BON ANNIVERSAIRE à ...
Charles Dickens, qui aurait 200 ans ce matin, au psychologue autrichien Alfred Adler qui en aurait 142, à Berthe Sylva qui soufflerait 127 chandellesalors que Juliette Gréco va en éteindre 85,

Julien Courbet 47 et Gérard Blanchard va rejoindre Rocamadour pour en moucher 59.

"Si février est chaud, croyez bien, sans défaut, que par cette aventure, Pâques aura sa froidure."

Voila qui nous rassure sur la présence ou non de tisons à Pâques ! Préparons nos crèmes solaires, ça va cogner ... Pour cette année, février côtoie les records de froid, Pâques devrait donc permettre à tous ou presque de se faire tanner le cuir, ce qui permettra aux nombreux amateurs de marronniers de gloser sur les dérèglements climatiques, la bombe atomique, Fukushima, Eva Joly, l'énergie verte durable et renouvelable ... La routine journalistique, inutile de favoriser le chômage de la presse.

Quand ils sont venus chercher les communistes,
Je n'ai rien dit,
Je n'étais pas communiste.
Quand ils sont venus chercher les syndicalistes,
Je n'ai rien dit,
Je n'étais pas syndicaliste.
Quand ils sont venus chercher les juifs,
Je n'ai pas protesté,
Je n'étais pas juif.
Quand ils sont venus chercher les catholiques,
Je n'ai pas protesté,
Je n'étais pas catholique.
Puis ils sont venus me chercher,
Et il ne restait personne pour protester
Martin Niemöller

L'homme qui a écrit cela a cru en Hitler, au début, mais quand Hitler s'est attaqué à l'église, il n'avait plus personne pour le défendre.
C'est un peu comme cette boule de neige des usines genre Lejaby ... on regarde à la télé des usines fermer, des ouvriers qui pleurent, ça nous touche, mais on ne bouge pas, on a du travail ... pour combien de temps ?
Il n'y plus personne pour nous défendre donc il va bien falloir qu'il se passe quelque chose ?
Aller se faire voir chez les Grecs ? c'est mal barré aussi là-bas !

Alex, une adolescente de 15 ans, porte un lourd secret. Peu après sa naissance, ses parents ont décidé de quitter Buenos Aires pour aller s'installer sur la côte urugayenne, dans une maison en bois perdue dans les dunes. C'est là qu'un couple d'amis venus de Buenos Aires vient leur rendre visite accompagnés d'Alvaro, leur fils de 16 ans. Le père, un spécialiste en chirurgie esthétique, a accepté l'invitation en raison de l'intérêt médical qu'il porte à Alex. Une attirance inéluctable naît entre les deux ados qui va tous les obliger à affronter leurs peurs...Des rumeurs se répandent dans la ville. On commence à dévisager Alex comme si c'était un monstre. La fascination qu'elle exerce risque désormais de devenir dangereuse.
En fait ses parents voulaient une fille donc elle a eu un traitement lourd pour la féminiser, mais Alex ne veut plus de ce traitement ... en fait, elle ? il ? se cherche, le côté masculin semble prendre le dessus ...
C'est un film étrange et passionnant avec des acteurs tous très beaux et inconnus ... une ambiance douloureuse quand même mais vivante et belle.
Marre de voir des Cotillard, des Clooney dans toutes sortes de rôles qui ne sont que des rôles. Là on a l'impression de pénétrer chez des amis dans la peine. Les paysages sont sauvages et grandioses, la mer et le vent moniprésents.
La musique est très belle aussi ..

André Kohn est un peintre  dont le style est décrit comme impressionniste figuratif. Ce peintre démontre son habileté et son œil aiguisé du détail dans son imaginative et poignante galerie . Aujourd'hui, Kohn est un leader éminent de l'impressionnisme figuratif, qui cherche à dépeindre la personnalité d'un sujet à travers elle ou son  mouvement ou sa posture.

C'était un soir, de beau temps, les chiens étaient dans le jardin ... j'entends mon chien aboyer bizarrement, il était au grand portail, j'ouvre, une petite boule piquante. Je vais chercher mes gants de jardin et hop ... en mon domaine. J'ai un jardinet mais entouré de hauts murs. Nourrir, c'est toujours la première chose qu'on fait pour les rassurer : croquettes des chiens et eau ? lait ? je ne sais plus ! et puis je le lache dans le jardin. Ce n'est pas marrant ces bestioles, ça vit la nuit et moi, la nuit, je dors. Mon locataire le croisait parfois, dans la cour, vers 4 h du matin ... pas folle, je lui mettais à manger devant ma porte-fenêtre de chambre, j'éteignais tout, je me mettais à plat ventre et j'attendais ... il était toujours précédé de reniflements, ça fait beaucoup de bruit en mangeant. Parfois, assez vive, je l'attapais et je le regardais, ça a un si joli museau. Puis un soir il n'est pas venu... j'ai pensé qu'il hibernait dans le bûcher. J'ai remis à manger là-bas ... le lendemain la gamelle était vide. Un soir, je vais porter à manger, je reste un peu, j'entends du bruit, je me suis dit : "bon sang, il a faim !" ... j'ai regardé d'où venait le bruit ... une petite colonie de superbes rats gris, pas du tout effrayés par ma présence ... au début j'ai trouvé ça drôle ... puis je les ai vus se balader dans ma cour ... j'ai donc fait venir les dératiseurs. Je ne sais pas ce qu'est devenu le hérisson. Soit il est mort, soit il a réussi à se sauver de ma forteresse !

Je suis fille unique d'une fille unique ce qui fait que je n'ai jamais eu cet esprit de" fratrie". Ma famille c'était mes grands-parents et mes parents ... point barre. J'ai eu une vie sociale normale, mari, enfants, travail, amis ... fêtes ... mais comme mon mari était marin et absent pratiquement une semaine sur deux, j'avais cette vie sociale à mi-temps et ça m'allait fort bien. Les quatre membres de ma famille, qui étaient ma vie, sont morts et je me suis séparée de mon mari, les enfants avaient quitté la maison. Seule, je suis "retournée chez ma mère" dans le sens maison du terme. Je me suis acheté un répondeur pour éloigner les gêneurs à qui je n'osais pas dire non quand ils m'invitaient pour tromper leur ennui !!! Je n'ai jamais trouvé dur d'être seule, ce que je trouvais dur c'était que je devais me reconstruire, me rencontrer. Puis la solitude j'y ai pris vraiment goût, mais à ce point, parfois je me trouvais étrange. Puis j'ai croisé un livre : l'esprit de solitude de Jacqueline Kellen et là j'ai compris que c'était ce qui pouvait m'arriver de plus beau dans la vie. Quand le net est entré chez moi, ça m'a quand même transformé mon quotidien, j'avais besoin de ce brouhaha d'inconnus dont beauoup sont devenus mes amis. Mais c'est vrai que je ne suis jamais aussi moi que seule ...

Se réveiller dans le froid
Seule dans l'obscurité silencieuse
Ecouter le souffle du chien
Ce bruit si rassurant
Butter sur ses bottes de travail

Seule par  choix
Même avec son vieux chat fou
Le travail à faire à l'extérieur
Elle a payé pour sa liberté
Mais ne pourrait vivre d'aucune autre façon

Je veux cueillir vos pétales
Comme le printemps nous offre des fleurs de cerisier
Pour nous rappeler que l'hiver est fini

O.K. vous êtes un adulte résponsable ...
Mais alors si un enfant ou un animal tombe sur ce bocal ouvert...
C'est le drame assuré ...
Surtout, à ne pas ranger dans l'armoire à pharmacie !