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    Sa dépouille a été exhumée au Chili afin de savoir s'il a été empoisonné ou pas ...

    Immensité des pins, rumeur brisée des vagues,
    contre le crépuscule et ses vieilles hélices
    crépuscule tombant sur tes yeux de poupée,
    coquillage terrestre, en toi la terre chante!

    En toi chantent les fleuves et sur eux fuit mon âme
    comme tu le désires et vers où tu le veux.
    Trace-moi le chemin sur ton arc d'espérance
    que je lâche en délire une volée de flèches.

    Je vois autour de moi ta ceinture de brume,
    mes heures poursuivies traquées par ton silence,
    c'est en toi, en tes bras de pierre transparente
    que mes baisers se sont ancrés, au nid de mon désir humide.

    Ah! ta voix de mystère que teinte et plie l'amour
    au soir retentissant et qui tombe en mourant!
    Ainsi à l'heure sombre ai-je vu dans les champs
    se plier les épis sous la bouche du vent.
    Pablo Neruda


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  • Il était un temps où le vêtement de mise pour un homme bien né était la chemise, la cravate, la pince à cravate et ... et ... les boutons de manchettes. Bijou ? objet indispensable pour tenir les manches qui, à l'époque, dans la chemise chic n'avait pas de bouton. C'était le final de la cérémonie de l'habillage pour une sortie, une cérémonie. On sortait au cinéma, on ne consommait pas du cinéma en mangeant des pop-corns ... Donc ou le monsieur se débrouillait comme un grand ou la dame dans un joli geste de tendresse aidait son compagnon à ajuster ces indispensables choses qui achevaient la tenue virile de Monsieur ... que de jolis souvenirs, loin du survêt avachi ... C'était le beau temps !!!

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    Tu es mon herbe indienne
    qui fait croire aux mirages
    Dans la nuit avec tes lèvres si douces
    Ton flanc à mes côtés
    Ton sexe qui m’effleure
    et tes doigts qui m’attouchent
    J’oublie mes limites
    Celles de mon existence
    Celles du monde dans lequel je suis née

    Aimer et créer
    Vous êtes l’un et l’autre ma mesure
    La force vive qui tend à tout ordonner
    L’expression tangible
    D’une soif d’exister
    D’un vouloir vivre
    D’un vouloir croire
    D’un vouloir inventer.
    Michelle Meyer (extrait)

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    Vous dites que  vous ne me toucherez pas.
    Mais vos doigts sont des menteurs.
    Je vous dis comment je ne vais pas vous retenir.
    Mais mes bras sont un enfer.
    Je promets que je ne vais pas vous embrasser.
    Mais mes lèvres n'obéissent pas.
    Je vous fais savoir que je ne vous aime pas.
    Mais mon cœur n'a pas de conscience.
    Et aucune partie de moi ne vous présentera des excuses.
    J'écris cela pour vous


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  • La Chevêche des terriers (Athene cunicularia) est une petite chouette aux longues jambes, mais trouve partout des paysages ouverts du Nord et Amérique du Sud. Lors de la première rencontre Chevêche des terriers, il est difficile de ne pas être hypnotisé par ces grands, ronds, yeux jaunes lumineux. Leur regard est intense et presque un peu déconcertant, mais ils sont en fait parmi les espèces de hiboux plus approchables.

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  • Alchemy est une superbe vidéo en pleine nature filmé grâce à la technique du « time-lapse ». Proposée par Evosia Studios, cette création tournée aux USA dans divers endroits à l’aide d’un Canon 5D Mark III dévoile des images de canyons, lacs et autres forêts absolument incroyables.

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  • Appelé aussi "la salade" par les djiboutiens, le  khat ou qat est une plante dont les feuilles contiennent une substance hallucinogène. Son nom scientifique est Catha Edulis. Le khat semble dissiper les sentiments de faim et de fatigue et produire un sentiment d'exaltation.
    Plaisir individuel et plus souvent de groupe, les hommes Djiboutiens aiment, comme ils le disent si bien, "brouter" durant des heures. Ce sont les feuilles fraîches qui sont consommées. Mâchées longuement et mélangées à la salive, le consommateur forme une grosse boule qu'il garde dans la bouche pendant plusieurs heures. L'usage du qat est un rituel important pourtant, c'est un véritable fléau pour ces effets dommageable sur la santé et les finances des individus.
    Que de douleurs effacées grâce à l'euphorie tranquillisante du khat ! Il est le véritable amortisseur de la crise sociale ! Acheminé d'Éthiopie ou du Yémen par avion spécial, on le retrouve en vente libre à Djibouti. Étalé sur une table et recouvert d'un linge humide pour sa conservation, il n'y a pas d'endroit dans la ville où il ne manque.
    C'est presque un pays entier qui, en état de manque, se rue chaque jeudi pour acheter la fameuse "botte" du week-end ou de la semaine. (achat effectué en fonction des finances du consommateur) Dans les pays musulmans, le vendredi correspond au dimanche des pays occidentaux.
    L'économie du pays en est atteinte car il fait perdre chaque jour plusieurs heures de travail à la plupart des djiboutiens. Du vendeur sur le marché au préposé du district ou, du policier au chauffeur de taxi, tous entretiennent une énorme boule qui leur déforme la joue. Le Khat est présent partout et dans tous les instants.
    C'est le problème essentiel de la vie djiboutienne et Les femmes semblent y prendre goût. Durant mon séjour, aucune mesure des autorités n'a révélé la lutte contre l'importation, le commerce ou la consommation de cette plante.

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  • Peintre d'origine brésilienne Harding Meyer vit et travaille à Berlin et Karlsruhe où il peint ces superbes portraits à grande échelle, à l'huile . Vibrant de couleurs, les techniques géométriques des coups de pinceau donnent vie à chaque grande toile. Chaque portrait maintient un regard direct donnant à chaque pièce une ambiance presque mystérieuse. La maîtrise de la distorsion chez Meyer  crée l'effet d'une vision trouble et de double vue. Le caractère et la personnalité sont donnés à chacune  portrait que Meyer capture, l'essence de chaque ombre ou de la lumière.

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  • J'ai ri et dit : "La vie est facile. Ce que je voulais dire, la vie est facile ici avec vous, et quand vous partez, ça va être dur à nouveau."
    Miranda July
    bol

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