• Le temps semble moins sûr, le ciel moins bleu ... mais quand même que du bonheur !

    Un bon enseignant n'enseigne pas tout ce qu'il sait. Il enseigne tout ce que les élèves ont besoin de savoir à l'époque, et tout ce que les élèves peuvent apprendre de façon responsable dans le temps imparti.
    Jane Vella

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  • pantin.jpg

    Jeu élaboré
    Une vie de stratégies
    Discours bien rôdés
    Promesses vides
    Pour quelqu'un qui écoute

    Regards coquets
    Faire l'amour pour sans penser
    affection trompeuse
    chorégraphie parfaite
    Intentions sincères cachées

    Pensées malveillantes
    Masqué sous des sourires miéleux
    Cupidité insatiable
    Alimentée par le vol et des ruses infinies
    Méfiez-vous du sourire qui séduit
    JBZ 


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    Vient maintenant la nuit
    et les pauses du corps, et mon âme
    se déploie sous vos lèvres,
    ce n'est pas un amour ensoleillé,
    c'est un amour pour les ténèbres,
    un amour pour les jours plus courts,
    et les nuits plus longues
    et
    plus de clair de lune.
    C'est un amour pour les feuilles émiettées,
    un amour pour la fin septembre
    mais chaud et humide comme nos bouches, vivant.
    Peregrine


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  • Les échidnés ne se rencontrent que lors de la saison de reproduction, au milieu de l'hiver austral (juillet-aout). La femelle émet des phéromones que les mâles identifient immédiatement. Tous les prétendants (jusqu'à une douzaine !) se mettent à la queue leu leu derrière la belle. Ce qui peut prendre 3 ou 4 semaines ! Puis les mâles creusent une sorte de tranchée et démarre alors un "ballet-bousculade" qui projette l'un d'eux dans les pattes de la femelle. Si elle approuve ce choix, l'heureux élu la féconde de son pénis aux 4 têtes boursouflées, une cérémonie qui peut durer des heures. 2 semaines après l'accouplement, elle se met sur le dos et pond un oeuf qu'elle fait tomber dans une poche de son ventre en s'étirant. Au bout de 7 à 10 jours, le minuscule échidné déchire l'enveloppe molle de son oeuf avec sa "dent" d'éclosion situé au bout du museau. Le jeune mesure 12 mm à l'éclosion et reste environ 8 semaines dans la poche de sa mère ou il se nourrit d'un régime lacté qui suinte des pores modifiées de la peau.

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  • Avec sa série « Absence of Water », le photographe Luigi Cifali s’intéresse aux différents bains construits à l’époque victorienne en Angleterre et aujourd’hui fermés au public. Déjà passionné par ces lieux lorsqu’il était typographe à Naples, le photographe italien nous propose des clichés d’une grande beauté dans la suite.

    piscine.jpg


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  • Ne sert pas qu'à prédire l'avenir ... c'est aussi un très bon compost.  Quand j'ai fait mon petit café piston du matin, je vais déposer le  marc sur mes plantes au gré de ma fantaisie ... Je n'ai pas encore tenté la culture de champignons ... lol

    champi.jpg


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  • visage.jpg

    Il m'a montré une chose importante que personne n'avait jamais été capable de me montrer.
    Non pas que je suis belle,  que je suis intelligente, que je suis gentille.
    Rien de tout cela.
    Il m'a montré quelque chose de plus important que n'importe laquelle de ces choses.
    Il m'a montré que j'étais importante, qu'il y a une raison pour laquelle je suis ici.
    Il m'a fait me sentir comme si le monde avait de la chance de m'avoir.
    Et je ne sais pas si quelqu'un pourra jamais me faire sentir celà à nouveau.


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  • bretagne.jpg

    Je suis fille de sel,
    De sable gris mouillé,
    Qui marque les orteils,
    De coquilles brisées.
    Je suis fille de mer,
    Aux vagues granitées,
    De barques plates côtières,
    De mouettes à la criée.
    Je suis fille de dunes,
    Oyat du sable blanc,
    Sur les côtes d’écumes,
    Du pays des Glénan.
    Je suis fille de vent,
    Qui laboure la terre,
    Tempête rudement,
    Fille de Finistère.
    Tit Can I

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  • Sharon sprung est une artiste américaine, née en 1953.
    Mes tableaux sont une négociation soigneusement observée, manipulée couche après couche pour créer une œuvre d'art aussi équivalente que possible de la complexité de la vraie vie.Une tentative de contrôler la substance presque incontrôlable qu'est la peinture à l'huile, et la non moins indomptable l'expression de la condition humaine.

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  • Le chômage, parce qu'il affecte les personnes au plus profond de leur dignité, bouleverse leurs familles et sape les fondements de notre société, est une tragédie.  Ses conséquences sont telles que l'on doit comprendre que ceux qui en souffrent puissent appeler la croissance de tous leurs voeux. Il ne peut en être autrement. Tout est mis en oeuvre pour accréditer l'idée selon laquelle seule croissance, développement et progrès sont synonymes et qu'ils sont synonymes de plein emploi.
    Alors que les ressources non renouvelables s'épuisent à un rythme accéléré - ce qui ne peut que provoquer tensions, rivalités et conflits - comment ne pas reconnaître que la croissance doit être pensée à l'aune de nouveaux critères ? Comment ne pas comprendre que s'il est des activités qui doivent croître - celles liées aux productions alimentaires de qualité, à la santé, à l'éducation, à la culture, à l'habitat, aux transports en commun - il en est d'autres qui doivent décroître : celles qui concourent à l'effarant gaspillage de la nourriture, de l'eau, de l'énergie et à la fabrication de gadgets et de biens conçus pour répondre au concept "d'obsolescence programmée". Un concept qui en dit long sur les dérives de notre société, qui est une insulte à l'idée même de "développement durable" promu par les Nations Unies en 1992 ...
    Continuer ainsi que le font tant de nos "élites", à invoquer la croissance tel un talisman qui serait l'ultime remède au chômage, relève du fétichisme. C'est une manière bien commode de s'exonérer du devoir de s'interroger sur les dispositions à prendre pour assurer un partage plus équitable du travail et des richesses. Et de s'interroger aussi sur la manière de produire sans détruire les équilibres naturels sur lesquels repose la vie.
    Il est plus facile de s'en prendre à des associations de protection de la nature. Plus facile d'en faire des boucs émissaires du chômage que de réfléchir aux moyens à mettre en oeuvre pour répondre aux nouvelles attentes sociales et assurer la transition à laquelle nous n'échapperons pas.
    Ainsi de notre civilisation technicienne qui a fait de la consommation l'ultime horizon des hommes et qui a du mal à comprendre que les "Trente glorieuses" sont derrière nous.
    Aggravation du chômage ou aggravation de la crise écologique ? S'enfermer dans cette alternative, c'est ouvrir la voie à une tragédie ; une tragédie qui n'aurait plus rien à voir avec celle qu'évoquèrent les penseurs de la Grèce antique car elle affecterait cette fois l'humanité toute entière et la Terre, son unique Cité.
    Jean-Claude Pierre
    Conseillet économique social et environnemental de Bretagne
    Sur Ouest-France.


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