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    Comme il écrit, sans regarder la mer,
    il sent la pointe de sa plume commencer à trembler.
    La marée se retire à travers les galets.
    Mais ce n'est pas cela. non,
    c'est parce que c'est à ce moment qu'elle choisit
    de marcher à travers la pièce, sans vêtements.
    Somnolent, même pas sûr où elle est
    pendant un moment. Elle secoue les cheveux sur son front.
    S'assied sur la cuvette, les yeux fermés,
    la tête en bas. Jambes étendu. Il la voit
    à travers la porte. peut-être
    elle se souvient de ce qui s'est passé ce matin.
    En effet, après un certain temps, elle ouvre un œil, le regarde.
    Et sourit doucement.
    Raymond Carver


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    Avec toi, tout un monde s'ouvre.
    Délicate fleur au bouton de rose
    Dans ta couche je me pose
    Et sur ton corps de baisers je couvre.
    A tes pieds je me prosterne,
    Muse de mes passions torrides,
    J'attends tes ordres dont je suis avide
    Esclave des plaisirs qui te concernent.
    Plaisirs sensuels sans retenue
    Désirs d'ivresse allant à l'intempérance
    N'étant que caresses et jouissance,
    Je viens à toi oubliant ma vertu.
    Alors en toi je me glisse
    Savourant ton plaisir qui est un peu mien
    Je t'emmène et me perds, à tes courbes j'appartiens
    Extase suprême, tu jouis, Ô Délice !
    Alicia Démon


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  • De quoi s'agit-il ?
    Les “Castells” (en catalan), ou “castillos” (en espagnol), sont des pyramides humaines.
    Les “Castellers” sont les personnes qui font partie d'une “colla castellera” (équipe castellera) qui forment ces pyramides.
    Les “Castells” sont un des éléments les plus importants de la culture populaire catalane (nord-est de l'Espagne), très répandus dans les régions de Camp de Tarragone, Alt Camp et Alt Penedès, qui consiste en l'élévation de tours humaines de plusieurs étages.
    Origines de la tradition
    Les “Castells”, tradition de plus de 200 ans, proviennent des "balls de valencians" (danses des Valenciens), qui font partie des coutumes populaires du Sud de la Catalogne. Ces fêtes se clôturaient par la construction de pyramides humaines, le jeu étant de construire la pyramide la plus haute. Peu à peu, les Catalans se centrèrent plus sur la construction de ces tours que sur les danses, jusqu'à devenir un phénomène culturel à part entière. La construction de chaque pyramide se clôture par une musique de “gralla”, typique de la région.

     

     

     

     


     


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  • L'éthio-jazz est une forme de jazz née en Éthiopie (regroupant alors également l'Érythrée) à la fin des années 1950 et devenue extrêmement populaire dans les bars et hôtels d'Addis-Abeba de 1960 à la fin des années 1970. L'éthio-jazz connait une redécouverte en Occident à la fin des années 1990 avec le travail de Francis Falceto qui permet la réédition des albums dans la collection « Éthiopiques » du label français Buda Musique.
    L'éthio-jazz est né dans les bars d'Addis-Abeba sous les influences du jazz et de la musique traditionnelle éthiopienne dite azmari, de la musique latine, de la pop music anglo-américaine. L'influence du musicien d'origine arménienne Nersès Nalbandian (1915-1977) fut aussi très importante pour l'essor de la musique éthiopienne moderne1. De nombreux groupes officiels, alors seuls autorisés à jouer par le gouvernement, tels que l'Orchestre de la Garde impériale, le Police Orchestra, l'Alèm-Girma Band, ou le Ras Hotel Band développeront sur une période de 15 ans cette musique avec le soutien de Philips Ethiopia. Parmi les plus grands succès nationaux et internationaux de l'éthio-jazz, se trouve l'album Erè Mèla Mèla de Mahmoud Ahmed2 publié en 1975.
    À l'extérieur de l'Éthiopie, le renouveau de l'éthio-jazz est marqué par deux évènements. À la fin des années 1990, le label indépendant français Buda Musique réédite sous l'impulsion de Francis Falceto3 les plus grandes voix de l'éthio-jazz avec la collection « Éthiopiques » permettant la redécouverte en Occident du groove de la corne de l'Afrique. Le second est lié au succès en 2004 aux États-Unis et dans le monde du film de Jim Jarmusch, Broken Flowers4, où le personnage secondaire est un éthiopien fanatique de l'éthio-jazz des années 1970 qui illustre la bande originale du film, avec notamment les succès de Mulatu Astatke5.
    Ce renouveau est maintenu vivant par quelques chanteurs de cette période encore actifs, tel que Mahmoud Ahmed, et la reprise du style et des standards de l'éthio-jazz par de nouvelles formations américaines et européennes, telles que le Either/Orchestra (États-Unis), Imperial Tiger Orchestra (Suisse), et en France, Le Tigre (des platanes) (qui collabore depuis 2007 avec Eténèsh Wassié), Akalé Wubé, Eth et Arat Kilo.

