• Coup de coeur pour les clichés de l’artiste  Wang Ningde. Vivant et travaillant à Beijing, ce photographe chinois parvient à capter des instants en noir et blanc d’une beauté époustouflante avec des portraits et des mises en scènes. Plus d’images avec cette sélection disponible dans la suite de l’article.

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  • dame-de-brassempouy-tete_feminine-ivoire.jpgCette ravissante petite tête en ivoire de mammouth est la première représentation connue d'un visage humain et c'est celui d'une femme !
    Haute de 3,65 cm, longue de 2,2 cm et large de 1,9 cm la Tête à la Capuche ou Dame de Brassempouy, du nom du village des Landes (Sud-Ouest de la France) proche des Pyrénées où elle a été trouvée, a été sculptée par des hommes préhistoriques il y a 25.000 ans.
    Entre Lucie, la vénus de Willendorf, nous autres les femmes nous pouvons nous targuer d'être à l'origine du monde, non ?  


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  • Ikenaga Yasunari  est un artistejaponais  né 1965. Ses peintures représentent de belles femmes, dont les expressions et les postures suggèrent une atmosphère de rêve.
      Les Peintures d'Ikenaga présentent également d'exquises créations de motifs textiles. Ses sujets sont toujours les femmes des temps modernes, mais dans le même temps, le nihonga, style de peinture, reflète d'anciennes traditions japonaises, ce qui donne à ses œuvres une atmosphère intemporelle

     

     

     

     

     


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  • « L’abolition du plaisir de tuer n’est-il pas explicitement inclus dans l’abolition de la peine de mort ? »

    Cette question nous a été posée, sur notre site, par un ami lecteur. Pour les tenants de la négativité, l’instinct de mort, la cruauté, la violence primaire, la haine bornée constituent l’humain tout autant que la capacité d’empathie, la bonté, la soif de justice. Pour ces résignés nihilistes : tout est vain.

    À quoi bon enseigner, éduquer, débattre, défricher les esprits, éclairer les consciences, parler à l’intelligence des hommes, puisque le mal absolu ne saurait être extirpé et que l’abjection, l’insondable méchanceté seront toujours à l’œuvre. L’homme sera irrémédiablement un gardien de camps, un génocideur, un guerrier, un chasseur, un amateur de sang et de supplices. Or, s’il existe indéniablement des assassins, tous les hommes n’émargent pas au tableau de déshonneur du crime conformiste. Nombre d’individus ont sû, dans le passé, (ce passé qui répond de l’avenir), refuser les injustices, les massacres, les tortures et le grand banquet de la mort esthétisée. Il ne faut pas céder au nihilisme et à un déterminisme collectif irrémédiable. Puisque l’ombre et la lumière s’affrontent, puisque des forces positives appellent à la compassion et au respect d’autrui, ce serait déserter que de se résigner.
    Avec Théodore Monod, je pense que le processus d’hominisation n’est pas parachevé et que l’humain accompli, non encore advenu, cessera d’être infernal tant aux membres de son espèce qu’à tout ce qui vit. L’abolition de la peine de mort élève la société au-dessus du rang de l’assassin. Car tuer, fut-ce un criminel, reste un acte négateur pour celui qui le subit mais aussi pour une société qui s’y abaisse. La peine de mort met la justice à la hauteur morale de l’assassin. Dès lors, outre les débats purement techniques sur l’absence de caractère dissuasif de ce châtiment, son abolition s’imposait pour inscrire le respect de la vie avant toute autre considération. Certes, les exécutions ne manquaient pas de public lorsqu’elles se déroulaient en présence de badauds réjouis dont l’indécence amena, avant la guerre, l’abandon de cette publicité et la relégation du meurtre légal au petit matin, dans la cour des prisons. Il fallait abolir la peine de mort, non seulement pour épargner à un criminel cette torture morale, mais aussi, mais surtout, pour amener la société à un plus haut degré d’adoucissement des mœurs.
    Il n’y a rien de pire que de banaliser l’acte de tuer. La guillotine est une ombre sur la lumineuse Révolution Française et les pendaisons qui résultèrent du procès de Nuremberg altèrent les principes généreux proclamés et aussitôt démentis. En Europe, l’homme ne tue plus légalement l’homme. C’est un grand bien. Mais, il tue encore par jeu des animaux, êtres sensibles, et ce jusqu’au jour où la majorité des contemporains pourra modifier la réglementation en la matière. En 1832, Victor Hugo publia un livre contre la peine de mort « Le dernier jour d’un condamné ». Il s’en suivit 150 ans de combats pour briser la guillotine en ce pays. Combien d’années seront nécessaires pour que la mort loisir, la mort spectacle, la mort ludique soient bannies ? En contemplation des données sociologiques, nous subissons les dernières décennies de ces agressions contre la sensibilité des bêtes et la dignité des humains.
    Un interlocuteur, tenant du nihilisme, me rétorquerait : « Votre condamnation de la mort donnée masque un refus de la mort en son principe ». Notre objecteur a raison mais sa raison ne va pas loin. Si l’acceptation de la mort, (qui n’est pas un impératif moral), devait conduire à justifier l’acte de tuer, il faudrait considérer les grands meurtriers de l’Histoire, les faiseurs de guerre, les pourvoyeurs de champs de batailles comme de généreux philanthropes qui permirent à des millions de jeunes gens de mourir les armes à la main, dans la gloire du combat et la force de l’âge, leur épargnant ainsi de devoir mourir un jour bêtement d’une maladie et d’affronter la vieillessse, cette mort par morceaux. L’acceptation de la mort n’est qu’un paravent pour les cruautés, pour la rage de tuer. D’ailleurs rien n’impose cette acceptation et, dans le passé, les hommes s’inventèrent des religions et des vies éternelles dans des arrières-mondes, pour échapper à la perspective du néant vertigineux.

