiere.com/spip.php?article39401

     

    Ces humains sans âmes qui nous gouvernent ...

     


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  • Du vent, mais je résiste à l'appel du chauffage ...
    Bonne journée !
    Je crois qu’il faut trouver quelque chose qu’on apprécie en soi pour pouvoir survivre.
    Être seul, c’est être asocial et égoïste, diront certains.
    Mais on est indépendant,
    et on n’entraîne pas les autres avec soi dans sa chute, si chute il y a.
    Jo Nesbø

    Chute ? pourquoi pas ... mais c'est aussi n'obliger personne à vivre comme nous l'entendons et aimons.

     

    Ciel laiteux ce matin ....


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  • Mais encore un après-midi magnifique ...
    Les vignes vierges jettent leurs derniers éclats.
    Les eleagnus diffusent leur doux parfum !
    Belle soirée !
    Montre à la nuit que tu reçus silencieusement
    ce qu'elle t'a apporté.
    Ce n'est que lorsque tu te seras confondu avec elle
    que la nuit te connaîtra.
    Rainer Maria Rilke

    Les matins sons incertains ...


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  • Les vagues ...


    Pour se faufiler
        Dans l’étroit canal
        Qui menait au port avant les bassins,

        Elles se pressaient, tes vagues,
        Lors de la marée,
        Elles se bousculaient.

        Elles avaient besoin
        Que l’interminable
        Soit fini pour elles.
        Eugène Guillevic


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  • Il était une fois ...


    Tous ces regards croisés
        vieilles étoiles
        des rengaines de faubourg
        et nos amours ? la lune éclaire
        obliquement les carrefours
        où nous dansions et les terrasses
        avec les ombres des buveurs
        dérivent doucement vers le fleuve
        le corps de la ville s'efface
        et l'eau brumeuse de l'oubli
        gagne peu à peu les visages
        comme si le peintre endormi
        s'était séparé des images
        Jean-Claude Pirotte


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  • La honte ...



        - Qui appelles-tu mauvais ?
        - Celui qui veut toujours faire honte.
        - Que considères-tu comme ce qu’il y a de plus humain ?
        - Épargner la honte à quelqu’un.
        - Quel est le sceau de la liberté conquise ?
        - Ne plus avoir honte de soi-même.           
         Nietzsche



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  • Aujourd'hui, quand on veut conserver du lait le plus longtemps possible, on achète du lait UHT ou du lait « longue conservation ». Mais à l'époque, la pasteurisation et les techniques de chauffage pour éliminer la flore microbienne du lait cru n'existaient pas... Nos amis du pays des Tsars (la Russie !) ont donc inventé une technique tout ce qu'il y a de plus ingénieuse et 100% naturelle pour conserver le lait : laisser des Rana Temporia (des grenouilles mignonnes comme tout !) y faire trempette ! En effet, comme ces charmants amphibiens secrètent, via leur peau, des substances antimicrobiennes, cela permettait au lait de se conserver sans fermenter et sans développer de bactéries. Miam miam !

     

    Du lait à la grenouille ....


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  • En mars 2017, dans le quartier ouvrier de Matariya, près du Caire, une mission archéologique fait une découverte sur le site antique du temple d'Héliopolis : un torse monumental puis une tête sont exhumés. Un élément alerte les archéologues : l'immense statue est faite de quartzite, l'une des roches les plus nobles de l'Antiquité. Rapidement, la mission identifie ce colosse comme l'un des derniers grands pharaons d'Egypte : Ramsès II.

    Après nettoyage de la statue, on découvre un nom gravé : Psammétique, l'un des derniers grands pharaons d'Egypte presque un inconnu alors qu'il avait réussi à faire revivre une Egypte morte et divisée pour en refaire une grande nation.
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Psamm%C3%A9tique_Ier

     

    Le dernier très grand Pharaon était presque un inconnu ...


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  • Depuis qu’il existe, le touriste est objet de moqueries. C’est comme ça, c’est un fait universel, parfaitement justifié, que nul ne pense à discuter. Il semble né pour deux choses : payer plus cher dans les restaurants et recevoir des moqueries dans le dos. C’est ce qu’on appelle un couillon. Mais la meilleure moquerie, la plus sincère, la plus mordante même ne remplacera jamais la critique ni le mépris.

    Le touriste peut se trouver dans deux types de situations.
    1) Il s’ébat dans un lieu disons neutre (une plage, une montagne, une île déserte) : c’est son nombre qui produit la nuisance. Trois types qui se bronzent sur une plage ne font pas disparaître la plage. Cent mille types, si : sous les serviettes. Idem pour les silhouettes bariolées qui encombrent l’espace gigantesque de la montagne : elles la polluent autant par leur nombre, par leur esthétique de supermarché, que par l’absolue inutilité de leurs agissements. Descendre et monter, faire des glissades, des roulades, des sauts, ça devrait être réservé à l’école maternelle.

    2) Il visite un site, un bâtiment, une ville, un musée, une connerie quelconque : là, c’est son inculture manifeste, amplifiée par l’incongruité de sa tenue, qui fait scandale. Plus encore que sa personne multipliée. Il n’a pas besoin de déferler en troupeaux serrés, il peut dénaturer les lieux tout seul, leur ôter tout charme par son unique présence. Imaginez: vous êtes assis sous les arbres plusieurs fois centenaires d’un jardin de ville créé sous le triple patronage du silence, de la douceur et de l’harmonie (le jardin du palais St Pierre, à Lyon, par exemple). Soudain, deux cons en short font passer leurs gros culs sous votre œil, dégoisant un baragouin d’importation dont vous ne comprenez heureusement rien, et se selfisent à tour de bras en exhibant des mâchoires à fast-food : silence, douceur et harmonie s’anéantissent immédiatement, rendant le lieu aussi inhospitalier qu’un centre culturel de ville moyenne. La simple présence des fâcheux, renforcée par leur accoutrement et leur attitude, vide le site de ce qu’on était justement venu y trouver. Par une ironie qu’un touriste ne peut comprendre, sa présence lui ôte ce que lui aussi, suivant les conseils d’un Guide quelconque, était censé venir photographier.
    Extrait d'article de beboper

    Le touriste, devenu de masse ...

     


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