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Je me suis longtemps demandé si je n’étais pas anormal. Le nombre de gens qui se battent et s’invectivent à cause des idées, qui se séparent pour la vie parce qu’un jour, selon eux, la parole de l’autre a franchi la ligne jaune et que ce qui était difficilement supporté hier est devenu franchement insupportable. Mais s’insulter, se foudroyer de l’esprit, rompre une amitié parce qu’une opinion a été émise ou un jugement formulé, quel comportement incompréhensible ! Sur mon blog, il m’arrive de percevoir, chez quelques rares commentateurs, l’envie non seulement de convaincre, ce qui est normal, mais de terroriser, de réduire en miettes le contradicteur parce qu’il n’aurait pas été concevable, convenable de lire puis de réagir tranquillement, sereinement.
Les idées contraires aux nôtres sont-elles donc si dangereuses pour justifier violence, acrimonie, mauvaise foi et effacement de la carte du dialogue ? Sur Twitter, il arrive aussi qu’au milieu de la courtoisie des signes éclatent soudain une grossièreté imprévue, une vulgarité insigne comme un monument de mauvais goût dans une esthétique qui y est peu préparée. Mais qui a raison, qui a tort ? Serais-je donc anormal pour attacher si peu d’importance aux idées et tant aux hommes, aux personnalités ? Pour ne même pas sentir en moi la tentation de me colleter avec quelqu’un s’il ne pense pas comme moi mais s’il m’apparaît chaleureux et sympathique ? Convient-il qu’à l’avenir je devienne plus sérieux, plus grave, un doctrinaire et un dogmatique au quotidien pour susciter le respect et être qualifié d’individu responsable ? À dire vrai, rarement les idées m’ont fait apprécier les hommes mais le plus souvent des hommes sont parvenus à me faire apprécier leurs idées, quoi que j’en aie. Cette guerre civile intellectuelle si éclatante dans notre paysage apparemment démocratique, si ostensible parfois dans nos cercles, nos familles et nos communautés me semble non seulement détestable mais absurde. Sur un mode moins ironiquement cynique, je ne serais pas loin d’adhérer à ce que le relativiste Brassens a chanté. Au fond, depuis la chute du communisme et de ses ravages, peut-on encore s’empoigner ? Qu’ils sont exaspérants les totalitaires de l’esprit, les dictateurs du familier, les despotes du café du commerce ! Comme si on n’avait pas le droit d’être grave sans être impitoyable et qu’il fallait chasser de notre vie les maladroits de la réflexion !
J’ai craint d’être anormal parce que je me souciais si peu de la cohérence interne de mes positions que j’étais même effrayé devant le risque d’être enfermé à perpétuité en elles. Passant de sympathies en antipathies, d’adhésions instinctives à des hostilités du même type, privilégiant les natures contre les structures et, au détriment des donneurs de leçons, un prochain stimulant, j’ai bénéficié sans cesse du désordre créatif d’affinités sans frontières. Des exemples récents m’ont démontré comme j’étais un hôte accueillant des contraires. Lionnel Luca, de la Droite populaire, assez systématiquement vilipendé - moqué même parce qu’il a su être tendre avec son épouse - m’a beaucoup plu grâce à une parole, une sincérité, un courage qui l’ont conduit à dénoncer que "si on veut faire carrière dans cette société moralisatrice, il faut être bien vu de ceux qui écrivent, ces curés laïcs qui donnent l’absolution au nom de ce qu’il faut penser". Un ami cher, Thierry Lévy, formidable avocat, s’est déclaré il y a des années - mais je suis sûr qu’il n’a pas changé - hostile à tout pouvoir, toute loi, tout juge. Si une personne exceptionnelle n’était pas à la source de ce négativisme radical, je ne lui aurais pas prêté une seconde attention. Le hasard de l’actualité médiatique fait qu’un très long entretien de Marcelle Padovani avec le juge Falcone assassiné en 1992 va être publié et qu’il n’est pas de magistrat qui ait porté au plus haut l’exigence de l’État de droit, l’honneur et le courage du juge et le respect de la loi. Pourtant, l’admiration que j’éprouve pour cet homme hors du commun, ayant continué à assumer sa mission avec la certitude absolue de son inéluctable et brutale disparition, est compatible avec l’extrémisme anti-institutionnel développé par d’autres.Combien ainsi dans nos existences, si nous voulions bien nous laisser guider plus par nos affinités que par nos préjugés, de nombreuses opportunités nous seraient offertes ! J’avoue même un plaisir indicible à suivre des chemins que l’imprévisibilité inspire et que le poids des idées ne domine pas. Des idées et des hommes ? Qu’on laisse les seconds faire la loi !