    Ce refus par le mythe apparaît parfaitement légitime, bien qu’illusoire. Les actuelles tentatives de certains biologistes de découvrir le « grand secret », celui du vieillissement cellulaire participent de cette pulsion de vie. Ces militants de la vie nous sont infiniment plus précieux et sympathiques que ceux qui jouissent de tuer. L’instinct de mort : voilà l’ennemi. Abolissons chasse et corrida comme nous avons aboli la peine de mort et pour la même raison éthique, celle qui inscrit au frontispice des valeurs, le respect du vivant.

    Gérard Charollois


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    Fabrice Nicolino

    Ne l’oublions jamais : tandis que des petits groupes tentent de rameuter de vastes foules en faveur de la nature, des bêtes - dont nous sommes - et des plantes, d’autres ne rêvent que d’achever le grand massacre. Placés sur les deux plateaux d’une balance Roberval, on verrait aisément que les deux ensembles ne sont pas de même poids. Les destructeurs sont bien plus nombreux. Encore bien plus nombreux.

    Dans la nuit du 18 au 19 août, quelques sombres crétins au front bas ont buté des centaines de milliers de vies, sans le moindre état d’âme. Dans le Gers, le Conseil Général dirigé par le socialiste Philippe Martin mène une politique qui considère la biodiversité. C’est si rare que je le note. Précisons que je connais - un tout petit peu - Philippe Martin, et que j’apprécie sa personne. Pour ce que j’en vois. Cela ne vaut pas quitus, Dieu sait ! Je ne suis pas et ne risque pas de devenir socialiste un jour. Des centaines de mes articles le montrent sans détour.
    Bref. Cette nuit du 18 au 19 août, de vrais connards ont vidé une grande part de l’étang du Moura, à Avéron-Bergelle, qui occupe tout de même 17 hectares. Comment ont-ils fait ? Les barbares trouvent toujours une manière d’agir : en l’occurrence, ils ont pété la vanne de vidange, et le lac a peu à peu disparu. Or ce lac est la propriété du Conseil Général du Gers, et il est classé en Zone naturelle d’intérêt écologique, floristique et faunistique (ZNIEFF). Philippe Martin et ses amis le voulaient un modèle de gestion écologique et pédagogique. Au-dedans, au moment du crime - car c’est un crime, oui ou non ? -, il y vivait des centaines de milliers d’alevins, des milliers de carpes et d’anguilles adultes. Ainsi que des tortues cistudes, animal fort menacé chez nous.
    Qu’ont-ils laissé, outre la mort et la désolation ? Une baraque de pêche incendiée, qui avait été bâtie au 18ème siècle par des moines cisterciens. On finira par croire que ces crapules ne respectent rien. Philippe Martin, président donc du Conseil Général, m’adresse quelques mots : « Certains des “tags” retrouvés sur les murs fumants de cette jolie petite “maison du pêcheur” datant du 18ème siècle laissent peu de doutes sur l’origine et les motivations des auteurs de cet acte (« Martin, pas d’eau pour les tortues » ou « Martin tu peux en acheter un autre », sans compter le traditionnel et si romantique « Martin = PD »…)  ».

    L’affaire se terminera - peut-être - devant le tribunal. Mais elle a d’ores et déjà une morale provisoire. Dans la lutte éperdue pour sauver les écosystèmes, il faut certes continuer à convaincre et à entraîner. Certes oui. Mais il serait sot, et fort vain, de croire que nous ne rencontrerons, sur notre route, que bravos et brassées de fleurs. L’ennemi de la nature existe.


