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    Nous sommes vivants, mais seuls.
    Seul ne signifie pas nécessairement être dans la solitude : nous ne sommes pas seulement la silhouette solitaire sur l'autre rive. Nous vivons dans un monde peuplé, et nous sommes le plus souvent seuls dans une foule. Il s'agit d'un état ​​moins de corps que d'esprit. Le mot seul ne devrait pas, pour nous, être un anneau froid et creuxil devrait être chaleur. Impulsions de potentialité. Seule,  distincte. Seul comme dans, seul dans son domaine. Comme dans, autonome. Comme dans, je veux ou pas, laisse-moi tranquille. Ce mot peut sauver, ce mot se veut fierté. Ce mot veut être lavé et a briller.
    Je trouve ce texte magnifique !

     

     


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    Des improvisations vibrantes
    Messages aux sources attachantes
    Cris de blues, de jazz, cris de noirs
    Cris de liberté, cris d'espoir

    Un rythme fou qui soudain s'empare
    De tout votre corps sans crier gare
    Un coup de piano, de trompette
    Gardner, Amstrong, Sidney Bechett...

    Le jazz vous envoûte à en mourir
    Ça vous contamine à en pâlir
    Ça vous transperce puis vous cogne
    Ça vous ensorcèle, vous rogne

    Musique menant au doux supplice
    On l'a dans la peau, c'est presqu'un vice
    Les crucifiés de son tempo
    D'esclaves sont passés Héros !...

    * Annie Kapikian, "Exosmose"

     



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    [ EXPRESSION ]
    « Salut vieille branche !  »

    [ SIGNIFICATION ]
    Formule de salutation familière

    [ ORIGINE ] 
    Un salut, toutes les personnes un tant soit peu polies savent à peu près ce que c'est et dans quelles circonstances il s'utilise.
    Le qualificatif 'vieux' ou 'vieille' s'emploie familièrement avec quelqu'un connu de longue date, le 'vieux' étant alors lié à la durée de la relation, bien plus qu'à l'âge de la connaissance.
    Reste le plus intrigant : pourquoi 'branche' ?

    Une explication parfois proposée est lié à l'argotique "se brancher avec quelqu'un" pour dire "entrer en rapport avec quelqu'un". Issue du monde des électriciens, l'image est compréhensible à partir du moment où vous savez brancher une prise électrique et établir une relation forte entre la prise mâle et la prise femelle (sans sous-entendu sexuel obligatoire).
    Partant de là, les éléments 'branchés' peuvent être appelés des branches. Et ces branches / individus qui sont branchés ou se connaissent depuis longtemps, deviennent l'un pour l'autre des vieilles branches.
    Mais si l'explication semble tenir la route, elle ne résiste pas à l'analyse chronologique : en effet, le "vieille branche" est attesté depuis le milieu du XIXe siècle, avant que l'usage de l'électricité se répande dans les foyers, alors que "se brancher" date d'un siècle plus tard.


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  • Aujourd'hui, nous voulons vous montrer de belles et douces photos  de Iwona Drozda-Sibeijn, photographe de Amstelveen, Pays-Bas. "Je suis un gestionnaire, avec spécialisation en projets de l'UE dans les pays non-lucratif. L'art n'a jamais été mon métier, mais plutôt un passe-temps, qui a commencé à jouer le rôle de plus en plus important dans ma vie. Il ya 5 ans j'étais encore à faire des collages de Corel Photopaint sur ​​horribles photos prises avec un appareil photo compact. Acheté un nouvel outil il y a 2 ans m'a amené à un autre niveau, mes photos ont gagné en qualité! J'en suis là  maintenant; essayer de nouvelles techniques améliorant mes trucs et partager le tout avec plus large public. Pourtant, encore, l'art reste le même pour moi, un moyen idéal pour incarner mes émotions. "

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  • body-love-set--senkys.jpgS'offrir à son aimé, de rubans noués, voilà un cadeau qui ne pourra que le ravir et l'emballer !
    Soutien, il n'est pas, je vous le concède, mais mise en valeur de la gorge sans doute il est ; de plus, il est accessible à toutes les bourses, sans aucun problème de taille.
    Le modèle présenté se vend (si, si) et se nomme Body love set, il est composé de ces rubans de satins attachés à un string en forme de coeur, un loup assorti est offert. 
    Mais avouez que pour faire l'affaire un simple ruban suffit, sa déclinaison est infinie.
    - M'enfin Germaine pourquoi t'es saucissonnée c'soir ?

    - Ben Marcel, j'ai pris cette idée chez Heyoka, c'est pour t'émoustiller...
    - Quelle drôle d'idée elle a c'te Squaw, va donc remettre ta gaine !


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  • Sharon Sprung

    est un peintre de Brooklyn à base figurative qui a étudié à l'Université Cornell, l'Art Students League à New York, et la National Academy of Design. Elle a remporté de nombreux prix et est présenté dans les collections publiques importantes, y compris la Chambre des Représentants des États-Unis, Bell Laboratories, AT & T, l'Université de Princeton, Sherman et la livre sterling et la Chase Manhattan Bank.

    sharon.jpg


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  • Je m'appelle Mike Jeffries et je suis né à Plymouth, Devon, juste avant la dernière guerre. Cependant, nous avons eu la chance, car quand il a bombardé Plymouth  en 1940 ma famille n'a pas été touchée parce que nous avions été évacués et nous vivions dans une ferme en Cornouailles. Mon père, un marin dans la Royal Navy, en service actif dans l'Atlantique Nord, la Méditerranée et les convois russes pendant toute la durée de la guerre a pu en revenir.
    Passionné par le dessin, puis la peinture ....et comme vous allez le voir par tous les moyens de transports ...