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Par Pierre Jouventin [1]
Comme Internet, l’écologie est victime de son succès. Son image se brouille, est détournée ou prête à confusion. Les scientifiques de l’écologie (discipline créée en 1866) préfèrent se faire appeler ‘écologues’ pour ne plus être confondus avec les ‘écologistes’ politiques. Les technologies douces sont l’espoir du capitalisme ‘durable’ mais la hantise des ‘décroissants’. Du moins est-il clair que Total, Areva et les industries modernes essaient de repeindre en vert leur côté sombre. Mais que penser des fédérations de chasse qui ont obtenu de l’Éducation Nationale des conventions pédagogiques comme associations de défense de la nature (dont ils sont, parait-il, les jardiniers) et de la faune (qui ne se régulerait pas sans eux). Sans doute l’agriculture de la FNSEA n’est-elle pas celle de la Confédération Paysanne, mais les deux fédérations sont d’accord pour demander l’abattage du loup qui est revenu en France discrètement et cause du tort aux éleveurs de moutons sans que l’on sache le plus souvent s’il s’agit de chiens errants. Il est vrai que la biodiversité d’un maraicher ou d’un éleveur –même s’il est devenu député vert comme José Bové- n’est pas celle d’un naturaliste ou d’un ami des bêtes.
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«La première règle est de garder un esprit serein.La seconde est de regarder les choses en face et de les reconnaître pour ce qu'elles sont. "
Marc Aurèle
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Il ne reste plus qu'un seul colombier militaire en France. Or en cas de catastrophe majeure, ils peuvent devenir le seul moyen de communication.
Comment assurer la communication militaire en cas de panne voire de destruction des réseaux électriques ou de télécommunication? Grâce aux pigeons voyageurs, répond le député du Nord Jean-Pierre Decool, apparenté UMP. Pour l'élu, l'armée française devrait élever davantage d'oiseaux messagers, qui ne sont plus sollicités depuis la première guerre mondiale. Il ne demeure en effet plus qu'un seul colombier militaire, à la forteresse du Mont-Valérien, à côté de Paris.
«Je suis convaincu qu'en cas de conflit ou de crise, les pigeons voyageurs peuvent retrouver une place stratégique», explique-t-il au Figaro. Élevant 150 pigeons voyageurs chez lui, Jean-Pierre Decool est passionné depuis toujours par la colombophilie, l'art de s'occuper et d'entraîner, selon ses mots, «ce petit paquet de plumes qui pèse 400 grammes et est capable de prouesses». Mais c'est il y a un an que le député de Flandre a commencé à se poser des questions sur le rôle du pigeon dans l'armée.
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"Ma Muse, à moi, n'est pas une de ces beautés
Qui se drapent dans l'ombre avec leurs majestés
Comme avec un manteau romain. C'est une fille
à l'allure hardie, au regard qui pétille ;
Charmeresse indolente, elle sait parfumer
Ses bras nus de verveine et de rose, et fumer
La cigarette ; elle a des étreintes lascives,
Des chastetés d'enfant et des larmes furtives."
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Nantes. Depuis 3 ans, une famille squatte le T2 d’un yogi « trop gentil »
« Gentillesse excessive », résume le médecin traitant d’un retraité nantais. Adepte de la méditation et du yoga, il voit son appartement occupé depuis trois ans par une famille de cinq personnes.
Imaginez. Vous invitez des copains à passer un week-end chez vous. Trois ans plus tard, ils sont encore installés dans votre chambre et vous demandent d’aller crécher ailleurs. Une histoire à dormir debout ? Allez dire ça à René C. Il ne rigolera pas. Heureusement, il est yogi. Sa passion pour la méditation lui interdira de sortir de ses gonds.
L’engagement spirituel et méditatif de ce Nantais, père hindou, mère bretonne, se retourne contre lui. Car il est décidé, en toutes circonstances, à ne conduire aucune mauvaise action. « Sa gentillesse excessive » fait de lui, selon un certificat de son médecin, « une proie facile » pour « les sollicitations de prédateurs ».