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  • L'homme ordinaire déteste la solitude.
    Mais le Maître sait s'en servir.
    Embrassant sa solitude, il réalise qu'il est un avec l'univers entier.
    Lao Tseu

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  • Vous avez peu de temps pour déjeuner le midi ... vous êtes obligés de déjeuner sur le tas, pardon, je voulais dire sur le bureau. Qu'à cela ne tienne , j'ai deux trouvailles qui vont vous faciliter la vie ... tout d'abord, ayez quelques stylos BIC sout la main, vous y ajoutez de précieux gadgets et ils deviennent ustensiles pour déjeuner.

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    Sec le pain, ce n'est pas terrible, mais par ces temps de canicule, la plaquette de beurre dans le sac qui fond sur votre I-phone ... pas top ... j'ai aussi ... le beurre en stick !

    beurre--Small-.jpg

    Bon appétit !


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    Mes chants
    Ce sont les mousses flottantes :
    Elles ne sont pas fixées
    Sur leur lieu de naissance ;
    Elles n'ont point de racines -- seulement des feuilles -- seulement des fleurs.
    Elles boivent la lumière joyeuse
    Et dansent, dansent sur les vagues.
    Elles ne connaissent pas de port,
    N'ont point de moisson,
    Hôtes inconnues étranges ! incertaines en tous leurs mouvements.
    Et quand soudain les pluies tumultueuses de Crâvana
    Descendent en nuages sans fin,
    Noyant les rivages de leur flottant déluge,
    Mes mousses-chansons
    Soudainement sans repos, inspirées d'une vie sauvage,
    Recouvrent tous les chemins de l'inondation,
    Plongent dans la poursuite qui n'a plus de chemins,
    Flottent de terre en terre,
    De régions en régions,
    Mes chansons !
    Rabindranath Tagore

     

     


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  • La Bouche de la Vérité

    La Bouche de la Vérité, Santa Maria in Cosmedin à RomeLa Bouche de Vérité (Bocca Della Verità en italien) est un masque de marbre en relief (rose pavonazzetto de Turquie) de grand diamètre (1,75 m) qui était utilisée à l'époque romaine comme couvercle contre les mauvaises odeurs des eaux noires de la Cloaque Maxime (Cloaca Maxima, collecteur des égouts du Forum Romain construit entre la fin du VIe siècle et le début du Ve siècle avant Jésus-Christ).
    Consacré dans les temps de Rome antique à une divinité fluviale, il a des yeux circulaires et la bouche ouverte et il se trouve aujourd'hui dans le portique de l'église de Sainte Marie en Cosmedin (Santa Maria in Cosmedin), église construite en 1200 où encore actuellement sont célébrées les fonctions avec le rite Byzantin) depuis 1632.
    Son nom provient d'une tradition selon laquelle celui qui pretait un serment mettant la main dans cette bouche ne pouvait pas le retirer s'il avait dit un mensonge puisque la bouche était brusquement refermée et la main coupée avec une morsure violente.
    Bien que dans l'antiquité ce masque de pierre n'eut pas de prérogatives bien terrifiantes, il fut cependant le spectateur d'exécutions capitales par moyen de la guillotine. Dans la place devant la Bouche de la Vérité, en effet, le bourreau de Rome Mastro Titta tranchea à lui seul quelque chose comme 516 têtes de 1796 à 1864: une image bien plus plus triste que cette amusante légende médiévale.

    Nous avons eu l'occasion de visiter Rome avec une amie italienne, sacrée journée, beaucoup de marche comme lorsqu'on doit visiter Paris, mais je ne connais pas Paris, mieux Lisbonne lol Donc nous avons vu cette bouche et j'avoue avoir eun un frisson en glissant la main ... c'était il y a si longtemps ... maintenant, je ne mens plus lol


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  • La forêt amazonienne avec toute sa vie végétale et animale, et toute sa biodiversité étonnante ne pouvait pas exister comme nous le savons, sans un morceau de désert africain. Le sol qui est la production de la forêt n'est pas assez riche en nutriments. Tous les minéraux et les nutriments qui fertilisent la forêt doivent venir de quelque part d'autre.
    Les scientifiques savent depuis un certain temps que cet engrais naturel traverse l'Atlantique sous la forme de tempêtes de poussière, mais l'auteur de science Colin Schultz a trouvé un article de 2006 dans les lettres de recherches de journal de l'environnement qui produit le preuve non seulement d'un beaucoup plus grand trans-océanique transfert qu'on ne l'avait supposé de la poussière ... En outre, il met en évidence l'exact (et étonnamment petite) emplacement tout l'engrais de l'Amazone vient.

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