Sais-tu qu' tu es à peindre nue
voluptueusement étendue
une main nonchalamment posée
sous ta nuque que j´ai tant mordillée
et sous ton corps argenté
le grand édredon carré
que tu avais brodé
brodé et rebrodé
Rezvani (extrait)

Statue de Churyo Sato qui est la muse de ce poème ..

Vierge, tu t'étires
l'os victorieux de ta hanche
jaillit comme un arc
Son oeil bridé paraît rire
cheveux finement nattés
Visages d'Asie
aux pommettes comestibles
lisses comme un lac
L'ombre portée sur la nuque
comme un fruit gonflé de sève
Si c'était permis
sur toi je déverserais
le jus des pastèques
Un cou mollement penché
la magie des clavicules
Les cheveux s'écoulent
le bronze paraît frémir :
les seins sont pointus
Un jean tendu sur la cuisse
étudiante ? Volupté
Georges Friedenkraft

Il semble que les Hopis soient venus vers le VIIIe siècle du sud pour s'installer dans l'actuel Arizona. Entre 700 et 1100, ils ont construit ou aménagé dans les pueblos de Mesa Verde, Chaco Canyon, Aztec, Wupatki, Betakin et Keel Seek où l'on trouve leurs signes de clans sur des murs. Pendant la grande sècheresse de 1276 à 1299 la plupart de ces pueblos ont été désertés. C'est durant la même période que les villages sur les trois mesas ont été fondés.
Quand au XVIe siècle les Conquistadors arrivent sur le territoire des Hopis, ces derniers les accueillent amicalement. Ainsi, en 1583 ils mettent des guides à la disposition de l'expédition d'Antonio de Espejo et en 1598 ils se soumettent au gouverneur espagnol Juan de Oñate.
En 1629, des missionnaires franciscains s'installent à Oraibi. Les missionnaires catholiques sont une des causes de la révolte des pueblos en août 1680. Les églises sont détruites, tout comme les bâtiments du gouverneur à Santa Fe. Les Espagnols se retirent provisoirement au Mexique jusqu'en 1692. Quand ils reviennent dans la région, ils apportent des moutons, bœufs et chevaux.
C'est à cette période qu'un nouveau peuple nomade arrive du nord, les Navajos que les Hopis appellent Tasavuhta, (ceux qui fracassent le crâne). Comme les Navajos volent les récoltes et le bétail des Hopis il y a des conflits constants entre les deux peuples qui durent jusqu'au XXe siècle.
Suite à la guerre américano-mexicaine (1846-1848), l'Arizona est rattaché aux États-Unis.
En 1868, le gouvernement américain autorise les Navajos qui ont survécu à la « longue marche » de s'installer sur une partie de leur ancien territoire, sur la même réserve que les Hopis. À leurs yeux, un Indien équivalait un autre et on ne tenait pas compte des tensions préexistant entre les deux peuples.

La marque emblématique du Nord, célébrée dans le film "Bienvenue chez les Ch'tis" a été fondée ... par un Breton ...
J'ai toujours détesté ce breuvage plein d'amertume, ma grand'mère ne concevait pas un vrai café sans quelques grains de  chicorée Leroux et je détestais ce café ... mais bien obligée d'y passer ...et puis Mémé faisait si bien la pub lol

Susie King Taylor était une femme exceptionnelle aux multiples talents. Pendant la guerre de Sécession, elle a travaillé en tant que volontaire pour l'armée de l'Union, le traitement des tâches diverses telles que le blanchiment des vêtements, l'enseignement des soldats, comment lire et écrire, et faire la crème à l'aide des œufs de tortue. Elle savait aussi très bien manier le mousquet.
Mais surtout Taylor était une infirmière d'une grande audace. Lorsque quelques-uns des soldats ont été mis en quarantaine à cause de la variole, elle se glissa dans leurs tentes et leur a rendu la santé, même si cela n'avait pas été autorisé. «Je n'avais pas la moindre peur de la variole», a-t-elle dit. C'était des hommes, dont elle se souciait. Comme elle a déclaré quelques années plus tard, "tout ce temps, mon intérêt pour les garçons en bleu n'avait pas faibli. J'étais toujours fidèle et vraie, qu'ils soient noirs ou blancs. "
Plus tard, Taylor a écrit un récit autobiographique de ses expériences intitulé "Souvenirs de ma vie dans le camp avec les troupes américaines". Dans le livre, elle réfléchit sur le mauvais traitement des Afro-Américains et les espoirs dans une époque où les différentes races pourraient vivre ensemble en harmonie.

Dans ce monde où l'homme est un loup pour l'homme et de plus en plus pour le loup d'ailleurs, ça fait un bien fou de tomber sur tous ces sites qui nous montrent la complicité entre les animaus eux-mêmes ou avec les humains petits et grands. Bien sûr, comme ici ce sont des  photographies arrangées, mais là où j'erre sur google, je tombe sur des choses d'un naturel à pleurer de gentillesse et de beauté.

Kalen Chock est un artiste américain qui vit à San Francisco. Sa spécialité le dessin fantasy ? je ne sais pas trop si on appelle ça ainsi. Toujours est-il que c'est un mélange de l'architecture réelle avec un monde imaginaire, j'adore ... comme un monde qu'on pourrait se créer ...

Nous y avons passé les plus belles vacances de notre vie, pendant 20 ans, celles d'été, celles d'avril au Portugal, à l'automne aussi je crois. Nous y avions des amis merveilleux, les parents et les enfants ce qui faisait un beau mélange d'âges ... Et la saudade nous avons connu ... quand nous rentrions, le souvenir des moments heureux, souvent nous en parlions et tout à coup, au printemps, je rêvais d'eux, il était temps que nous repartions. Nous échangions, Isabel en Français, moi ? en Français ... puis nous nous sommes perdus de vue. Maintenant avec les traducteurs, ce serait si facile, avec le net, facebook ... j'ai tenté de les retrouver, mais ça a échoué. Me reste une douce saudade, mais j'aurais très peur de retourner là-bas, le pays a dû tant changer !
"Les Portugais l'appellent saudade : un désir pour quelque chose de si vague qu'il en est indéfinissable. Amours, misères de la vie, les choses vécues, les gens déjà morts, et ceux qu'on a quittés,  l'océan qui les jeta sur les rives d'une terre différente - toutes choses nées de l'âme qui ne peut s'exprimer clairement."
Anthony De Sa

Le Cristo Rei d'Almada, en face de Lisbonne. Filipe nous disait toujours la formule ironique employée par les Lisboètes : "Quelqu'un demande à Jésus : "Y a des putes par chez toi ?" et c'est pour ça que le Christ lève les bras désolés ... "Eh non !"