« Ne pas engendrer des souffrances »
Dans l’histoire de ce bon yogi, une misère croise une détresse. Lui vit chichement dans un T2 de la cité de la Bottière, à Nantes. À 65 ans, il émarge à 620 € par mois, la maigre retraite d’une vie dans le bâtiment.
Fin 2009, une connaissance lui demande s’il peut héberger une famille d’Algériens pour quelques nuits. C’est l’hiver, il fait froid. Le couple et ses deux enfants se trouvent à la rue. « J’ai dit oui pour trois jours », soupire René. Trois ans et demi plus tard, ses « invités » sont toujours là. Un troisième enfant est né.
« Ils vivent dans la chambre, se lamente le bon samaritain reclus dans l’autre pièce. Mais 9 m2, même avec la cuisine en plus, c’est insuffisant ! L’autre jour, ils m’ont demandé si je ne voulais pas aller dormir en foyer pour leur laisser de la place… » René a gentiment décliné la proposition, mais avec un zeste d’agacement. D’autant que la famille ne participe plus aux frais… « Je ne demandais que 2,60 € par jour… »
Pourquoi René ne met pas promptement un terme à cette histoire qui le mine ? Changer les serrures ? Déposer plainte ? « Le problème, souffle une personne qui le connaît bien, c’est qu’il ne va pas au bout de ses démarches. La police s’est déplacée mais il est revenu sur ses déclarations pour éviter des problèmes… Le préfet lui a conseillé de lancer une procédure d’expulsion : il n’a pas fait réaliser de constat d’huissier. » « C’est 240 € et je ne les ai pas, rétorque l’intéressé. Et je veux éviter les tensions sur la planète, ne pas engendrer de souffrances. » Il sait très bien à quoi sa plainte pouvait exposer une famille qui n’avait pas de papiers…
Cette « gentillesse excessive » pourrait déboucher sur une demande de curatelle. Peut-être le seul moyen de protéger René contre les gens qui abuseraient de lui. Son assistante sociale tenterait de décrocher un financement pour payer l’expertise médicale préalable.
La curatelle permettrait à d’autres de mener à sa place les douloureuses actions pour faire cesser cette situation. Sans que René n’abîme son âme de bienfaiteur. Il croit d’ailleurs toujours en un règlement amiable. Hier matin, il a obtenu la garantie que la famille avait enfin trouvé un appartement et allait partir prochainement. C’est un homme qui souffre de ne pas vouloir faire de mal.
Thomas HENG.
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Je tiens à porter
de la soie rouge
pour vous
Je deviens comme
Une fleur à colibris
Enveloppée dans la soie
Mon obi
s'est défait
Il est tombé à terre
Tout comme
les feuilles d'érable
en Octobre
Je tiens à porter
de la soie rouge
pour vous
Mon bien-aimé
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Avec des étoiles de caramboles ...
FRUITS NOIRS, de myrtilles, de baies ou bien de cassis
Et la confiture de nos grands-mères jadis
Les mûres, mais aussi la vigne et le raisin
En produisant pour nos palais le meilleur vin.
FRUITS JAUNES, abricot, banane ou le citron
Cuisine, desserts, jus, nature ou avec glaçons
La saveur d’une pêche, douceur d’un ananas
Fruits exotiques décorant l’endroit d’un repas.
FRUITS ROUGES d’été, cerises, fraises ou groseilles
A chaque saison sans fin, tu nous émerveilles
Jolies framboises à la couleur écarlate
Embellissant nos mets, toujours tu nous épates.
D'une Josiane Belge
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J'habite une banlieue urbaine ... une cité dortoir qui a perdu tout cachet ...
Et pourtant nous avons une sacrée histoire ... nous fûmes le plus grand port Picton ...
Chaque année des fouilles importantes sont faites surtout dans la partie portuaire ...
Quand j'allais à l'école, nous descendions une ruelle en pente qui s'appelait le Goulet qui était la rue qui descendait au port gallo-romain ... mon école était construite au bord du Seil qui était la rivière ? bras de Loire ? qui bordait nos quais pictons ...
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Les déserts et les sables sont les meilleurs paysages pour trouver les bâtiments anciens et abandonnés. Le climat aride se prête à la conservation, et il y a peu de risque de dégradation grave ou de dommages causés par les inondations.
Dans le même temps, le sable est une caractéristique constante évolution géographique qui peut avaler des villes entières tant rapidement que lentement. Cet article traite des bâtiments enfouis dans le sable, dont certains ont été abandonnés pour des centaines d'années, et certains seulement quelques années.
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