     


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  • Alonso Pereira est né en Colombie et habite aujourd’hui le Costa Rica.
    Il a suivi plusieurs cours privés sous la tutelle de grands peintres tels : Giangrandi, Liliana Ramos et Guillermo Porras. Aujourd’hui, son travail porte sur la représentation de visages féminins à travers laquelle il ne cherche pas à imiter les modèles dans un souci du détail, mais plutôt à évoquer leurs caractéristiques. On retrouve, dans les œuvres d’Alonso Pereira, de jeunes femmes idéalisées, aux traits définis qui émergent d’un fond abstrait. Taches, lignes, signes et plans colorés dialoguent sur la surface, s'amalgament aux visages, s’y superposent. Les peintures de l’artiste transportent le spectateur dans un imaginaire aux formes et aux textures variées qu’il peut interpréter de multiples façons.

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  • Nous avons besoin de désert même si nous n'y mettons jamais les pieds.
    Nous avons besoin d'un refuge, même si nous n'aurons jamais besoin d'y mettre les pieds.

    Nous avons besoin de la possibilité de nous échapper aussi sûrement que nous avons besoin d'espoir, sans celà, la vie en ville pousserait tous les hommes dans la délinquance ou la drogue ou la psychanalyse.
    Edward Abbey

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  • Le savon de Marseille est un type de savon résultant de la saponification d'un mélange d'huiles essentiellement végétales par la soude. Particulièrement efficace par son pouvoir nettoyant, ce produit utilisé pour l’hygiène du corps peut être fabriqué de façon industrielle ou artisanale. Une teneur de 72 % en masse d’acide gras était garantie dans le savon de Marseille traditionnel, uniquement préparé à partir d'huile d'olive.
    Le premier savonnier dans la région est recensé en 1370. La formule de ce savon a été réglementée au XVIIe siècle sous le roi Louis XIV. En 1688, Colbert a passé un édit limitant l'utilisation du nom « savon de Marseille » uniquement aux savons fabriqués à l'huile d'olive dans la région de Marseille, qui compte, au XIXe siècle, 90 savonneries. Elle connaît son apogée en 1913 avec 180 000 tonnes produites. Après 1950, l'essor des détergents de synthèse précipite son déclin.

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  • La poésie est une auberge espagnole
    Elle ne s'assoit jamais et mange debout
    Elle n'est jamais repue renverse la table
    et lèche toujours d'autres casseroles

    La poésie est la boîte à épices de la langue
    Elle bout sous le couvercle de nos luttes
    Elle mitonne nos vieux  désirs d'ailes
    et les braises de nos futurs bings bangs

    La poésie est une vieille cuisinière
    Elle garde à jamais le feu de nos envies
    Elle écaillent nos désirs de saumons
    et retourne pondre nos oeufs d'hier

    Marcel Moratal

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  • triqueti_henri_de_dessin_femme_nue_allong_e_louvre.jpg
    Un palais d’ombre il nous fallait
    Pour retrouver  le goût de l’innocence.
    Tu es proche, je t’aime à chaque marche,
    Mon amour fragile, ma vie, mon enfance,
    Je te rêve, je t’écoute, je te bois, nous nous perdons
    Dans des couloirs très longs où le plaisir est impalpable.
    Je découvre le monde avec tes yeux
    Et les fruits poudreux
    De Chardin.*
    La lumière parfois éclate. Où sommes-nous ?
    Tu es là ce n’est pas un rêve,
    Je te retrouve, ma joie, ma tige, ma matinée d’oiseaux
    Plus bouleversant d’avoir les yeux cernés
    Comme ce David inachevé en forme de miroir à nos nuits de plaisir,
    Mon puits, ma blessure ouverte, ma volupté de lys, mon mystère,
    -    C’est gai de pouvoir encore être ensemble ici,
    As-tu dit
    Et le métro emportait un baiser
    Denise Miège


    * Jean Siméon Chardin (1699 – 1779),  peintre.

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    je veux ton souffle
    qui me disperse
    comme le sable du désert
    et l'eau de tes mirages
    pour m'y noyer
    les bras de ton figuier
    pour ébranler ma terre
    secouer mes racines
    et me faire voler


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