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  • Par Jean-Claude Guillebaud

    Qu’on l’apprécie ou pas, il faut remercier Jean-Luc Mélenchon d’avoir ramené la campagne présidentielle sur la place publique, c’est-à-dire l’agora athénienne, l’espace commun, la poussière des villes et du réel. C’est bien lui qui, avec sa prise de la Bastille du 18 mars, a réhabilité une tradition que l’on pensait désuète : celle des rassemblements à ciel ouvert, des foules au coude à coude, des festivités charnelles de l’engagement démocratique.

    Ainsi avons-nous eu – et aurons-nous encore - des réunions spectaculaires et rivales, comme celle de la Concorde pour la droite, de Vincennes pour la gauche. Dans l’un et l’autre cas, on sentait quelque chose comme un bonheur retrouvé. On s’amusa d’entendre dès dimanche soir sur France 5 un Nicolas Beytout, ancien patron des Échos, - et pas vraiment à gauche – contraint de rendre hommage sur ce point au « diable rouge ». Tout arrive ! On perdrait néanmoins son temps à commenter ces rassemblements comme des commentateurs sportifs, et uniquement ainsi. Qui a fait le plus de monde ? Combien de cars et de TGV affrétés ? Qui a gagné la première diffusion ? Ces questions font sens, bien sûr, mais elles négligent l’essentiel. Ce dernier tient en peu de mots : en descendant sur l’agora, la démocratie reprend chair et couleur. Elle retrouve son épaisseur historique, sa vérité. Quant aux citoyens, ils redeviennent des hommes et des femmes debout, capables de mêler leur sueur, leurs soucis et leur joie. Ils ne sont plus ces « claques » pathétiques qui applaudissent sur commande dans les studios, ces « échantillons » bafouillant que choisissent les communicants pour questionner un candidat ou ces quidams endimanchés, réunis pour je ne sais quel jeu télévisé. Debouts et rassemblés, les citoyens – comme c’est le cas pour des manifestants pacifiques – retrouvent leur pleine dignité. Et cela se voit sur les visages.

    Oh, certes, ces grand-messes ne se ressemblent pas. Dimanche dernier, celle de la Concorde était hollywoodienne, avec sono professionnelle, effets de caméras et tutti quanti. À Vincennes, le peuple de gauche était plus « nature » et, semble-t-il, plus jeune. Quant à Marseille – cette « porte du Sud », comme l’appelait Albert Londres – l’énorme foule réunie le samedi 14 sur le Prado procédait à l’évidence de la diversité. Ce qui rapproche pourtant ces « communions humaines », c’est qu’elles rompent avec cette déréalisation mortifère de la campagne qui décourage tout le monde. Je parle de ces émissions télévisées au rituel ripoliné, de l’addiction pour ces tweets où l’expression politique se réduit à un graffiti de 140 caractères, de ces fastidieux débats entre économistes médiatiques, de ces commentaires papelards d’ « experts » qui ont une calculette à la place du cerveau. Je pense à ces moments cafouilleux du direct télévisé, comme cette clownerie du 11 avril dernier qui vit un Giesbert méprisant et allumé railler Philippe Poutou, comme l’aurait fait vers 1712 (fin de règne) un petit marquis de Versailles à l’endroit d’un jardinier du château. Une foule de citoyens serrés sur une place publique, c’est un retour sur terre. Il nous remet sous les yeux ce que recouvre exactement la démocratie, à quoi ressemblent les bénéficiaires ou les victimes d’une politique, ce qu’expriment les regards de ces hommes et de ces femmes assez déterminés pour braver la fatigue et le découragement.

    Soudainement, on n’est plus dans l’univers gazeux des statistiques et des sondages ; on soulève un moment la « cage d’acier » de la dette et les réprimandes sermonneuses. On est ensemble et heureux. La démocratie passe aussi – et nécessairement – par cette espérance partagée. Quand elle fait défaut, gare…

    Jean-Claude Guillebaud

    Le Nouvel Observateur N° 2476 du 19 avril 2012

    Altermonde-sans-frontières


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  • On ne saurait aborder en même temps des deux côtés de la rivière. Il faut risquer de perdre une rive à jamais, pour un jour toucher l'autre.

    Gilles Vigneault

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    Elle est debout sur mes paupières
    Et ses cheveux sont dans les miens,
    Elle a la forme de mes mains,
    Elle a la couleur de mes yeux,
    Elle s’engloutit dans mon ombre
    Comme une pierre sur le ciel.

    Elle a toujours les yeux ouverts
    Et ne me laisse pas dormir.
    Ses rêves en pleine lumière
    Font s’évaporer les soleils,
    Me font rire, pleurer et rire,
    Parler sans avoir rien à dire.

    Paul Eluard


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